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Les mille et une vies de Lucas Barrios

Formé en Argentine, passé par le Mexique, le Chili, l’Allemagne, la Chine, la Russie et la France, le buteur paraguayen du MHSC raconte son tour du monde du foot. Avec passion et humilité

Portrait - L1

Il y a des parcours passionnants à raconter… Et celui de Lucas Barrios en est-un... un parcours couleurs football, saupoudré d’aventures humaines et jalonné de buts. Logique pour un attaquant de classe internationale comme lui qui a tout de même remporté 2 fois le championnat d’Allemagne avec Dortmund.
Né à Buenos Aires en Argentine, Lucas a débuté le foot sur un potrero (terrains de quartier en Argentine). Repéré à 13 ans par Huracan, il est jugé trop petit et n’est pas conservé… Et c’est à Argentinos Juniors, club formateur qui a notamment vu éclore Maradona, Cambiasso, Redondo, Sorin, ou Riquelme que Lucas dispute son premier match chez les pros. « J’avais 16 ans, se souvient-il, et lors de mon 2e match, je me suis retrouvé titulaire et j’ai inscrit un but.»
La suite de son parcours le mènera à Tigre (son club de coeur à Buenos Aires), une première fois au Chili puis Mexique… Et c’est finalement à Colo-Colo au Chilli que Lucas Barrios a explosé au grand jour : « J’avais de super pourvoyeurs de ballons à mes côtés ce qui est important pour un avant-centre. Je marquais quasiment un but par match, raconte-t-il. Aujourd’hui, je peux dire que Colo Colo c’est ma ‘’maison’’. C’est un grand club d’Amérique du Sud.»
Ses statistiques impressionnantes (37 buts en 38 matchs), lui permettent de remporter le soulier d’or (trophée du meilleur buteur mondial) en 2008 et lui ouvrent les portes des grands clubs européens. Pisté par Valence et Séville notamment, il choisit finalement l’Allemagne et le Borussia Dortmund. « Le coach, Jurgen Klopp a vraiment insisté pour que je les rejoigne et je pense que c’est la meilleure décision que je pouvais prendre car j’y ai connu des moments fabuleux. » Dans la Rhur, il décroche deux championnats (2011, 2012), une coupe d’Allemagne et affole les compteurs avec 39 buts en 83 matches de Bundesliga. « J’ai beaucoup marqué même si, comme ici à Montpellier, cela a été difficile durant les deux ou trois premiers mois, se souvient-il. J’ai eu besoin de m’adapter. » Son meilleur souvenir avec Dortmund ? « Le jour où nous avons été champions en gagnant un match décisif 2-0 contre Nuremberg. On devait gagner pour être champion car le Baryern Munich était juste derrière nous. J’ai mis le 1er but et Robert Lewandowski le second. Cela faisait 8 ans que le Borussia n’avait pas été champion. Gagner des matchs importants en Champion’s league ou en Europa League  sont aussi des souvenirs qui restent gravés dans ma mémoire. »


Et puis arrive l’été 2012. A la surprise quasi-générale, Lucas Barrios choisit de quitter l’Allemagne pour rejoindre la Chine et le club de Gangzhou, entraîné à l’époque par un certain Marcello Lippi. « Je remercierai toujours le club d’être venu me chercher dans un moment difficile de ma carrière, souligne Lucas Barrios. Je m’étais blessé lors de la Copa América avec le Paraguay, Lewandoski marquait but sur but à Dortmund et moi je ne jouais pratiquement plus... Pourtant j’avais resigné avec le BVB deux mois avant. Les Chinois m’ont fait une première offre que j’ai refusée, une deuxième et j’ai finalement accepté à leur troisième quand j’ai su qu’ils faisaient venir Marcelo Lippi comme entraîneur et d’autres joueurs étrangers importants. Il y avait un projet intéressant, enthousiasmant même au début, mais  une fois sur place, j’ai été confronté à un football totalement différent, et une vie de tous les jours difficile, reconnait-il. Cependant, avoir connu une expérience dans une partie du monde totalement différente à ce qu’on peut vivre ici était très intêressant.  »
Le décalage avec la vie occidentale et l’éloignement familial poussent finalement Lucas à quitter la Chine un an seulement après son arrivée, direction le Spartak Moscou, en Russie. « Un très bon championnat avec 4 ou 5 équipes très fortes : le CSKA, le Zénit, le Spartak, le Lokomotiv et le Dynamo... » et puis arrive la proposition montpelliéraine, l’été dernier. « J’ai décidé de venir ici car je voulais découvrir le championnat français, explique-t-il. J’avais la possibilité de revenir en Allemagne mais les clubs intéressés me faisaient attendre alors que Montpellier avait l’air bien décidé. De plus, le coach Rolland Courbis a été persuasif. Il m’a convaincu de venir et je ne regrette pas mon choix ». En outre, le MHSC a pu compter sur un allier de poids en la personne de l’ancien montpelliérain Tino Costa, qui était alors son coéquipier au Spartak. « Il m’a dit que je pouvais venir ici sans me soucier de quoi que ce soit. »
Si les premiers mois ont été difficiles, Lucas assure n’avoir jamais douté : « Au début, je n’étais pas bien physiquement et j’ai dû faire beaucoup d’efforts avec le staff pour revenir à mon niveau, explique-t-il. Les premiers mois ont été compliqués, j’ai été critiqué mais cela m’a rendu plus fort et m’a fait avancer. De plus,  Montpellier m’a fait confiance et il fallait que je renvoie l’ascenseur, notamment en marquant des buts. »


Un temps annoncé sur le départ, Lucas a connu un déclic lors du match aller à Rennes. Buteur ce soir-là, il enchaîne les buts depuis (11 au total), et son influence dans le jeu est indéniable. Plus qu’un simple pivot capable de garder le ballon, il sait aussi mettre ses coéquipiers dans de bonnes conditions grâce à son jeu en remises et en déviations.
Huit mois après son arrivée en France, il s’est en tout cas bien adapté à son nouveau club, ainsi qu’à la Ligue 1. « C’est un très bon championnat où il y a beaucoup de duels et peu d’espaces, souligne cet admirateur de Gabriel Batistuta. Concernant le MHSC, c’est un club familial comme on avait pu me le dire. Chaque fois que j’ai eu besoin du club, le club a été là pour moi. Concernant le groupe, il est uni et il croit en ce que propose le coach sur le terrain. Si on est en bonne position au classement, on le doit aussi à ça On peut réussir de bonnes choses tous ensemble. »
Nouvelle étape ce soir face à Rennes, pour l’avant-dernière sortie des Pailladins à La Mosson « Ce sera un match difficile. J’espère que nous pourrons remporter les 3 points comme on l’avait fait au match aller, explique l’international paraguayen (de par sa mère) qui a déjà disputé une Coupe du Monde avec sa sélection et pourrait peut-être disputer la Copa América cet été. Il nous reste des matchs difficiles mais on va se battre jusqu’au bout, conclut-il. Sur le plan personnel, j’espère marquer une paire de buts de plus afin d’aider l’équipe et si je n’y arrive pas, au moins faire des passes décisives. Peu importe qui marque, du moment qu’on arrive à quelque-chose de bien au final ». Il est comme ça Lucas… Buteur mais aussi altruiste. L’apanage des grands....

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