La Revue de Presse du jour nous mène à Laurent Pionnier, le gardien de but pailladin à qui l’hedomadaire France Football consacre un portrait d’une page ce mardi. A 34 ans, dont 20 années de fidélité au MHSC, Laurent Pionnier préfère encore une fois rester discret : « Je n’aime pas parler de moi. D’ailleurs, je ne trouve pas trop d’intérêt à savoir qui je suis, qui je ne suis pas. Tant que je suis avec ma famille et entouré de mes proches, ça me suffit. » Alors ce sont les autres qui se chargent en grande partie de parler de lui. Geoffrey Dernis, son ancien coéquipier qu’il a retrouvé pour passer la soirée après la victoire contre le PSG : « Laurent a une parole et il est droit. C’est quelqu’un sur qui tu peux compter. Après, ce n’est pas le plus marrant. Quand il a un rictus, c’est l’équivalent d’un fou rire pour nous. » C’est cependant le N°1 du MHSC qui parle de son attachement à son club formateur : « Ce que je ressens, je ne peux pas le décrire avec des mots. Et puis, même si cela coule de source, c’est indescriptible. On ne peut pas passer vingt ans dans un club sans éprouver quelque-chose de fort et beaucoup d’émotions. C’est de l’amour forcément, mais pas que ça. C’est sûr que j’en ai énormément, pour la ville, pour le club, pour les gens, les supporters. J’ai un attachement viscéral à tout ça » Et d'enchaîner sur les hauts et les bas qu’il a connu avec La Paillade : « Ce n’est pas facile quand tu ne joues pas. J’aime le club mais cela ne veut pas dire que je me contente de ce que j’ai. On m’a déjà dit « Ça fait déjà longtemps que t’es ici, va voir ailleurs. » J’ai répondu : « Je veux gagner des titres avec mon club formateur. » On m’a regardé comme si j’avais sorti ça pour passer la pommade… »