Formé au club, Jamel Saihi, s'installe peu à peu dans le onze de départ de René Girard. Le milieu de terrain, né à Montpellier, livre ses impressions avant le périlleux déplacement du MHSC à Lyon.
Jamel, se déplacer à Lyon en leader... C'est quand même quelque chose...
Oui, on fait un début de saison en fanfare. 3 matchs, 3 victoires, meilleure attaque, meilleure défense, c'est bien. Mais il faut garder les pieds sur terre et ne pas oublier d'où on vient. On se souvient tous de notre fin de saison dernière même si on est passé à autre chose. On va donc essayer de faire un match solide afin de ramener un résultat positif de Lyon que ce soit un match nul ou une victoire.
Cette fin de saison est-elle toujours dans vos esprits ?
On est passé à autre chose et on se concentre sur cette saison. On a vraiment un groupe de qualité, du monde et des bons jeunes. On a tous les ingrédients pour nous épanouir. Après, on sait qu'une saison est très longue et qu'il ne faudra pas se relâcher. Quand on va avoir un passage à vide, c'est là qu'il faudra se serrer les coudes. On va essayer de ne pas renouveler les erreurs de la saison passée.
Croyez vous pouvoir rivaliser avec l'Olympique Lyonnais ?
Bien sur que l'on peut rivaliser. Lyon est prenable à condition de faire une très grosse prestation collective. On se fait plaisir sur le terrain, on récupère ensemble et on est plutôt réaliste offensivement comme le démontre nos prestations à la Mosson où l'on a marqué beaucoup de buts. On se déplace à Gerland pour faire un gros match mais ça passera par beaucoup d'efforts... Quand on goute à la victoire, on ne veut pas que ça s'arrête.
Toi qui a été formé à Montpellier. Que penses tu de tous les jeunes internationaux montpelliérains ?
C'est vrai qu'il y a trois ans, on jouait en Ligue 2 et qu'aujourd'hui, nous avons le 14e budget de Ligue 1 il me semble. Nous possédons quand même quelques internationaux. Il y a les espoirs, ceux qui jouent pour des nations étrangères... C'est une belle vitrine et une belle consécration pour le club... Il ne manque plus que des Internationaux français.
A titre personnel, songes-tu à l'équipe nationale de Tunisie ?
La liste est dévoilée samedi. Je fais mes matchs, je bosse et si je suis bon ça se saura en Tunisie et je serai peut être appelé. Dans un premier temps, je dois être bon avec mon club. Si d'aventure, je suis appelé ça sera du bonus et du bonheur.
