Les ‘‘Galactiques’’ vous saluent bien (Première partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Les ‘‘Galactiques’’ vous saluent bien (Première partie)

Il y a 10 ans, la génération 1990 permettait au MHSC de remporter la 2e Coupe Gambardella de son histoire. Retour sur une aventure extraordinaire avec les acteurs de l’époque.

La vie d’un club formateur est jalonnée d’enfants du club qui marquent son histoire. Et puis, de temps en temps, lorsqu’ils sont plusieurs à briller d’un coup, on appelle ça une génération. A Montpellier, il y a eu celle des Blanc, Baills ou des frères Passi, qui fut le 1er cru maison au milieu des années 80, puis celle des Lefèvre, Carotti, Rouvière ou Bonnissel 15 ans plus tard. Et puis, il y a eu la génération 90. Celle-ci comptait dans ses rangs des noms prestigieux comme Rémy Cabella, Younes Belhanda, Benjamin Stambouli ou Abdelhamid El Kaoutari. Son premier fait d’armes ? Avoir remporté la Coupe Gambardella en 2009. C’était il y a tout juste 10 ans.

TALENT ET ENTRAIDE

L’avantage avec cette génération, c’est qu’elle alimentait les discussions bien avant ce soir de gloire au Stade de France. Invaincue des 14 jusqu’à 18 ans, elle avait même gagné le surnom des ‘‘galactiques’’ dans les coursives de Grammont. « On savait que cette génération avait du potentiel, raconte Bruno Lippini, qui l’a coachée l’année du sacre en Gambardella. Sa première qualité c’était le talent. Quand on a Cabella, Belhanda, Stambouli, El Kaoutari, ça aide. Mais ce qui m’avait le plus marqué chez eux, en plus de l’excellente ambiance collective et de ce plaisir d’être ensemble, c’est cette mentalité de gagneurs avec une capacité à maîtriser les aléas du jeu qui était très surprenante pour leur âge. Ils avaient une grande efficacité dans les zones de vérité offensivement et défensivement. Le travail c’était surtout qu’ils ne se relâchent pas mais ils avaient une telle soif de gagner qu’ils se recadraient eux-même. Notre rôle c’était juste de les garder sur cette dynamique-là. »

Depuis le club turc de Galatasaray où il évolue aujourd’hui, Younes Belhanda se souvient. « Le 1er souvenir qui me vient à l’esprit c’est évidemment le Centre de Formation ; quand je viens d’arriver de chez mes parents, les potes, l’institut… La force de ce groupe c’est d’abord qu’on était des amis mais aussi des compétiteurs. On se connaissait par cœur, on était des jeunes mais on pensait déjà comme des pros et on n’avait qu’un objectif : gagner. Pour moi c’est ce qui a fait la différence. » « On a vécu ensemble de 14 à 18 ans en gardant quasiment le même groupe. La cohésion était superbe, reprend Rémy Cabella. Il n’y a jamais eu de grosse dispute entre nous. » Une osmose qui trouve son écho dans l’entente entre ses cadres talentueux « On avait une génération exceptionnelle car en dehors d’être de bons joueurs je pense qu’on était aussi des bons mecs. On a toujours respecté les coachs, les profs à l’école et c’est pour ça que je pense aussi que nous étions appréciés. Côté terrain, il y avait beaucoup de concurrence mais ça nous a tiré vers le haut. On ne se tirait pas de balle dans le pied mais au contraire on s’entraidait », raconte Jonas Martin. « Regardez Rémy et moi par exemple: Quand je suis arrivé au club, nous étions 3 numéros 10 : Rémy, Benji et moi. Benji est vite passé relayeur et avec Rémy on faisait un match sur 2 au poste de 10. Il jouait dans l’axe à domicile et moi sur un côté et inversement à l’extérieur. On était très proche et même en Gambardella on permutait régulièrement nos positions. »

DE RODEZ AU STADE DE FRANCE

La Coupe Gambardella, nous y voilà. Une compétition couronnée d’un sacre qui a pourtant failli s’achever prématurément lors de l’entrée en lice, à Rodez, en plein cœur du mois de décembre. « On perdait 1-0 à la mi-temps on s’est fait recadrer par le coach », raconte Cabella. « Recadrer tu dis ? Le coach nous est rentré dedans c’était du jamais vu, répond Abdelhamid El Kaoutari. Il avait remis tout le monde en place et après on a tout donné. Même Serge Delmas (alors Directeur du Centre de Formation) était descendu. » « On s’était fait remonter les bretelles à la mi-temps mais c’était logique, se souvient Fodé Koita. J’avais joué surclassé l’année précédente avec la génération 89 des Mapou Yanga-Mbiwa et Karim Aït-Fana et on s’était fait sortir par Lyon la Duchère. On sentait ce spectre et ils ne voulaient pas que ça se reproduise. » Heureusement, l’après-midi s’était bien terminée avec une victoire 3-1 grâce notamment à un penalty de Martin et un coup-franc victorieux de Cabella : « Après nous avoir passé un savon, le coach et M. Delmas nous ont dit que si on gagnait, on ne s’en souviendrait pas, rigole Jonas ; mais croyez-moi on s’en souvient encore ! « ça les a sûrement réveillés et, à partir de là, ça a été un sans-faute, conclut Bruno Lippini sur le sujet. C’est d’ailleurs le seul but que nous avons pris sur les 8 matchs de cette compétition. »
La suite fut en effet un sans-faute. 6-0 à Brive en 32e de finale, victoire 1-0 à Monaco en 16e - « notre match le plus abouti » dixit Lippini - 3-0 à domicile contre Châteauroux en 8e, 2-0 à Niort en quart, succès contre Le Havre en demie (2-0), tout s’est déroulé presque comme dans un rêve. « On était vraiment serein, raconte Jonathan Ligali. Dès qu’il y avait un tirage, on sortait de l’entraînement, on regardait nos téléphones et dès qu’on voyait l’identité de notre adversaire on chantait déjà qu’on était au tour suivant. »

Au rayon des anecdotes, Rémy Cabella se souvient de cette sensation géniale à quelques secondes de la fin de la demi-finale où « on réalise qu’on va aller au Stade de France » Abdé se remémore dans un grand éclat de rire cette rencontre où « Fodé tournait de l’œil tellement il avait couru. Jamais je ne l’avais vu courir autant. Au début j’ai eu peur mais après, qu’est-ce qu’on en a ri… » « Quand on prend le bus pour rentrer à Montpellier, Lyon joue encore, se souvient Younes Belhanda et quand on apprend que c’est Nantes qui est passé on se dit ‘’cette fois ça va le faire’’. C’était mal de penser ça avec le recul. On pouvait parfois paraître un peu prétentieux mais pas du tout. C’est juste qu’on était sûr de notre force. » « Lyon avait une grosse génération avec Lacazette, Grenier, Belfodil, Lopes dans les buts donc on était content qu’ils soient éliminés et on s’est mis à chanter qu’on était champion, reprend Jonas Martin. Le coach ne nous a rien dit car on faisait pareil avant et après chaque victoire depuis le début, sinon, il nous aurait sans doute engueulés.»

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