Finale J-5 : Carotti - Delaye : Regards croisés sur une finale | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Finale J-5 : Carotti - Delaye : Regards croisés sur une finale

Respectivement joueur le plus capé* et meilleur buteur de l’histoire du MHSC dans cette compétition, Bruno Carotti et Philippe Delaye croisent leurs regards sur la Finale de la Coupe de la Ligue le 23 avril prochain

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Quel est votre meilleur souvenir en Coupe de la Ligue ?
Bruno Carotti : il y en a plusieurs. Le souvenir le plus particulier est sans doute ce 16e de finale face à Lille en 2009 où j’ai inscrit mon dernier but en pros (2-2, victoire du MHSC aux tirs au but). On avait vécu une première mi-temps très difficile, on était mené 1-0 et s’il y avait eu 3-0, il n’y aurait rien eu à dire… mais sur un coup franc de Philippe Delaye, je me suis retrouvé seul face au gardien et j’étais parvenu à marquer le but de l’égalisation. A l’arrivée nous avions obtenu une belle qualification.

Philippe Delaye : Je me souviens d’un match à Châteauroux (8e de finale en 1999; victoire 1-0) où ça avait été hyper compliqué. Il faisait très froid, ce n’est pas un match qui était resté dans la mémoire collective au niveau du jeu, mais où il avait fallu beaucoup d’abnégation et de volonté pour décrocher cette victoire dans des conditions particulières. Ça avait été le point de départ d’une belle aventure, puisque, cette année-là, nous étions arrivés en demi-finale de la compétition.

Quel est votre plus mauvais souvenir dans cette compétition ?
B.C. :
Chaque élimination est difficile à accepter. Je me souviens d’un match perdu en 8e de finale contre Ajaccio à la Mosson en 2005 (0-1). Mais au-delà de ça, quand j’ai débuté ma carrière, cette Coupe de la Ligue n’avait pas la même valeur qu’aujourd’hui. Elle était située à l’intersaison et elle permettait aux jeunes de gagner du temps de jeu car elle n’était pas jouée à fond par tous les clubs. Nous l’avions d’ailleurs gagné en 1992 contre Angers. Donc, au final, j’en garde plus de bons que de mauvais souvenirs.

Ph.D. : Mon plus mauvais souvenir reste bien évidemment la défaite à Metz (4-3) en demi-finale de l’édition 1998-99. Même si Metz avait une très belle équipe à l’époque, je pense qu’on leur était supérieurs et qu’il y avait largement la place de passer. On n’avait pas été suffisamment efficaces et on avait manqué un peu d’humilité sur ce match-là. On avait fait beaucoup trop d’erreurs. C’est un match qu’on aurait dû gagner neuf fois sur dix.

Quel regard portez-vous sur le parcours du MHSC dans cette compétition cette saison ?

B.C. : Nous avons eu l’opportunité d’éviter un tour en raison de notre qualification européenne. C’était une chance à saisir. Battre Ajaccio qui marche très bien en Ligue 2 avant de venir à bout du leader lillois et de Paris qui siège dans le « top cinq » du championnat, ce n’est pas rien ! Le contenu des matchs a toujours été de très haut niveau. Cela faisait 17 ans que Montpellier n’avait pas connu une finale nationale. Je pense que c’est avec plaisir que beaucoup de personnes vont pouvoir remonter à Paris pour assister à cette finale.

Ph.D. : Pour moi, avoir battu Lille et Paris est quelque chose d’assez exceptionnel. Même si nous avons eu la chance de recevoir devant notre public de La Mosson, ça reste des matchs suffisamment importants et suffisamment difficiles à aborder pour ne pas mettre en lumière les valeurs de l’équipe et sa capacité à se sublimer dans ces moments-là. Le MHSC a réalisé un parcours sans faute, cohérent, et cette finale n’est pas usurpée. Loin de là.

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Quelles seront, pour vous, les clés de cette finale au Stade de France face à l’OM le 23 avril prochain ?
B.C. :
Il va falloir rééditer nos grosses performances des tours précédents face à Lille et Paris. On connaît très bien l’impact physique et les qualités tactiques de cette équipe de l’OM. Ça va être un match difficile face à une des grosses cylindrées de L1, mais sur une finale, tout est possible.

Ph.D. : Je n’ai pas spécialement d’explications ou de conseils à donner sur ce match là. Je dirai simplement que c’est un match où tout est jouable autant pour nous que pour eux. Je pense que ce sera un match enlevé où il y aura de très belles séquences de jeu des deux côtés. Je suis persuadé que nous réaliserons un bon match et que l’équipe saura se mettre à la hauteur de l’événement.

Vous détenez respectivement les records du nombre de matchs et de buts inscrits dans cette compétition sous le maillot du MHSC. Quel regard portes-tu sur ces statistiques ?
B.C. : Cela prouve que j’ai joué longtemps au club et que j’ai participé à pas mal de matchs même si les coachs faisaient souvent beaucoup tourner dans cette compétition (rires)

Ph.D. : Je ne le savais pas. Ça fait plaisir car la Coupe de la Ligue est une compétition finalement assez récente et qui a pris rapidement l’ampleur qu’elle mérite. Cela dit, ça fait surtout plaisir parce que ce record est acquis sous le maillot de Montpellier. Tout simplement !

Pouvez-vous nous raconter une anecdote vécue dans cette compétition ?
B.C. :
Je me souviens d’une une finale perdue face à Lens à l’époque où cette compétition ne comptait pas vraiment (1993). Nous avions eu 2 penalties et nous les avions manqués tous les deux pour finalement perdre 3-2. Heureusement nous étions vengés l’année d’après en allant gagner dans le Nord en demi-finale de la Coupe de France (1994).

Ph.D. : C’était en 1998 au Parc des Princes face au PSG. Je devais sortir et l’entraîneur adjoint actuel (Pascal Baills NDLR), se fait expulser. L’arbitre croit que le changement a lieu alors que Pascal sort uniquement parce qu’il vient de prendre un carton rouge. Du coup, nous étions restés 30 secondes à 11 contre 11 alors que nous aurions dû évoluer à dix. L’anecdote c’est que sur le corner qui suit, c’est moi qui sors le ballon en touche. Au moment où je m’aperçois que je dois sortir, je quitte le terrain le plus discrètement possible et l’entraîneur adjoint du PSG Denis Troch me montre du doigt au 4e arbitre. Heureusement, nous nous étions qualifiés.

Pour conclure, une anecdote sur votre compère d’interview
B.C. : Philippe est la dernière personne qui m’a offert la possibilité de marquer un but en professionnel puisque c’est lui qui a frappé le coup franc sur le but contre Lille. Je me souviens qu’après ce but j’étais allé vers lui car peut-être que, quelque part, je me doutais que ça serait mon dernier. Je suis content car c’est quelqu’un que j’apprécie énormément et qui je pense va croiser mon chemin encore quelques années.

Ph.D. : Je n’ai aucune anecdote sur Bruno malgré tout le temps que nous avons passé ensemble sous le maillot de Montpellier (rires). Non, plus sérieusement je me souviens de ce match face à Lille, ça m’a fait plaisir que Bruno marque ce but car c’est quelqu’un que j’apprécie.

* Bruno Carotti a participé à 28 matchs en Coupe de la Ligue (dont 19 depuis la nouvelle formule de la compétition en 1995) ce qui en fait le joueur le plus capé du MHSC dans cette épreuve. Philippe Delaye a pour sa part disputé 19 rencontres depuis la nouvelle formule (23 au total) sous le maillot du MHSC et est à ce jour le meilleur buteur de l’histoire du club dans cette compétition avec 6 réalisations.

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