Geoffrey Jourdren, une personnalité, un record... | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Geoffrey Jourdren, une personnalité, un record...

Avec 206 matchs au compteur sous le maillot du MHSC, Geoffrey Jourdren est devenu ce week-end le gardien de but le plus capé de l'histoire du club. Portrait.

Jourdren consigne.jpgIl y a des chiffres qui marquent plus que d’autres. Celui-ci en est un. Samedi soir à La Mosson face à Reims, Geoffrey Jourdren a disputé son 206e match sous le maillot du MHSC. Un chiffre déjà conséquent pour un joueur d’à peine 27 ans mais qui fait surtout de lui le gardien de but le plus capé de l’Histoire du MHSC devant Claude Barrabé (205), Laurent Pionnier (139), Albert Rust (129), Dominique Deplagne (124) et le duo Bruno Martini - Rudy Riou (120 matchs chacun). « Ça fait toujours plaisir de voir ces chiffres-là, assure un Geoffrey Jourdren tout sourire. Maintenant, ce n'est qu'une étape dans ma carrière. Je prends ça avec beaucoup de recul. C'est très plaisant, il y a de la fierté car Montpellier est mon club de cœur mais ce n'est pas une fin en soi. »

Au moment d’ouvrir l’album souvenirs le natif de Meaux retient quatre dates : D’abord son premier match avec les pros contre Bastia en septembre 2006 où il apprend qu’il débute après l’échauffement suite à la blessure de Laurent Pionnier et remporte un face à face décisif avec Christophe Meslin dès la 3e minute avant que le MHSC ne s’impose finalement 4-0… « Il y a aussi le match de la montée contre Strasbourg (mai 2009), mon 1er en Ligue 1 contre le PSG (août 2009) et celui à Auxerre où nous avons été sacrés Champion de France (mai 2012). Voilà les 4 matchs m'ont marqué ».
Jourdren arret REIMS20.jpgMais avant cela, Geoffrey Jourdren retient une chose : l’accueil qui lui avait été réservé à son arrivée au club. « J’avais 15 ans quand je suis arrivé ici, explique-t-il. Moi qui suis très famille, j'avais ressenti tout de suite quelque chose de fort. J'avais fait quelques essais ailleurs et je n'avais pas ressenti ça. Dès le début au Centre de Formation du MHSC, j'ai été très bien accueilli, et c'était valable aussi pour mes parents lorsqu'ils venaient me voir. Ça ne s'oublie pas. Ici c'est famille, du petit employé au « big boss » tout le monde a la même mentalité et c'est très appréciable. »
 

Et puis il y a aussi ce jour de 2002 : « J’avais 16 ans et Michel Mézy qui était le coach à l’époque m'avait permis de m'entraîner avec les pros pour la première fois, se souvient-il. C'est vraiment un moment qui m'a marqué. Il y avait Rémy Vercoutre, Rudy Riou, Laurent Pionnier et Jody Viviani. J'étais jeune, et m'entraîner avec des adultes, des professionnels m'avait impressionné. Pourtant, personne à l’époque ne m’avait fait ressentir que j’étais le « petit jeune », au contraire… Ils avaient tout fait pour que je me sente bien. Quand tu t'entraînes avec les pros à cet âge-là et que tu es très bien accueilli ça marque ». Mais lorsqu’on lui demande si, déjà à cette époque-là il espérait enchaîner les matchs et atteindre ce fameux record, Geoffrey Jourdren reste lucide « Non, quand tu es jeune, tu ne penses pas tout ça, ton seul objectif c’est de monter les échelons et d’être le meilleur dans ta catégorie… De toute façon, quand on est dedans on ne pense ni aux chiffres ni aux titres. Quand on atteint le 100e match on pense au 101e puis au 102e, puis au 103e… À peine, le match est fini que tu dois déjà penser au suivant. Comme je le disais ce record me fait très plaisir, mais ce n'est pas une fin en soi. Après chaque match, les compteurs sont remis à zéro, il faut toujours prouver ta valeur le match suivant »
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Qui dit 206 matchs, dit forcément un mot… fidélité. Arrivé au MHSC à l’âge de 15 ans, Geoffrey Jourdren n’a plus quitté le club depuis, gravissant les échelons jusqu’à l’équipe première. « Il y a forcément eu des moments de doute, mais dès le lendemain il faut simplement se remettre au travail à l'entraînement pour que ça se passe bien, explique-t-il. Le MHSC me convient parfaitement ; c'est un club famille, qui grandit, qui se structure petit à petit et qui « rentre dans mes caractéristiques ». J'aime ce club, j'aime les gens qui y travaillent car j'ai impression qu'ils sont comme moi, dans le même état d'esprit et c'est pour cela que je ne cherche pas partir. La fidélité, tu l’as quand tu te sens bien quelque part et c'est mon cas. J'aimerais bien faire tout ma carrière ici. »
Au rayon des souvenirs il y aussi quelques images fortes comme ce premier corner contre Strasbourg où il effectue une sortie décisive alors qu’il vient juste d’entrer en jeu après presqu’un an sans jouer ou bien encore ces larmes au micro de Canal+ en mai 2012 alors que le MHSC vient juste de battre Lille et s’apprête à filer tout droit vers son 1er titre de champion de France.

Voilà qui permet de faire le lien entre le joueur et l’homme. Un homme attachant à la sensibilité à fleur de peau. « En dehors du foot, Je suis quelqu'un de tranquille, je suis une personne lambda, explique-t-il. Après, je suis quelqu'un d'entier. Quand je fais quelque chose je le fais à fond, quand j'ai envie de dire quelque chose je le dis. Parfois ça me porte préjudice mais je suis comme ça. Je suis un affectif, entier, spontané et ça parfois, c'est compliqué à gérer. D’ailleurs je suis conscient que soit on m’aime soit on ne m’aime pas, il n'y a pas de juste milieu ».
Jourdren trophee.jpgReste à évoquer la saison actuelle du MHSC. « Cette année, le MHSC entame un nouveau cycle avec l'arrivée de Jean Fernandez qui est un grand entraîneur français, explique Geoffrey Jourdren. Le groupe est de qualité, il est très jeune donc on peut parfois avoir des petits défauts de jeunesse, mais d’un autre côté cela nous permet d'avoir de l'insouciance. Il faut rester vigilant. Tout se passe bien en tout cas. » Au moment de conclure cet entretien quand on lui demande quel prochain objectif il se fixe après être devenu le gardien le plus capé de l’histoire du club, Geoffrey Jourdren préfère le prendre à la rigolade. « Jouer le double de matchs sous le maillot du MHSC, ce serait sympa non ?, dit-il dans un large sourire. Plus sérieusement je ne sais pas. Quand j’ai fini un match, je pense simplement au suivant et à me donner à fond pour gagner. Maintenant, même si ce n’est pas une fin en soit, ce chiffre me fait plaisir. Je le dois au club, à mon travail, mes coéquipiers mais aussi ma femme car je pense qu’elle est à 70% dans la réussite de ma carrière. Elle fait tout pour me mettre dans de bonnes conditions et que je puisse penser un maximum au foot. Je tiens à la remercier ainsi que mes enfants qui sont très importants dans mon équilibre. » Bel hommage…
 

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