Capitaines de la Paillade : Jean-Christophe Rouvière | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Capitaines de la Paillade : Jean-Christophe Rouvière

Ils ont porté le brassard de capitaine du club. Ils font partie de la belle histoire de la Paillade...
Aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre de Jean-Christophe Rouvière (10 saisons 1993-1999 puis 2001-2005, formé au club)

Formé au club, vous y avez joué 10 saisons, lors de la saison 1998/1999 vous portez le brassard de capitaine, qu'est-ce ça représentait pour vous à l'époque ?
Ça représente comme pour tout capitaine d'abord une fierté de porter le brassard en équipe fanion. J'avais eu l'occasion de le porter tout au long des équipes de jeunes à Montpellier. Déjà de jouer de l'équipe fanion de son club et de sa ville c'est une fierté et de porter le brassard on ne va pas parler de consécration car le mot est fort mais c'est surtout une belle reconnaissance, que ce soit de l'entraîneur qui te donne cette responsabilité et du club qui correspond à tes valeurs.

Justement en parlant de valeurs, être capitaine de la Paillade c'est quoi ?
On nous apprend que ce soit dans l'éducation familiale ou l'éducation du sport puisqu'on y passe beaucoup de temps, de véhiculer toutes les valeurs que t'ont inculqué les différents entraîneurs que tu as pu côtoyer depuis tout jeune dans ce même club et qui t'ont transmis les valeurs de la Paillade. Elles sont naturelles pour nous car on y a baigné dedans donc c'est difficile de les donner. C'est surtout des notions de travail, de respect, de partage, d'amitié et de convivialité qui sont importantes. Être capitaine de la Paillade c'est arriver à retranscrire ces valeurs-là. Être capitaine de joueurs comme Pascal Baills c'était quelque chose de fort. C'est Jean-Louis Gasset qui avait estimé que je pouvais retranscrire au mieux ce qu'il souhaitait au groupe et lui faire remonter à lui le plus honnêtement possible les messages du groupe pour qu'on aille de l'avant. C'est ça être capitaine, c'est être la courroie de liaison entre les joueurs et le staff mais aussi parfois avec la direction. 

Quel est votre meilleur souvenir cette saison-là ?
La naissance de ma fille ! Ça c'est personnel mais forcément c'est ce qui est important pour moi. Après sur le plan sportif, mon meilleur souvenir va être particulier... Ça va être certainement ce match à Marseille qui s'il n'est pas de fait le "meilleur" souvenir mais les 45 premières minutes c'est certainement le souvenir le plus important de ma carrière à Montpellier parce qu'il y avait vraiment quelque chose de fort à la mi-temps.

Vous êtes 7 de cette saison-là à toujours être au club aujourd'hui, vous l'auriez imaginé il y a 20 ans ?
Non mais ce qui ressortait de cette année-là c'est la complicité qu'il pouvait y avoir entre nous tous. Déjà beaucoup de joueurs sortaient du Centre de Formation et avaient grandi ensemble depuis quelques années, il ne faut pas l'oublier c'est quelque chose d'important. Après se projeter 20 ans plus tard non car rien que moi ma trajectoire a été particulière puisque je ne suis revenu qu'il y a peu de temps au club. Après on se sentait très bien dans cette équipe et dans ce club depuis des années. On ne pouvait pas savoir ce qu'on allait devenir mais ce n'est pas illogique parce qu'une vie de groupe comme celle qu'on avait ça ne ment pas. On avait les résultats sportifs mais aussi le bien-être dans la vie de groupe que ça soit avec ceux qui avaient été formés au club mais aussi ceux qui venaient d'ailleurs et qui s'étaient complètement intégrés dans cette mentalité. C'est aussi lié à la culture club avec les anciens qui avait été instaurée par Louis Nicollin et qui perdure avec le Président aujourd'hui. Nous sommes de la même génération avec Laurent Nicollin, on a évolué ensemble en jeunes.

Est-ce qu'il y a des joueurs qui vous ont inspiré dans ce rôle ?
J'ai surtout été marqué jeune. Car quand tu débutes il y a une hiérarchie de laquelle tu es à l'écoute. Michel (Der Zakarian) est quelqu'un qui m'a marqué tout comme Thierry (Laurey) ou (Pascal Baills). Ce sont des joueurs qui m'ont marqué car j'étais à leur écoute. Mais ce n'est pas parce qu'ils étaient capitaines, c'est parce que ce sont des joueurs qui m'ont fait progresser sur le terrain. Que ça soit en m'engueulant ou en me réconfortant ils m'ont fait progresser. Ça c'est important, c'est ça qui marque. Avec Bruno (Carotti) c'était différent, c'était de l'échange.

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