Tout au long de la saison, nous vous avons fait revivre le sacre du club pailladin en 2012 avec des témoignages des joueurs de l’époque. Petite entorse cette semaine où nous avons choisi de revisiter cette saison magique à travers un abécédaire rempli de statistiques
A comme A NOUVEAU SACRÉS – Si la majorité des joueurs de l’effectif 2011-2012 du MHSC étaient devenus Champions de France pour la 1ère fois de leur carrière, troisd’entre eux avaient été sacrés Champions de France pour la 2e fois cette année-là : Garry Bocaly (2010 avec l’OM), Vitorino Hilton (2010 avec l’OM) et Romain Pitau (1998 avec Lens)
B comme BELHANDA – Auteur de 12 buts et 4 passes décisives, le meneur de jeu du MHSC avait été désigné meilleur espoir de Ligue 1 lors des trophées UNFP et meilleur joueur africain du championnat.
C comme CABELLA – Buteur contre l’AC Ajaccio lors de la 7e journée (victoire 3-1), Rémy Cabella avait inscrit à cette occasion le but le plus rapide du MHSC cette saison-là après 3 minutes de jeu.
D comme DAUPHIN. – Adversaire du MHSC jusqu’au dernier match de l’exercice 2011-2012, le PSG avait inscrit 79 points. Auparavant, seul le FC Nantes en 1984-1985 (80 points) a fait mieux parmi les dauphins (en comptant 3 points par victoire).
E comme ESTRADA – Le milieu de terrain du MHSC est le seul joueur du club à avoir inscrit un corner direct cette saison-là. C’était à Ajaccio en septembre 2011 (victoire 3-1.
F comme FRAPPES. – Le MHSC a été l’équipe de L1 qui a tiré le plus en moyenne par match en 2011-2012 (15,7), devant l’OM (15,2), le Stade Rennais (14,6), le LOSC (14,4) et le PSG (14). Olivier Giroud a effectué 162 tirs en L1 cette saison-là, soit le meilleur total pour un joueur. Il a ainsi devancé Pierre-Emerick Aubameyang de l’ASSE (127), Eden Hazard du LOSC (105), Jires Kembo-Ekoko du Stade Rennais (102) et Nenê du PSG (102). L’attaquant du MHSC est aussi celui qui a le plus cadré (78) devant Aubameyang (53), Hazard (50), Nenê (47) et Gomis (43). Globalement, le MHSC était d’ailleurs l’équipe qui avait le plus frappé au but (594 tirs) devant l’OM (586) et le LOSC (557).
G comme GIROUD. – L’attaquant montpelliérain a marqué de son empreinte cette saison montpelliéraine. Meilleur buteur de L1 (21 réalisations), il est ainsi devenu le 1er joueur du MHSC (et seul à ce jour) à obtenir cette distinction. Il a également établi un nouveau record du nombre de buts inscrits par un joueur montpelliérain sur une saison en L1, dépassant celui fixé à 16 par Habib Bamogo en 2004.
H comme HERMÉTIQUE. – Sur les 38 matchs de championnat disputés cette saison-là, les Montpelliérains avaient réussi à garder leur cage inviolée à 17 reprises. Une statistique impressionnante qui permet au MHSC de terminer co-meilleure défense du championnat avec 34 buts encaissés (à égalité avec Toulouse). C’était aussi le meilleur total du club en la matière à égalité avec l’exercice 1991-1992.
I comme INSTALLÉ. – Le MHSC avait été leader du championnat lors de 18 des 38 journées de la saison, soit plus que tout autre club. Auparavant, le MHSC n’avait été leader de L1 qu’à 2 reprises, en 1989 et 1992.
J comme JOKERS – Le titre de champion de France du MHSC avait été la victoire de tout un groupe. Pour preuve, avec 16 buts et 7 passes décisives, les remplaçants pailladins avaient été les plus déterminants de L1 cette saison-là.
K comme KOLOSSAL – A l’image du parcours à domicile cette année-là. Au terme de cette saison du titre, le MHSC était en effet devenue la première équipe à remporter 50 points à domicile dans l’ère de la victoire à 3 points (16 victoires, 2 nuls et une défaite en 19 rencontres à la Mosson). C’est évidemment le total le plus élevé de l’histoire du club sur un exercice à domicile en Ligue 1.
L comme LIGUE DES CHAMPIONS. – Ce 1er sacre hexagonal du MHSC ouvrait de fait les portes de la Ligue des Champions la saison suivante pour la première fois de l’histoire du club. Un moment à part devenu réalité le soir de la victoire contre Lille lors de l’avant dernière journée et que raconte avec émotion Benjamin Stambouli : « C’est pour ça qu’ensuite on fait une telle fête devant nos supporters. Pas parce qu’on se croyait déjà champion, loin de là. Au fond, on se disait : ‘’Champions, on va voir, on en parlera demain matin, mais on va d’abord fêter la qualification pour la Ligue des Champions’’ et c’est ce que nous avons fait, notamment lorsque le Président est venu parler aux supporters avec le micro et que nous avons communié avec eux ensuite. Il ne fallait pas croire que, même si nous n’étions pas favoris pour le titre et que rien ne nous faisait peur, que nous n’avions pas de pression, au contraire. On savait que la Place de La Comédie était pleine à craquer, on savait que si on perdait ce match face à Lille, le titre était compromis… donc, à un moment donné il fallait que ça sorte (sourire). Ce match contre Lille avec cette joie collective sur le terrain et avec nos supporters nous avait permis d’évacuer cette pression. Ce moment précis restera gravé à vie dans nos mémoires, »
M comme MHSC. – Douze des 24 joueurs de l’effectif professionnel du MHSC cette saison-là ont été formés au club.
N comme NICOLLIN. – Président-fondateur du MHSC, Louis Nicollin récoltait avec ce titre la récompense de tout le travail accompli avec sa famille durant toutes ces années. Plusieurs joueurs interrogés au cours de cette saison du titre ont d’ailleurs tenu à souligner l’importance du duo Louis-Laurent Nicollin dans cette fabuleuse épopée, dont un certain Garry Bocaly : « Quand tu as un Président comme Louis Nicollin qui a tout donné pour ce club et qui a su transmettre sa passion à ses enfants et notamment à Laurent, ça te booste. Encore aujourd’hui, quand je revois le Président Louis Nicollin avec cette fameuse crête orange et bleu, je me dis qu’on parle quand même d’un chef d’entreprise qui avait des milliers d’employés sous sa responsabilité, qui n’avait pas besoin de ça pour se mettre en avant mais qu’il a fait pour honorer un pari qu’il avait fait avec ses joueurs. Ça montre à quel point le boss était heureux et joyeux ce jour-là. Lui avoir permis de connaître un tel niveau de joie après tout ce qu’il a donné pour Montpellier, c’était vraiment une grande fierté, nous a expliqué l’ancien latéral droit pailladin avant de poursuivre : Laurent Nicollin est différent de son père dans l’expression mais on sait très bien qu’il est passionné, que le feu pailladin brûle en lui et que les couleurs orange et bleu sont ancrées en lui. On parle moins de Laurent que de Louis dans le cadre de cette année du titre mais Laurent a toujours fait le travail, il a toujours su nous apporter sa passion et a toujours été proche de ses joueurs. Ça a été un atout extrêmement important pour nous et il faut souligner le travail qu’il effectue depuis de nombreuses années au sein du club. C’est un homme passionné et c’est le premier supporter du club parce qu’il a grandi avec le MHSC. Pour lui aussi, ce titre était quelque chose d’énorme. De toute façon, si le MHSC est là aujourd’hui, c’est avant tout grâce à la famille Nicollin. ».
O comme OM. – Jamais avant cette saison 2011-2012, le MHSC ne s’était imposé face à l’OM au Stade Vélodrome de Marseille dans un match de championnat. Anomalie rayée des statistiques depuis le 18 avril 2012 et la victoire 3-1 des Montpelliérains en terres phocéennes. Les Pailladins ont réédité cette performance depuis en battant l’OM de Marcelo Bielsa pour la 1ère du coach argentin à domicile le 17 août 2014 (succès 2-0, buts de Mounier et Sanson)
P comme PASSEUR. – On oublie parfois cette facette de son jeu, mais en plus d’être un grand buteur, Olivier Giroud est aussi un joueur altruiste. Pour preuve, le n°17 montpelliérain avait terminé meilleur passeur du club cette saison-là (9 passes décisives), ce qui faisait de lui le 6e meilleur joueur du championnat dans cet exercice derrière Hazard (LOSC), Valbuena (OM), Menez (PSG), Nenê (PSG) et Féret (Stade Rennais).
Q comme QUATRE. – Comme le nombre de Montpelliérains présents dans l’équipe type de la saison lors des trophées UNFP cette saison-là (Hilton, Bedimo, Belhanda et Giroud).
R comme RENÉ GIRARD. – L’entraîneur du MHSC avait pour sa part été désigné meilleur entraîneur de Ligue 1 par ses pairs lors de ces mêmes trophées UNFP.
S comme SACRE. – Né en 1974, le MHSC a décroché cette saison-là le 1er titre de champion de France de son histoire. Avec 82 points, le club montpelliérain établit également le meilleur total en L1 depuis la saison 2005/06 (84 pts inscrits par l’OL). Auparavant, seuls 8 vainqueurs avaient remporté le titre en marquant plus de points (en comptant 3 points par victoire).
T comme TRIPLÉS. – Six joueurs avaient marqué un triplé en Ligue 1 en 2011/12 (Aubameyang, Gameiro, Nenê, Oliech, Hazard et Olivier Giroud). L’attaquant montpelliérain avait même réalisé cette performance à deux reprises contre Dijon à La Mosson et à Sochaux. Il était alors le 1er joueur du MHSC auteur d’un triplé en Ligue 1 depuis Laurent Robert en 1998 et le 1er auteur de 2 triplés lors d’un même exercice dans l’élite.
U comme UTAKA. – Le buteur nigérian restera celui qui a offert le but du titre au MHSC grâce à son doublé inscrit à Auxerre lors de l’ultime journée.
V comme VICTOIRES. – Avec 25 victoires cette saison-là en championnat, le MHSC a établi un nouveau record en la matière pour le club.
W comme WAGON. – Le MHSC avait été un des clubs les plus réguliers et n’aura quasiment jamais quitté le wagon de tête cette saison-là. Le club languedocien a occupé une fois la 4e place, 18 fois la 2e et la première place à 19 reprises, soit la moitié du championnat. Les Pailladins ont définitivement repris la première place au PSG au soir de la 29e journée le 24 mars après leur victoire face à l'ASSE (1-0) à la Mosson.
X comme XIX. – (19 en chiffres romain) En 2012, le MHSC est devenu le 19e club à être sacré Champion de France après L'Olympique Lillois, le FC Sète, le FC Sochaux, le RC Paris, l'OM, le LOSC, le CO Roubaix-Tourcoing, le Stade de Reims, les Girondins de Bordeaux, l'OGC Nice, l'AS Saint-Etienne, l'AS Monaco, le FC Nantes, le RC Strasbourg, le PSG, l'AJ Auxerre, le RC Lens et L'Olympique Lyonnais. Aucun club n’est devenu Champion de France de L1 pour la 1ère fois de son histoire depuis cette date.
Y comme YANGA-MBIWA. – Seul le Marseillais Nicolas Nkoulou (244) avait récupéré plus de ballons que notre capitaine Mapou Yanga-Biwa cette saison-là (209).
Z comme ZÉRO. – Comme le nombre d’équipes contre lequel le MHSC n’avait pris aucun point cette saison-là. Les Pailladins avaient même battu au moins une fois 17 de leurs 19 adversaires cette saison-là en championnat. Seul Evian (défaite en Savoie nul à La Mosson) et le PSG (0-3 à Montpellier, nul au Parc des Princes), n’ont jamais perdu contre les Montpelliérains lors de l’exercice 2011-2012.
