Samedi prochain au Stade de France, le Montpellier Hérault SC disputera la finale de la Coupe de la Ligue. À la veille du départ de l'équipe « au vert », le milieu de terrain montpelliérain Joris Marveaux nous livre ses impressions avec des mots teintés d'envie et d'ambition
Joris. La défaite face à l'O.M. dimanche dernier en championnat change-t-elle votre façon d'aborder cette finale face ce même adversaire ?
Dans un premier temps, je pense que nous avons été un peu plus consistants dans le jeu que ces derniers temps. Il est certain que nous avons été déçus du résultat, mais je trouve que dans le contenu nous sommes tout de même rassurés par rapport à nos dernières prestations. Marseille a fait la différence grâce à son expérience et la qualité individuelle de ses joueurs.
Le fait d'avoir su mettre l'O.M. en difficultés vous laisse-t-il entrevoir la possibilité d'un succès ?
De toute façon, avant même le résultat de notre confrontation en championnat, on savait que quoi qu'il arrive il y aurait une autre confrontation en Coupe de la Ligue qui se déroulerait dans un autre contexte. Il est certain que ça aurait été mieux de faire au moins match nul pour emmagasiner de la confiance, mais une finale c'est un autre contexte. Désormais, le résultat du match de championnat importe peu, il faut aller chercher un trophée au stade de France. On va essayer de répéter ce qui a été bien fait en championnat et de ne pas rééditer les erreurs qui ont été commises. Maintenant, c'est un autre match.
Qu'est-ce qui change justement entre ce match de championnat et cette finale de Coupe de la Ligue ?
Le fait que ce soit une finale tout simplement. Là, on sait que tout se joue sur 90 minutes, et qu'il y a un trophée au bout qui reste dans l'histoire du club qui l’emporte. Pour Montpellier, c'est quelque chose qui n'est pas arrivé depuis longtemps, donc la saveur et le contexte sont forcément particuliers.
As-tu senti le groupe affecté par la défaite et le scénario du match face à l'O.M. dimanche dernier ?
Affecté non. Il est certain qu'on voulait absolument bien faire et montrer un bon visage et que l'on pouvait rivaliser face à cette équipe. Nous allons sans doute reparler de cette défaite pour essayer de voir ce qui a été et ce que l'on peut modifier et améliorer. Nous avons été déçus de ce résultat qui est négatif pour nous au final alors que nous avons eu la chance d'ouvrir le score. C'est ce qui est un peu rageant car nous aurions aimé garder cet avantage au score un petit peu plus longtemps. Le coach était tout de même satisfait. Le président nous a dit des mots sympas ce matin. Maintenant il faut se reconcentrer sur cette finale.
Le rôle d’outsider vous convient-il ?
Ça fait un moment que nous sommes dans ce rôle-là. Quand nous avons endossé celui de favori, nous avons parfois balbutié notre football. Notre équipe est capable de se sublimer dans ce genre d'événement et c'est ce qu'il faudra faire samedi si on veut l'emporter. De toute façon, soit on se transcende, soit en espère que Marseille soit dans un mauvais jour… et dans ce cas, on s'aperçoit que même lorsque l'O.M. n'est pas bien, ils parviennent tout de même à l’emporter. C'est un peu leur marque de fabrique depuis le début de saison. Même lorsqu'ils jouent un peu moins bien, ils gagnent. De plus, ils ont l’expérience des finales et ont joué la Ligue des Champions cette saison. La meilleure des solutions pour nous, c'est de faire un très, très gros match et de donner le maximum, plus encore que ce que nous avons fait dimanche en championnat.
Comment avez-vous trouvé l'ambiance mardi matin entraînement ?
J'ai senti tout le groupe bien concerné, bien sérieux. Nous avons hâte de partir mercredi pour entrer dans ce match. Quoi qu'il en soit je pense qu’avoir joué contre Marseille peu avant cette finale de coupe est une bonne chose.
Dans quel état d'esprit abordez-vous cette finale ?
On part pour essayer de faire un exploit et de ramener un titre et un trophée à Montpellier. Tout simplement.
