Ils ont porté le brassard de capitaine du club. Ils font partie de la belle histoire de la Paillade...
Aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre de Jean-Louis Besson (3 saisons - 1974-1977), premier capitaine du club
Vous avez été le premier capitaine de la Paillade, 46 ans plus tard quels souvenirs gardez-vous de cette première saison ?
Toujours inoubliables... J'ai connu Loulou Nicollin à travers Robert Nouzaret avec qui j'avais joué 4 ans. Je devais signer à Alès mais lors du dernier match que l'on perd à Richter, Loulou me dit "Viens me voir je vais reprendre la Paillade", je suis allé le voir et pardine on s'est entendu de suite et je suis venu jouer à la Paillade !
Qu'est-ce qu'il représentait pour vous ce brassard ?
Là comme c'était la première fois que j'étais capitaine c'était super important surtout dans le contexte d'un nouveau club. En plus il l'avait créé à mi-saison, on était en milieu de tableau, il fallait ressserrer les troupes. C'était le nouveau club donc c'était important. Après l'année d'après c'est Fleury Di Nallo qui a pris le capitanat, Fleury Di Nallo c'était pas Jean-Louis Besson, après il y a eu des têtes de série. La première année j'ai joué avec Coco Terrasse, Serge Delmas, Mama Ouattara, Jean-Bertrand Balekita, René Andreo... on avait une belle équipe.
Justement, est-ce que vous avez gardé contact avec vos coéquipiers de l'époque ?
On se voit quand je descends voir jouer mon petit-fils (Nicolas Cozza), je rencontre Patrick Bertin, Thierry Tur, Jean-Marc Valadier avec qui j'ai joué 4 ans, Jean-Louis Gasset... Quand on se voit on s'embrasse. On se voit aussi quand il y a une fête, je suis invité, je fais partie des appelés.
Vous êtes toujours resté au Vigan...
Je descends chaque fois que Nicolas joue. Pendant les classes qu'il a fait au centre de formation, chaque semaine on le descendait deux à trois fois à l'entraînement depuis Le Vigan. Puis quand il a fallu qu'il y aille tous les jours pour s'entraîner et pour le lycée, ma fille et mon gendre sont descendus avec lui habiter à Palavas. Les déplacements je connais, j'ai joué douze ans à Montpellier et pendant douze ans je descendais du Vigan. En plaisantant on disait qu'on jouait pour l'amour du ballon mais c'était vrai c'était pour l'amour du ballon et du maillot, c'était quelque chose. Descendre du Vigan tous les jours pour aller à l'entraînement quand tu y réfléchis bien il fallait être dingo ! Et c'était pas pour l'argent, on avait le privilège de pouvoir faire du football. Mon pauvre père disait : "Vous vous rendez pas compte on paye mon fils pour courir derrière un ballon !". C'était un autre monde.
46 ans plus tard c'est votre petit-fils qui a repris le flambeau familial dans l'histoire du MHSC...
C'est toujours avec émotion que je parle de lui, je suis fier de lui, c'est vraiment un brave petit et il a les qualités requises. Il a joué en équipe de France avec les 18, 19, 20 ans, les Espoirs. Cette année il a eu ce problème de blessure mais là ça va, je pense qu'il pourra reprendre quand le groupe va reprendre. Justement je regardais dernièrement une interview de lui qu'avait fait Philippe Sers il a quelques mois où il parlait de son grand-père. Je pense qu'aujourd'hui grâce à lui on parle plus de moi qu'à l'époque (rires).
