1er mai : Mardi soir. Fête du travail à La Mosson. Place donc aux Savoyards d’Evian TG. Après un début de rencontre maitrisé, les Pailladins ouvrent le score sur un penalty de Belhanda (1-0, 41e). Une joie de courte durée puisque Khalenberg égalisait dans la foulée (44e). En seconde période, après que les visiteurs aient pris l’avantage par Bérigaud (1-2, 69e), Giroud arrachait l’égalisation (2-2, 86e). Fini pensait-on. Sauf que dans le temps additionnel, Rémy Cabella obtenait un penalty légitime pour une faute de Cambon dans la surface. S’en suivit une altercation qui aboutit aux expulsions de Mongongu et de Belhanda. Après de longues minutes de palabres, Souleymane Camara avait enfin l’autorisation de tirer son penalty. Malheureusement sa tentative était détournée par le portier Evianais Andersen.
7 mai : La semaine médiatique a été agitée. Pour mettre fin à des rumeurs en tous genre et conforter son fauteuil de leader, le MHSC doit réaliser un gros match sur la pelouse de Rennes. Ce sera chose faite. Au terme d’une prestation aboutie, Camara et Cabella offrent aux Héraultais un succès primordial dans la course au titre.
13 mai : Dernière sortie à domicile. Affiche de gala au program
me : Le MHSC reçoit Lille, champion de France en titre au Stade de La Mosson. En cas de succès, les Nordistes reviendraient dans la course au titre. Dans le cas contraire, les hommes de Rudi Garcia seraient définitivement écartés de la course au titre. Dans un Stade de La Mosson à guichets fermés et chauffé à blanc, l’ambiance est bouillante. Electrique aussi. Le match s’apparente à une vraie partie d’échecs où les deux équipes se répondent par le jeu. 0-0 à la pause. La Mosson est plongée dans la nuit durant le repos. A la reprise, quelques minutes après l’horaire initialement prévu, Lille accentue sa domination territoriale mais 
les occasions les plus nettes sont montpelliéraines. Les minutes s’égrènent. L’entraîneur nordiste sait qu’il doit l’emporter et fait entrer tous ses atouts offensifs au risque de tout perdre. La pression est insoutenable. Dernier contre, dernier ballon. Sur un dégagement de Vitorino Hilton, Olivier Giroud file seul au but, résiste à la charge de Chedjou et centre vers Aït-Fana qui offre la victoire au MHSC dans le temps additionnel (1-0). Dans une ambiance indescriptible, La Mosson et la Place de la Comédie s’embrasent. Les données sont simples. Désormais assuré d’une qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions, le MHSC n’a besoin que d’un match nul lors du dernier match à Auxerre pour être sacré champion de France, et ce quel que soit le résultat du PSG.
14 mai : Le MHSC est à l’honneur lors des Trophées UNFP : Younes Belhanda obtient le trophée du meilleur espoir de Ligue 1 et l’oscar du plus beau but de la saison, René Girard est désigné meilleur entraîneur de L1 tandis qu’Olivier Giroud, Younes Belhanda, Vitorino Hilton et Henri Bedimo font partie de l’équipe type de la saison.
16 mai : Younes Belhanda reçoit le trophée Marc-Vivien-Foé de meilleur joueur africain de Ligue 1 décerné par RFI et France Ô.
20 mai : Un dimanche soir à Auxerre. Dernier acte. Les données sont simples. En cas de victoire ou de partage des points en Bourgougne, le MHSC est assuré de décrocher son premier titre de champion de France. En cas de défaite, il lui faudra espérer que le PSG ne s’impose pas à Lorient. Paris est rapidement mené au score à Lorient, Montpellier aussi. La tension est à son comble. Puis, sur un centre de Camara, Utaka égalise peu après la demi-heure (1-1, 33e). Au moment de retourner aux vestiaires, le MHSC est virtuellement champion. Puis, tout s’anime. Au retour des vestiaires, un nouveau rebondissement allait jalonner cette rencontre pas comme les autres. A la suite de divers jets de projectiles venus de la tribune de certains supporters auxerrois, l’arbitre décidait d’interrompre la partie. Après 10 minutes d’interruption, le football reprenait ses droits. Le temps de retrouver ses marques et Olivier Giroud était tout près d’inscrire le but libérateur (53e). Peu à peu, la crispation s’installait. Elle redoublait même lorsque Paris reprenait 
l’avantage à Lorient. Elle atteint même son paroxisme lorsque le match était à nouveau interrompu suite à de nouveaux jets de projectiles des supporters bourguignons. Une fois la tribune incriminée enfin évacuée, il restait alors 20 minutes à jouer. Proprement surréaliste, impensable même de jouer le titre dans des conditions aussi délétères. Fort heureusement, cette équipe du MHSC a du caractère, de la Moelle. Assez pour faire fi de la bêtise humaine et aller chercher ce titre qu’elle méritait tant. Et il ne lui fallut que 2 minutes après cette énième reprise pour qu’Utaka pivote et envoie les supporters montpelliérains au paradis. Un but magnifique qui parachève un succès historique.
21 mai : La nuit a été longue est belle. Le peuple montpelliérain se réveille avec des étoiles plein les yeux et le 1er titre de champion de France dans la poche. Après un passage à France 3 à midi, les joueurs défilent ensuite à travers la ville dans un bus à impériale devant un public nombreux et conquis. Sur les coups de 19h, l’équipe monte sur le podium sur une place de la Comédie noire de monde. Puis vient le moment magique. Le capitaine montpelliérain Mapou 
Yanga-Mbiwa brandit le Trophée du sacre devant une foule en délire. Cette fois ce n’est plus un rêve. Le MHSC est champion de France 2012. Un moment magique pour l’éternité. Le livre magique de cette saison exceptionnelle se ferme. Merci à tous !
