Les inoubliables soirées parisiennes de Laurent Nicollin | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Les inoubliables soirées parisiennes de Laurent Nicollin

Il y a un peu plus de 10 ans, le 8 août 2009, le MHSC fêtait son retour en Ligue 1 par la réception du PSG à La Mosson. 10 années au cours desquelles, la vie montpelliéraine a été jalonnée de tournants qui, hasard du destin ont souvent eu lieu lors de duels face au PSG. Le Président montpelliérain se souvient

2009-2010 : entrée réussie...

Samedi 8 août 2009. Le public de La Mosson attend ça depuis près de cinq ans. La première affiche pour le retour du club héraultais dans l’élite sera une réception du PSG. Pas encore passé sous pavillon qatari, le club de la capitale contient tout de même dans ses rangs plusieurs grands noms du foot hexagonal de l’époque parmi lesquels Grégory Coupet, Ludovic Giuly, Claude Makélélé et Mamadou Sakho. La Mosson est comble, l’attente teintée d’un mélange de crainte, d’excitation et de bonheur. « Recevoir le Paris-Saint-Germain d’entrée nous avait enlevé toute sorte de pression, se souvient le Président du MHSC. Quand tu reçois une équipe comme celle-là, et encore plus quand tu es promu, ce qui était notre cas à l’époque, tes forces sont décuplées parce que tu sais qu’il y a 9 chances sur 10 pour que tu sortes avec une défaite et zéro point. Si tu les accroches, c’est tout bénef parce qu’au bout du compte, ça fait toujours un point de plus que ce que tu avais prévu sur ton tableau de marche. En fait, la seule pression que nous avions, ce soir-là, c’était d’être à la hauteur de l’événement et les joueurs l’avaient été. » Et comment ! Rapidement réduits à 10 après l’expulsion de Cyril Jeunechamp (33ème), les équipiers de Romain Pitau ont alors tout donné pour tenir le choc et égaliser. Et sur un ultime corner de Younes Belhanda, (qui débutait en Ligue 1 ce jour-là), Emir Spahić, arrivé durant l’intersaison comme recrue phare, catapultait le ballon de la tête au fond des filets et faisait chavirer le public de La Mosson. « Ça fait maintenant quelques années mais c’est vrai que le premier souvenir qui revient, c’est ce but d’Emir à la dernière minute. C’était un grand moment de joie et une belle explosion de La Mosson qui attendait ce retour en L1 depuis cinq saisons. L’ambiance était chaude, les tribunes bien garnies… Avec le recul, on peut dire que ce match et ce but ont été les prémices d’une très belle saison. On venait de remonter, on arrivait avec nos petits souliers et c’est vrai que ce but nous avait lancé. »

...Puis l’europe au bout du chemin

Le lancement était idéal mais que dire de la fin de cette saison et du match retour. Après avoir réalisé un parcours magnifique, avoir battu Marseille, être allé gagner à Lyon et avoir trusté les cinq premières places tout au long de la saison, les hommes de René Girard ont débarqué au Parc des Princes le 15 mai 2010 pour le dernier match de l’exercice 2009-2010 avec pour mission de valider leur ticket pour une qualification européenne tout simplement inespérée 10 mois plus tôt « Ce match était presqu’un aboutissement. Seule une victoire au Parc nous assurait une qualification européenne et nous y étions parvenus, raconte Laurent Nicollin. C’est vrai que Paris n’avait pas fait une très belle saison cette année-là mais nous avions de nombreux absents et, gagner au Parc est toujours un moment fort. » Un but de Lilian Compan et un doublé de Geoffrey Dernis ont ainsi permis au MHSC de décrocher l’impensable dans une soirée de liesse au Parc. La boutade du Président Louis Nicollin qui avait lancé lors de la présentation d’avant-saison « C’est chaud de débuter contre le PSG, mais on ira fêter notre maintien à Paris au dernier match, et pourquoi pas notre qualification pour l’Europe » s’était donc transformée en prophétie. « Etre européen, pour un promu, ce n’est pas commun mais si on l’a été, c’est qu’on le méritait. On n’a pas usurpé ni volé quoi que ce soit, reprend Laurent Nicollin. Nous avions fait une magnifique saison avec tous nos jeunes, les 4-5 grognards qu’on avait recrutés et les joueurs qui avaient participé à la montée l’année précédente. Quand je pense que ‘’Souley’’ (Camara) était déjà-là, c’est un joli clin d’œil aussi. »

2010-2011 : Et Olivier Giroud frappa 3 fois

Une année s’écoule et après avoir décroché le nul lors de la réception du PSG en championnat au match aller (1-1 le 21 octobre 2010), les Montpelliérains réussissent l’exploit d’arracher le match nul au Parc des Princes (2-2, le 13 mars 2011) alors qu’ils étaient menés 2-0 au bout de 13 minutes et réduits à 10 après la pause suite à l’expulsion de Cyril Jeunechamp. Auteur d’un doublé ce soir-là, Olivier Giroud sera aussi au centre de la troisième confrontation entre les deux clubs cette année-là. C’était le 18 janvier 2011, en demi-finale de la Coupe de la Ligue à La Mosson. Au terme d’une lutte acharnée conclue sur un score nul et vierge, les Pailladins avaient réussi à faire plier les Parisiens en fin de prolongation (117e) grâce à un but de l’actuel troisième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, pour finalement s’imposer 1-0 et décrocher leur billet pour le Stade de France. « Déjà, accrocher le PSG au Parc en championnat dans ces conditions-là était une belle preuve de caractère, estime Laurent Nicollin. Ensuite, jouer une finale de coupe, que ce soit de France de la Ligue, est toujours un moment important de la vie d’un club. On avait eu un peu de chance au tirage puisqu’on avait reçu tous nos adversaires au cours de la compétition (l’AC Ajaccio, Lille et le PSG, NDLR), mais il fallait quand même gagner les matchs ! C’était une belle aventure et ce but d’Olivier avait fait se soulever le public de La Mosson. » Et même si le dernier acte fut un peu plus douloureux avec une défaite en finale face à l’OM, L’homme fort du MHSC, préfère retenir le positif de cette épopée. « Vivre une demi-finale à La Mosson en plus contre Paris, ce sont toujours des moments forts. J’espère qu’on en vivra d’autres parce que c’est quand même rare de vivre une demi-finale chez soi. C’était une belle soirée. Malgré la déception logique de la défaite en finale contre l’OM, amener tout ce public pailladin à Paris, avait été le point d’orgue d’une belle saison. »

2011-2012 : joie, titre et amitié

Voici venue l’heure de cette fameuse saison bénite de 2011-2012, conclue par un titre de champion de France. Et là aussi, il fut question du PSG… toute une saison même ! Passé durant l’été sous pavillon qatari, le club de la capitale empile les noms prestigieux, de son gardien jusqu’à la pointe de son attaque en passant par l’incomparable charisme de son directeur sportif Leonardo. Ce Paris de strass et paillettes fait aussi peur sur le terrain. Pour autant, le Montpellier Hérault va résister tout au long de la saison pour obtenir le sacre suprême. Ils étaient pourtant peu nombreux au soir du match aller le 24 septembre 2011 lorsque les Parisiens sont venus s’imposer 3-0 à La Mosson dans les pas d’un Javier Pastore de gala, auteur d’un doublé, à miser sur les chances de titre des équipiers de Rémy Cabella. « De mémoire, l’ampleur du score ne reflétait pas trop la physionomie du match. Je ne pense pas qu’on méritait de prendre 3-0 ce soir-là mais ça montrait aussi la qualité du Paris-Saint-Germain, se souvient Laurent Nicollin…. Et puis il y a ce fameux match retour… » Nous y venons : 5 mois s’écoulent et les deux équipes ne sont séparées que d’un point lorsque le MHSC se présente au Parc des Princes le 19 février 2012. A l’issue d’un match d’anthologie où les Pailladins ont longtemps pensé tenir la victoire (Hoarau n’égalisa qu’à la 88e minute), les équipiers de John Utaka ramenaient le nul de la Capitale (2-2) et montraient qu’ils étaient bien plus que des sparring partners. « Ce match est à mon sens le moment déclencheur où, avec les joueurs et le staff, nous avons montré que nous étions capables d’aller au bout, se remémore Laurent Nicollin. A partir du moment où nous avions su rivaliser chez eux avec notre adversaire direct pour le titre, beaucoup de regards ont changé. Ce match nul à Paris a permis de montrer à certains joueurs et à beaucoup de gens autour du club qu’on pouvait peut-être espérer rêver jusqu’au bout et décrocher ce fameux titre de champion. » Une course poursuite qui s’est finalement terminée par le sacre montpelliérain à Auxerre le 20 mai 2012. « On a livré un beau duel à distance cette-année-là, estime Laurent Nicollin. Ça nous a aussi permis à mon père et moi-même d’entretenir des liens avec Nasser (El Khelaïfi, le Président du PSG) et nous avons pu créer une autre relation avec le Paris-Saint-Germain que celle que nous avions auparavant. Paris est un très grand club, avec des très grands dirigeants dont on pourrait penser qu’il leur serait impossible de se mettre à notre niveau, mais ce n’est pas le cas. Nasser était aussi très ami avec mon père avec qui il avait tissé une très belle relation. On essaie de la perpétuer à chaque fois qu’on se voit. C’est toujours un plaisir de passer du temps ensemble. »

2012-2019 : Défaites et exploits en lettres capitales

Sept ans passés et les duels avec le PSG ont continué… avec quelques moments inévitables où Paris a affirmé sa supériorité et battu le MHSC sans trembler, et d’autres où les Héraultais ont réalisé l’exploit d’accrocher l’ogre parisien comme ce fut le cas en 2014-2015 et 2017-2018 (0-0) ou même de le battre à trois reprises : une fois au Parc des Princes en 2013-2014 en Coupe de France (2-1) et deux fois en championnat : en décembre 2016 (3-0) alors que le club était au plus mal, et bien sûr la saison passée où les Montpelliérains, pourtant menés au score avaient réussi à s’imposer 3-2 grâce à un but de l’inusable Souleymane Camara qui reste dans toutes les mémoires. « Le fait que ‘’Souley’’ marque l’an passé était un symbole très fort, estime Laurent Nicollin. Plus globalement, quand tu bats le Champion de France en titre ou une équipe qui joue la Ligue des Champions, c’est toujours un très grand moment parce que ça semble compliqué au départ car la montagne est haute. Il y a des moments où ça passe, parce que notre motivation est décuplée et qu’eux sont peut-être dans un jour où ils sont un peu moins bien, et d’autres où ça ne passe pas. Jouer contre le PSG, à La Mosson ou au Parc des Princes, qui est pour moi une des plus beaux stades de notre championnat, ce sont toujours des moments particuliers parce que cela permet aussi la mise en lumière de notre club, qui n’a pas très souvent l’opportunité d’être mis en avant. De toute façon, prendre un point contre le PSG est déjà une victoire. » Et si on en prenait (au moins) un ce samedi, comme il y a 10 ans ? 

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