Zoom sur ces joueurs qui, comme Nicholas Gioacchini, sont à ce jour les uniques représentants de leur pays à avoir porté le maillot du MHSC
Si 3 joueuses américaines ont déjà porté les couleurs du MHSC (Jessica Remmes, Genessee Daughtee et Casey Murphy), aucun représentants du pays de l’Oncle Sam n’avait jusqu’ici enfilé le maillot pailladin au sein de l’équipe fanion masculine. Nicholas Gioacchini est donc un pionnier. Comme lui, plusieurs joueurs ont été à ce jour les seuls représentants de leur pays à avoir porté les couleurs pailladines :
Le plus capé d’entre eux se nomme bien sûr Wilbert Suvrijn (Pays-Bas) Cet infatigable milieu défensif dont le physique impressionnant n’avait d’égal que son volume de jeu et sa sûreté technique, a porté le maillot pailladin à 117 reprises entre 1989 et 1993, participant notamment à l’épopée montpelliéraine en Coupe des coupes lors du fabuleux triptyque PSV Eindhoven, Steaua Bucarest, Manchester United.
Pour l’accompagner au milieu de terrain défensif dans cette équipe virtuelle (qui ne comptera pas de gardien de but), il faut partir en Amérique du Sud et plus précisément au Chili, lieu de naissance de Marco Estrada. Taulier du titre de Champion de France de 2012, ce joueur élégant à la patte gauche soyeuse et à la frappe dévastatrice a disputé 98 matchs avec le MHSC entre 2010 et 2013.
Pour l’aspect plus offensif et créateur, le poste de numéro 10 serait évidemment confié à Aliocha Asanovic. Seul représentant croate à avoir porté le maillot de l’équipe masculine en match officiel, ce meneur de jeu génial, qui a connu une bonne dizaine de clubs durant sa carrière, a porté les couleurs montpelliéraines durant deux saisons au début des années 1990 (49 matchs disputés). Depuis 3 saisons, il a cependant une digne héritière au sein de l’équipe féminine puisque’Iva Landeka, capitaine de l’équipe nationale féminine croate fait briller son sourire, sa technique et sa vision du jeu chaque week-end.
Concernant les milieux excentrés, le côté gauche serait occupé par le Sud-Africain Keagan Dolly (65 matchs joués entre janvier 2017 et juin 2021). Dommage que ce milieu offensif international avec les Bafana-Bafana, ait vu son passage à Montpellier gâché par les blessures.
A droite, place à notre international japonais, Nozomi Hiroyama, éphémère Montpelliérain lors de la saison 2003-2004 (8 rencontres disputées). Son plus grand rival sur l’aile droite serait un certain Il-Lok Yun, milieu de terrain sud-coréen qui a disputé 17 rencontres en un an et demi avec le MHSC avant de quitter le club en juin dernier.
Le secteur défensif est un peu moins fourni en nombre mais il compte un prestigieux capitaine en la personne d’Emir Spahić. Seul représentant bosnien de l’histoire du club, cet intraitable défenseur central fut sans doute l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du MHSC à son poste. L’ancien joueur du FC Séville et du Bayern Leverkusen a enchanté le public héraultais en même temps qu’il a martyrisé les attaquants adverses durant 60 matchs entre l’été 2009 et l'été 2011.
Cette défense virtuelle compterait aussi dans ses rangs Lukas Pokorný, seul représentant tchèque de l’histoire du MHSC avec lequel il a disputé 13 rencontres entre janvier 2017 et janvier 2018. Dernier membre de cette défense à 3, l’ancien monégasque Cédric Mongongu, éphémère montpelliérain lors de la saison 2016-2017, et unique représentant de la République Démocratique du Congo.
Le plus impressionnant reste tout de même la ligne d’attaque. On passera vite sur le représentant péruvien Jean Deza et le Bulgare Nicolaï Todorov, qui n’ont pas réussi à s’imposer à deux époques différentes (24 matchs pour l’un, 33 pour l’autre). On s’attardera plus en revanche sur Lucas Barrios, double champion d’Allemagne et deux fois meilleur buteur de Bundesliga avec Dortmund, qui a brillé durant une saison avec le MHSC en inscrivant 11 buts lors de la saison 2014-2015, alors qu’il était prêté par le Spartak Moscou. Né en Argentine, Lucas a ensuite été naturalisé paraguayen, ce qui lui vaut de faire partie de cette équipe. On pourrait aussi citer Casimir Ninga, lancé en pro au MHSC en 2015 et qui est l'unique représentant tchadien de l'histoire du club.
Les 3 derniers joueurs de cette formation virtuelle sont actuellement au club. Arrivé de Dijon il y a bientôt un an et demi, Stephy Mavididi est devenu à cette occasion le premier joueur anglais à porter le maillot du MHSC. Beni Makouana* est pour sa part le premier joueur congolais à porter le maillot montpelliérain, tandis que Nicholas Gioacchini est donc le 1er représentant américain de notre club. Plutôt pas mal cette équipe non ?
* Morgan Poaty, né à Rodez, a récemment opté pour la nationalité sportive congolaise, bien après son départ du MHSC.
