Stambouli - Paganelli : paroles d'Africains (Deuxième partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Stambouli - Paganelli : paroles d'Africains (Deuxième partie)

Il y a 13 ans, le Mali atteignait les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations 2004 avec à sa tête deux actuels Montpelliérains : Henri Stambouli comme entraîneur et Stéphane Paganelli comme adjoint et préparateur physique. A l’heure de la CAN 2017 qui se déroule actuellement au gabon, les deux hommes ont accepté de revenir sur cette aventure. deuxième partie : l'importance de la coupe d'afrique des nations

La place d’une CAN en Afrique

Henri : Elle était déjà importante à l'époque mais elle le devient de plus en plus au fil des années. C'est l'occasion pour les pays africains de se confronter entre eux sportivement et aussi d'avoir "leurs" joueurs "pour eux" car bon nombre de très bons joueurs africains évoluent en Europe et le public local n'a donc que très peu l'occasion de les voir. Les voir jouer est quelque chose de très important pour tous les Africains. On sent une grande fierté.

Stéphane : C'est un événement très important pour la population. Ça définit la suprématie à l'intérieur du continent. C'est aussi important que l'Euro pour nous. Même si, pour la plupart, ils évoluent en Europe, les jours africains sont très attachés à leur pays, à leurs racines et gagner la CAN est très important pour eux. À tous les matchs, qu’il y ait une victoire ou une défaite il y a souvent des excès d'ailleurs…

Qu’est-ce qui rend cette compétition particulière ?

Stéphane : Il faut s'adapter à des conditions auxquelles nous, européens, ne sommes pas forcément habitués au départ, que ce soit au niveau des infrastructures, des coutumes du pays... Cela rejaillit avec l'ambiance autour des entraînements et des matchs, les supporters aussi… L’approche est parfois un peu différente mais c’est passionnant.

Henri : Là c'était un peu spécial puisque c'était en Tunisie un pays qui est tout de même un peu plus "européanisé". Il y avait déjà plus de structures, de moyens… mais ce qui fait le charme de cette CAN pour avoir suivi plusieurs éditions, c'est parfois ce côté exotique qui est un peu compliqué à gérer. La logistique l’est parfois aussi mais cette année-là, je le répète, on était très bien à ce niveau-là. Il y a du talent en Afrique mais ce qui manque de temps en temps, c'est un peu d'organisation, l'énergie que l'on dépense à côté et pas forcément sur le terrain. Je me souviens par exemple que que quand j'étais sélectionneur de la Guinée c'était moi qui envoyais les convocations directement par fax.

Ce qui les a le plus marqué

Henri : L'émotion des matchs d'abord, se retrouver comme ça aux porte d'un exploit après un beau parcours et ensuite bien évidemment le retour au Mali. J'ai eu la chance de vivre ce retour avec toute l'équipe, tout le staff et ma famille. C'était vraiment exceptionnel. Pouvoir partager des moments comme ça quand on travaille à l’étranger, quand on est loin de chez soi, c'était très fort.

Stéphane : L'engouement des gens du pays pour lequel on porte les couleurs. On voit que cette Coupe d’Afrique a beaucoup d’importance pour la population. On voit que cela les touche vraiment. Nous, en tant que membre de staff, on essaie forcément de dynamiser le groupe pour aller au bout et faire plaisir à tout un peuple

Un mot sur la CAN 2017 au Gabon

Henri : Pour moi, même si les favoris sont souvent les même, les forces en présence sont en train de bouger sur ce continent. Déjà j'avais commencé à voir des pays émergeants à mon époque à l’image par exemple de la Zambie d’Hervé Renard qui avait remporté la CAN en 2012. C'est pour cela que je pense qu'il aura toujours une surprise parce qu'on se rend compte que plusieurs pays s’appuient de plus en plus sur des joueurs « locaux » à fort potentiel ; je pense notamment au Congo avec le TP Mazembe qui peut compter sur l’ossature d’une des meilleures équipes du continent africain. J’attends évidemment cette compétition avec impatience. J’ai aussi une pensée pour le Mali d’Alain Giresse et de Yacouba Sylla  J’espère qu’il ira loin dans cette compétition.

Stéphane : On va suivre le Mali de Yacouba Sylla en espérant qu'il aille le plus loin possible même s'il est dans un groupe assez difficile. Après, c’est aussi un bon moyen pour nous de s'amuser dans vestiaires entre les Algériens, les Sénégalais, les Maliens et la RDC de Mongongu. On va mettre en place des petits pronostics. Ça va chambrer dans le vestiaire.

 

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