Torrent - Savanier, paroles de capitaines (première partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Torrent - Savanier, paroles de capitaines (première partie)

Tous deux formés au MHSC, ils se sont connus au collège Gérard-Philippe.. Presque 20 ans plus tard, Marion Torrent et Téji Savanier portent le brassard de leur club de cœur. Une belle histoire qui valait bien des retrouvailles avec souvenirs et émotions en filigrane.  Première partie : leur jeunesse commune, leur carrière

LEUR JEUNESSE COMMUNE, LEUR CARRIèRE 

Quand et comment vous êtes-vous rencontrés ?
Téji SAVANIER : Nous étions au collège ensemble, à Gérard-Philippe. Nous avions école le matin, on finissait entre 16h et 17h, et, ensuite, le bus venait nous récupérer pour que l’on vienne s’entraîner ici, à Grammont. Avec le recul, ce sont de bons souvenirs… mais je vous avoue que, sur le moment, je n’aimais pas l’école (sourire)…
Marion TORRENT : Nous étions dans la même classe en 4ème et en 3ème il me semble. Téji n’était pas le plus grand des bosseurs mais il était toujours très sympa et avait beaucoup d’humour. Nous parlions déjà souvent de foot. 

Quels souvenirs gardez-vous l’un de l’autre à cette époque-là ?
Marion : Entre les cours, les garçons jouaient tous au foot. C’était Montpellier-Hérault contre Saint-Martin. Les tournois entre eux à la récré, c’était quelque chose ! Ça charbonnait dur sur le goudron. Téji avait déjà un fort potentiel. Je me rappelle qu’il était attaquant de pointe. Il mettait de sacrés buts et avait un très bon pied. Je m’attendais à ce qu’il signe pro. Peut-être pas spécifiquement à Montpellier car la concurrence était rude dans sa génération qui avait remporté la Coupe Gambardella et où beaucoup de joueurs sont sortis, mais oui, je m’attendais à ce qu’il devienne professionnel.

Téji : Marion ne travaillait jamais à l’école, elle préférait parler… elle aimait beaucoup parler ! (éclat de rire). Nous étions beaucoup de joueurs et joueuses du Montpellier-Hérault dans la classe, alors forcément, ça parlait foot…. Et puis, il faut bien reconnaitre que l’école, ce n’était pas franchement mon truc. On jouait tout le temps dans la cour entre les cours. Les footballeuses restaient plutôt sur le côté, c’était les garçons qui jouaient. Ce n’est pas qu’elles étaient exclues, mais comme l’expliquait Marion, c’était parfois rude. Je n’ai pas trop joué avec elle à part en cours de sport, mais je voyais déjà que Marion avait du talent balle au pied.

Quel regard portez-vous sur vos carrières respectives ?
Téji : J’ai toujours espéré passer pro, mais quand je suis parti en Ligue 2 après la fin de ma première aventure avec le MHSC, je pensais rester en Ligue 2. Ce départ avait été difficile pour moi à l’époque. J’ai eu la chance de partir directement dans un club pro (à Arles-Avignon), ce qui m’a permis de vite tourner la page. Il m’a fallu du mental pour rebondir et j’en ai eu. Ce n’est qu’après la montée avec Nîmes que ma carrière a pris un nouveau tournant. J’ai fait des matchs en Ligue 1 et c’est une vraie fierté pour moi d’évoluer dans l’élite du foot français. Ensuite, revenir à Montpellier, c’était mon rêve… jouer dans ce stade, devant ma famille… et aujourd’hui j’y suis. Je suis très content de pouvoir jouer pour mon club.

Concernant Marion, c’est une battante sur le terrain, elle donne tout. Elle correspond à l’esprit Paillade. Elle est là depuis longtemps, elle sait ce que c’est l’état d’esprit du club et je pense qu’elle l’a dans la peau. Nous avons aussi cela en commun. Sans oublier les cartons bien sûr (sourire). Il m’arrive d’aller aux matchs des filles et j’ai vu qu’elle en prenait quelques uns… mais bon... Je ne vais pas trop parler là-dessus vu ceux que j’ai récolté cette année (sourire). On va dire que nous sommes tous les deux des passionnés et qu'on s'emporte un peu parfois. Plus sérieusement, outre ces qualités de grinta et son état d’esprit, Marion est une bonne joueuse, très complète, avec un bon aspect défensif, et qui a beaucoup progressé, notamment dans sa qualité de centre. Franchement c’est bien de voir Marion capitaine du Montpellier Hérault.
Marion : Si j’ai pris la décision de partir aussi jeune de chez moi (à 12 ans pour rejoindre le MHSC, NDLR),  c’était avec cet objectif en tête de devenir joueuse professionnelle. Après, avoir pu le faire dans mon club formateur, c’était l’idéal. Je ne pensais pas à cette époque-là que j’y resterai aussi longtemps, c’était impossible à prévoir mais c’est aussi une fierté. Concernant Téji, quand j’ai vu la belle saison qu’il réalisait en Ligue 1 avec Nîmes (en 2017-2018 NDLR) et quand j’ai lu qu’il était demandé par le MHSC, je me suis dit que s’il revenait, ce serait une belle revanche pour lui. Quand on voit son niveau actuel, les buts qu’il met, l’impact qu’il a sur le jeu de son équipe, c’est assez impressionnant, mais d’un autre côté, ça ne m’étonne pas trop. J’étais très contente pour lui lorsqu’il a été appelé pour disputer les Jeux Olympiques avec l’équipe de France. C’était mérité. J’espère qu’un jour, il pourra être sélectionné en Equipe de France A.

Demain, retrouvez la seconde partie de cette interview croisée exclusive : leur rôle de capitaine, la saison de leur équipe...

 

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