Le Montpellier Hérault a quitté le Kansas ce mercredi midi (19h heure française) après presque 4 jours de préparations ponctué par la victoire des hommes de René Girard contre le Sporting Kansas City (3-0). L'heure d'un petit bilan de ce séjour au "coeur de l'Amérique" avec le coach pailladin.
René, comment s’est passé votre séjour à Kansas City ?
C’est un coin qu’on ne connaissait pas et qu’on a donc découvert durant cette première moitié de séjour. On l’a découvert sur le plan sportif, avec des gens qui s’investissent à fond dans ce qu’ils font, dans toutes les strates du club. Il y a des installations remarquables et on a été accueillis et choyés au-delà de toutes nos espérances. Les gens du Sporting ont tout mis en œuvre pour qu’on travaille dans les meilleures conditions possibles. C’est tout à leur honneur, merci Kansas City, Chris Wyche tout particulièrement et le personnel du club qui nous a chaperonnés durant 4 jours.
Es-tu satisfait du travail effectué par le groupe durant cette période de préparation ?
C’est vrai qu’il a fait très chaud, inhabituellement chaud à cette période de l’année selon les gens de Kansas City. On a frôlé les 40°C, même plus. Mais en se levant tôt, avec une bonne gestions des choses par notre staff ainsi que des installations sur place où tout est réuni pour que cela se passe bien malgré tout, cela a été nikel. Glace, froid pour la récupération, pelouse et terrains, c’est le « must » on peut dire. Quand on dit que les Etats-Unis ne sont pas une terre de foot… Alors peut être que le football n’est pas le sport numéro 1 ici, mais en France on peut prendre exemple sur beaucoup de choses que l’on trouve ici, à commencer par le professionnalisme qui transpire de partout et chez tout le monde.
Qu’as-tu retiré de la victoire de ton équipe face à Kansas 3-0 lors du match amical dans la nuit de mardi à mercredi ?
Comme je le dis aux garçons depuis le début : le match face à Lyon en bout de séjour ici, c’est un Trophée qui est important. Mais sans plus. D’une manière générale, on se prépare sans trop tenir compte des matchs amicaux même s’il est vrai que le match de samedi est officiel. On sent cependant que petit à petit on monte en puissance, qu’on est en train d’avancer. Il n’y a pas eu de pépins physiques jusqu’à présent, le groupe est compact. C’est vrai qu’on a dû laisser Garry Bocaly à la maison sur blessure, et c’est toujours embêtant de devoir se priver d’un joueur comme ça. Mais pour l’instant le séjour est positif. On donne du temps de jeu à tout le monde et il y a beaucoup de sérieux et beaucoup de rigueur dans ce qu’on fait. Tout le monde est à l’écoute et les quatre nouveaux joueurs arrivés à l’intersaison s’intègrent à merveille. Il faut continuer de bosser dans ce sens.
Comment vont s’organiser les prochains jours à New York ?
On est arrivé ce mercredi en milieu d’après-midi heure locale et on est allé faire un footing de décrassage à Central Park directement après avoir déposé nos affaires à l'hôtel. Car il faut ce soucier de la récupération, déjà. Puis on va commencer à rentrer dans une configuration beaucoup plus de « compétition » puisqu’on n’aura que 18 joueurs possibles sur la feuille de match samedi contre Lyon. On va essayer de mettre en place l’équipe la plus compétitive possible pour ce Trophée, en tenant compte de la forme du moment des uns et des autres. Mais pour en revenir aux journées qui arrivent : jeudi et vendredi matin nous allons nous entraîner au stade des Red Bulls puis samedi on va se replonger dans la compétition, avec un trophée qui a son importance.
