Les dirigeants Montpelliérains ont confirmé officiellement leur décision de faire appel de la décision de la FFF de valider la victoire de l’Olympique Lyonnais suite à la séance de tir aux buts litigieuse qui a ponctué la demi finale de coupe de France à Sussargues le 12 Mai dernier.
Outre la validité irréfutable du tir au but refusé à Rumi Utsugi , il est en effet difficilement compréhensible que la commission "Lois du jeu- Appels" de la FFF ait statué sur l’irrecevabilité des réserves posées par le MHSC alors même que Jean Michel Aulas auprès de Laurent Nicollin et Noël Le Graet auprès de Louis Nicollin avaient validé la possibilité de rejouer cette rencontre pour préserver l’éthique sportive.
Face à ces atermoiements, concernant un fait de jeu pourtant limpide dans l’application des règles, il est obligé de se poser beaucoup de questions quant au sérieux de l’organisation du football féminin de haut niveau en France. Le MHSC a su être précurseur dans le développement de sa section féminine, fort de ses deux titres nationaux en 2004, 2005, de ses 3 coupes de France 2006,2007 et 2009 et de ses nombreuses joueuses internationales, le club pensait être mieux considéré et traité de façon équitable. Alors que le football féminin est actuellement en plein essor, à la suite de cette décision le MHSC réfléchit néanmoins à sa future implication dans sa section féminine et se questionne sur le traitement d’une affaire semblable lors de la coupe de France Masculine.
