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Marina Makanza, le vent du renouveau

Arrivée cet été au MHSC après 3 saisons en Allemagne, l’Internationale tricolore est un des fers de lance de l’équipe féminine du MHSC qui reçoit Lyon ce dimanche à La Mosson (15h30) pour le choc de la 10e journée.

Sur son aile, elle aime mettre ses adversaires dans le vent pour centrer vers ses coéquipières de l’attaque. Rien d’étonnant dans ces conditions qu’elle ait grandi dans un quartier nommé « Mistral » à Grenoble. Mais le temps d’une interview, Marina Makanza a accepté de se poser pour livrer ses impressions et revenir sur une carrière déjà bien remplie.
Marina Makanza (22 ans) a donc grandi à Grenoble. C’est là-bas qu’elle a tapé ses premiers ballons avec son frère aîné. Pour elle, au départ, le foot c’était ça : Le frangin, la rigolade et les copains. « Au début je ne voulais pas jouer avec les filles car tous mes potes jouaient avec les garçons », rigole-t-elle. Un essai finira par la convaincre et Marina rejoindra finalement la section féminine du Grenoble Foot 38 avant de rallier le club de Claix, pensionnaire de D2, voisin de quelques kilomètres.
S’en suit une belle ascension. Repérée par la FFF, elle intègre ensuite le CNFE Clairefontaine et y côtoie la génération 1991 où figure notamment Kelly Gadea sa coéquipière au MHSC. Mais avant de la retrouver dans l’Hérault, Marina Makanza a aussi fait équipe avec Kelly du côté de Saint-Etienne, son premier club de D1, qu’elle a rejoint en 2008. « L’ASSE avait un bon projet qui était de faire une grosse équipe avec des jeunes, explique-t-elle. Je connaissais beaucoup de joueuses de l’effectif, alors j’ai foncé ». Deux saisons plus tard, Marina décide de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Dans la foulée de la Coupe du Monde des moins de 20 ans disputée avec l’équipe de France en Allemagne, un agent lui propose de franchir le Rhin… Après avoir quelque peu hésité, elle finit par accepter. Direction Fribourg. Un choix surprenant et courageux quand on a à peine 19 ans mais qu’elle ne regrette absolument pas : « Fribourg venait de descendre en D2 et visait la remontée immédiate. J'ai d'abord signé un an, et j’y suis resté trois ans. Ça correspondait à ce que je recherchais ».
Bienvenue en Allemagne donc… Son foot féminin ultra développé, ses stades pleins… Mais aussi la découverte d’une nouvelle culture et de cette langue de Goethe pas toujours facile à apprivoiser. « Ça a été dur au début, sourit Marina. Au départ j'ai un peu esquivé les cours d'allemand, mais je me suis vite rendue compte que c'était indispensable. » Côté rectangle vert, c’est aussi l’apprentissage vitesse grand V. Après une année en D2, elle découvre la Bundesliga et ses clubs bardés de titres et de stars que sont Wolfsbourg, Francfort ou Potsdam. « C'était une belle expérience, raconte la néo-Montpelliéraine. En Allemagne, le championnat est très physique, très serré aussi. On ne calcule pas trop, il y a beaucoup de contre-attaques et cela correspond à mon jeu, sans parler de l'engouement dans les stades qui est très important. ».
Mais en juin dernier, Marina Makanza « avait besoin d'un nouveau défi » comme elle le dit sans détour. La voilà donc qui débarque à Montpellier. « Le MHSC entame un nouveau cycle avec un nouvel entraîneur, un nouveau projet et l’idée d’en faire partie m’a tout de suite plu, souligne-t-elle. J’ai eu de bons échos du MHSC et je ne suis absolument pas déçue. C'est un club pro avec de bonnes installations, on ne manque de rien. Quant à la ville c'est vraiment un super cadre de vie. »
Joueuse de couloir vive et rapide qui « aime percuter, marquer et faire marquer », Marina Makanza réalise un début de saison plus que positif avec 4 buts en 8 matchs. Absente lors du dernier match face à Muret pour cause de blessure, l’attaquante montpelliéraine devrait faire son retour dans le groupe pour le choc face à Lyon dimanche à La Mosson. Une rencontre et globalement un début de saison sur lesquels Marina Makanza porte un regard emprunt d’une grande maturité. « On part sur un nouveau cycle, nous avons un bon groupe et il faut un peu de temps pour trouver l'équilibre, explique-t-elle. Par rapport aux équipes comme Paris, Lyon où Juvisy qui évoluent ensemble depuis plusieurs années il est certain que nous avons un temps de retard, mais avec le temps et le travail, je suis persuadée que l’on pourra mieux rivaliser avec ces équipes-là dans un avenir proche. Concernant L’OL, c’est une très bonne équipe mais sur un match, je suis persuadée qu’on peut faire un bon résultat », ajoute-t-elle avant de conclure : « De toute façon, Je suis là pour un projet, pas seulement pour un an. Mon seul objectif c'est de donner le meilleur de moi-même à chaque fois que je rentre sur le terrain. » Du quartier Mistral au vent de La Mosson, la tornade Makanza est bien décidée à faire des ravages…
 

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