Un feu d’artifices… Voilà en trois mots comment qualifier la brillante prestation des héraultais ce dimanche à La Mosson contre Rennes. Du jeu, des occasions, des buts et une éclatante victoire 4-0… Que demander de mieux ? Une place de leader peut-être ? Et bien, elle est là… En forme de bonus certes anecdotique mais elle est là quand même !
Une semaine après leur succès chez le champion de France lillois, les Pailladins étaient pourtant attendus au tournant… et la venue du Stade Rennais, meilleure attaque du championnat constituait un sacré test.
D’entrée, les équipiers de Garry Bocaly mettaient le pied sur le ballon. Avec volonté et maîtrise, les Pailladins plaçaient d’entrée les Bretons sous pression. Un centre repoussé de Bédimo (3e), une énorme occasion pour Giroud (5e) ; le ton était donné. Le temps de régler la mire et les Montpelliérains trouvaient finalement l’ouverture à la 29e minute. Bien lancé dans l’axe, Bocaly était fauché dans la surface… Belhanda ne tremblait pas pour transformer le penalty (1-0, 29e). Cette ouverture du score avait ensuite le mérite de libérer les Héraultais qui auraient même pu doubler la mise avant le repos, d’abord par Utaka (42e) puis par Dernis (43e).
Au retour des vestiaires, la chaleur accablante qui s’abattait sur La Mosson n’avait pas d’emprise sur des Pailladins en état de grâce. Témoin à la 53e minute lorsque Dernis, quasiment arrêté, enroulait une frappe merveilleuse dans le petit filet de Costil (2-0, 53e)… Et que dire de la suite ? Dans une soirée tout simplement parfaite, Souleymane Camara, entré en jeu 6 minutes plus tôt, réalisait un slalom parfait entre 5 défenseurs avant de tromper Costil (3-0, 71e). L’attaquant Sénégalais réalisait même le doublé à 4 minutes du coup de sifflet final en envoyant un missile au fond des filets Bretons (4-0, 86e).
Ce soir, le MHSC et ses supporters sont comblés : 3 matchs, 3 victoires, meilleure attaque du championnat, et une place, certes anecdotique de leader provisoire. Bien sûr, au bout de trois journées, ne comptez sur personne au MHSC pour s’enflammer : la saison est encore longue. Mais comme le dit René Girard, « ce qui est pris n’est plus à prendre ». Et du bonheur, le public montpelliérain en a pris ce soir. Pourvu que ça dure…
