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Les souvenirs alésiens de Franck Rizzetto

L'actuel entraîneur adjoint du MHSC a porté durant une saison le maillot d'Alès et a connu, au cours de sa carrière, comme joueur ou comme entraîneur, de belles aventures en Coupe de France. Suffisant pour en faire le témoin idéal à l'heure où le club montpelliérain se déplace dans la cité gardoise ce samedi en 16e de finale de la compétition. Rencontre

Le football a ceci de particulier qu'il aime les belles histoires et les clins d'oeil du destin. Le 16e de finale de Coupe de France qui se profile ce samedi pour le MHSC sur la pelouse de l'Olympique d'Alès en Cévennes (14h15) n'a pas échappé à la règle et le coup de projecteur s'est immédiatement porté sur Franck Rizzetto.Homme discret, l'actuel adjoint de Michel Der Zakarian aura sans doute une émotion particulière au moment de retrouver le stade Pierre-Pibarot, fréquenté il y a à peine un peu moins de 30 ans, lors de la saison 1991-1992. « A l'époque, j'étais dans ma dernière année de stagiaire avec Montpellier, j'avais déjà fait des apparitions dans le groupe professionnel mais comme je jouais principalement en équipe réserve, les dirigeants voulaient voir si j'arriverais à élever mon niveau pour pouvoir signer professionnel. »
« D'un commun accord », les deux parties optent donc pour un prêt à Alès, alors pensionnaire de ce que l'on appelait encore la deuxième division. « L’OAC était entraînée par Léonce Lavagne, avec son fils Denis qui était préparateur athlétique, se souvient Franck. Nous étions une équipe où pas mal de joueurs venaient pour se relancer ou, comme moi des joueurs prêtés pour continuer à s'aguerrir. »

cela me permettait de franchir un palier supplémentaire

Franck Rizzetto réalise une saison pleine dans une formation où figuraient notamment des joueurs comme le gardien Gilles Bourges, le défenseur central Franck Orsoni, l'arrière gauche Luc Chastel, le milieu de terrain et actuel entraîneur adjoint des chamois niortais, Jean-Philippe Faure ou bien encore l'attaquant Jean-Noël Cabezas. « J'avais retrouvé Alain Bonnafous (formé à Montpellier mais qui évoluait déjà à Alès, NDLR). Nous étions deux Montpelliérains ce qui avait facilité mon intégration. » Pour l'anecdote, Franck était cette année-là le pendant dans le couloir gauche de 4-4-2 ou du 4-2-3-1, d’un certain Sabri Lamouchi, devenu ensuite célèbre à un poste plus axial mais qui évoluait alors en tant que milieu droit. « Il était jeune mais il avait déjà joué la saison précédente et commençait à éclore, se souvient l'entraîneur adjoint du MHSC. L'année où nous avons joué ensemble nous avons fait tous les deux une très bonne saison. » Une saison qu’Alès terminera à une très honnête 10e place synonyme de maintien dans une D2 alors divisée en deux groupes et au cours de laquelle Franck Rizzetto affichera une certaine régularité (34 matchs), ce qui finira de convaincre les dirigeants montpelliérains de lui offrir son premier contrat professionnel en fin de saison. Mais au fait Franck, c'était comment la D2 il y a presque 30 ans ? « A Montpellier, je jouais essentiellement avec la D3 (réserve) comme on l'appelait à l'époque, donc je montais d'un cran en allant jouer en D2 et cela me permettait de franchir un palier supplémentaire, se souvient-il. Nous avions fait une belle saison et j'avais beaucoup joué, ce qui était le but recherché, d'autant que je découvrais ce niveau. Cela dit, cette saison a été un peu à l'image de ma carrière c'est-à-dire que je n'ai pas marqué beaucoup de buts. »

Franck aura tout de même délivré bon nombre de passes cette saison là et fait trembler à 2 reprises les filets d'un Stade Pierre-Pibarot qu'il va donc retrouver avec une certaine émotion samedi : « Nous évoluions déjà dans ce stade à l'époque mais ils avaient détruit l'ancienne tribune, en face des vestiaires qu'ils ont reconstruite depuis. Il me semble qu'elle avait été mise en service la saison après mon départ. Je ne suis jamais retourné dans ce stade depuis et ce sera forcément un plaisir d’y revenir, même si je doute que je croiserai des gens de l'époque dans le sens où le temps a passé, mais cela fait toujours plaisir de revenir dans des lieux que l'on a fréquentés et surtout où ça s'est très bien passé. Je me souviens notamment d'un club très familial. »

cela fait toujours plaisir de revenir dans des lieux que l'on a fréquentés et surtout où ça s'est très bien passé

29 ans se sont écoulés depuis son passage dans la cité alésienne et après avoir connu plusieurs dépôts de bilan, et être descendu jusqu'à la DHR (actuelle Régionale 2), l’Olympique d'Alès en Cévennes évolue aujourd'hui en National 3 (ex-CFA2). « Beaucoup de clubs amateurs sont ambitieux mais il est difficile de mettre des projets en place, que ce soit avec la situation actuelle au niveau du championnat mais aussi sur un plan plus général car je sais qu’économiquement ce n'est pas facile du tout pour trouver des moyens de bâtir quelque chose et d’être ambitieux. », Souligne Frank Rizzetto qui connaît bien le football amateur pour avoir terminé sa carrière de joueur à Rodez avant d'en devenir l’entraîneur. « Ça ne doit pas toujours être facile mais je sais aussi que chaque année, Alès arrive à bâtir de bonnes équipes pour faire de belles saisons. », ajoute-t-il. Une saison interrompue depuis novembre chez les amateurs en raison de la crise sanitaire et qui confère donc un contexte particulier à cette rencontre que notre interlocuteur définit de la façon suivante : « II y a beaucoup de paramètres. C'est vrai qu'Alès n’a pas joué en compétition officielle depuis novembre, mais le revers de la médaille, c'est qu'ils vont avoir très faim de foot. Il faudra être vigilant car ils vont avoir beaucoup de plaisir à retrouver les terrains et à se mesurer à une équipe de Ligue 1. »

La Coupe, c'est toujours plaisant. Ça met de l'ambition, ça stimule et ça reste une compétition emblématique

Au moment d'évoquer l’exercice actuel du MHSC, Franck Rizzetto évoque une saison « faîte de cycles » avec plusieurs séries de victoires plus de défaites consécutives, mais espère que la série actuelle d'invincibilité du club montpelliérain « va se poursuivre le plus longtemps possible ». Son appel à la vigilance pour le match de samedi est aussi celui d'un connaisseur. En effet, Franck Rizzetto aime la coupe de France et avait réalisé un grand exploit en mars 2009 alors qu'il dirigeait Rodez en éliminant le Paris-Saint-Germain du coach Paul Le Guen où figuraient, entre autres, Landreau, Hoarau, Rothen et Luyindula : « Ça reste mon meilleur souvenir de coupe en tant qu'entraîneur, c'était quelque chose de fabuleux, sourit-il. Ensuite, nous étions tombés en quart de finale contre le Rennes de Guy Lacombe. Nous savions que nous serions en danger sur les coups de pied arrêtés face à une équipe très athlétique, nous avions bien travaillé là-dessus, mais nous avions encaissé un but sur le deuxième corner que nous avions concédé. Malgré tout, nous avions fait bonne figure. Mon seul regret est de ne pas avoir pu jouer cette rencontre à domicile devant notre public. » Quelques années plus tard, Franck Rizzetto, à la tête du club des Herbiers cette fois, avait réussi la grande performance d'éliminer une nouvelle équipe professionnelle en Coupe de France, le Tours FC d'un certain Andy Delort, alors pensionnaire de Ligue 2. Samedi, c’est ensemble que les deux hommes, aujourd'hui réunis à Montpellier, tenteront d’écrire l’histoire, avec la même ambition : celui de permettre au MHSC de poursuivre sa route dans cette coupe de France 2020-2021… « La Coupe, c'est toujours plaisant. Ça met de l'ambition, ça stimule et ça reste une compétition emblématique, conclut Franck. Si on va loin ça reste extraordinaire ». Espérons que l’histoire sera belle.

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