La série "Génération 90', Mention Gambardella" touche bientôt à sa fin sur mhscfoot.com et pour l'avant-dernier portrait c'est Jonas Martin qui s'est plié à l'exercice.
Nom : Martin
Prénom : Jonas
Naissance : 9 avril 1990 à Besançon
Signe astrologique : bélier
Poste : Milieu de terrain
Au MHSC depuis : 2004
Quand il arrive à l'entraînement vous ne pouvez pas le louper... Démarche chaloupée, Jonas Martin se livre tous les jours à un drôle de rituel : Rétroviseur, fenêtre de la salle de presse, puis à nouveau rétroviseur, le jeune milieu de terrain montpelliérain vérifie que son joli minois est toujours le même. Narcissique ? Pas vraiment. Prétentieux ? Encore moins. Juste un besoin de se rassurer peut-être... Car sous ses airs de "bad boy", Jonas est en réalité un garçon terriblement attachant.
Né à Besançon il y a 20 ans, Jonas a passé son enfance dans un petit village de Haute-Saône avant de migrer vers le Sud. C'est à Nîmes que la famille Martin pose ses valises alors que Jo a 10 ans. Quatre ans plu
s tard, il franchit le Vidourle, seul cette fois, et intègre le Centre de Formation du Montpellier Hérault SC : "Mes parents ont préféré que je reste proche d'eux car ils savaient que ça allait être difficile. Quand on a un coup dur, ça fait du bien de savoir que les proches sont là".
Même si ses parents ont toujours insisté pour que Jonas privilégie les études au sport, ils ne sont jamais allés contre les certitudes de leur fiston. "La famille c'est la base, c'est pour eux que je me bats et que je fais tout ça", explique Jo. C'est d'ailleurs vers eux que se sont tournées ses premières pensées au moment de fouler la pelouse du Stade de La Mosson pour la première fois. C'était le 25 septembre dernier, vers 20h39. Le MHSC recevait Arles-Avignon et René Girard lançait dans le grand bain un certain n°28... "Quand le public a scandé mon nom ça m'a fait chaud au coeur, se souvient Jonas. C'était très important pour moi que ma famille voit mon rêve se concrétiser, c'était vraiment une grande fierté. J'ai vraiment réalisé à la fin du match en lisant les SMS de mes amis mais aussi de leurs parents".
La famille c'est aussi la génération Gambardella et plus particulièrement Benjamin Stambouli et Teddy Mézague. A eux trois ils forment un trio de choc. Des six années passées au Centre de Formation, Jonas n'en garde que d'excellents souvenirs : "Depuis notre arrivée on nous appelait les Galactiques c
ar on gagnait tout ! Jusqu'à 18 ans on n'a pas perdu un seul match. Il n'y avait pas de clan, tout le monde était sur la même longueur d'onde, c'est vraiment ce qui a fait la force de notre équipe".
Une force qui les a menée jusqu'a la finale de la Coupe Gambardella en 2009. Une finale gagnée qui a permis à la génération 90' de graver son nom dans l'histoire du MHSC. Comme chaque membre de cette génération dorée, Jonas garde en tête un moment en particulier et quand il en parle c'est toujours au présent : "Il reste 5 minutes de jeu, on se regarde avec Rémy (Cabella), on a les larmes aux yeux et on se dit qu'on est champion devant 70 000 personnes".
Des sensations que le jeune milieu de terrain espère retrouver le plus vite possible. Bélier, le garçon est plutôt du genre fonceur : "Quand j'étais petit je voulais être gagneur de sous ! " Très sportif, il aurait pu envisager une carrière de militaire ou de pompier mais avait toujours le rêve d'être footballeur professionnel : "Je me faisais des films. C'était toujours dans un coin de ma tête". De la fiction à la réalité il n'y a qu'un pas, que Jonas a franchi en signant son premier contrat pro avec son club formateur.
Son intégration a été scellée cet été, à Mende, sur l'air de Petite Marie de Francis Cabrel, "une étape obligée". Scellée comme une certaine dent en pivot qui continue à faire jaser chez les jeunes. "J'avais une fausse dent car je me l'étais cassée en prenant un ballon. Le pivot n'arrêtait pas de tomber. L'an dernier on a été obligé d'arrêter un entraînement parce que je l'avais perdu... Elle a beaucoup voyagé mais maintenant c'est réglé", explique Jonas, très heureux d'avoir retrouvé son "beau sourire".
Si ses coéquipiers n'ont pas hésité à balancer quelques dossiers pour préparer son interview, Jonas ne souhaite pas tacler l'un d'entre eux. Par contre il souhaite placer une petite dédicace à son cousin Rodney. Chose promise, chose due. Quand on lui donne le pouvoir de se mettre dans la peau de l'un des joueurs c'est vers Laurent Pionnier que son choix se tourne : "pour voir comment se passe une journée avec sa famille, comment il gère son restaurant et plus généralement comment il voit les choses avec le recul".
Le "Brad Pitt" du MHSC a encore plein de rêves dans ses beaux yeux bleus et il sait que "Quand on veut, on peut". Il a même tatoué sa devise autour du poignet pour ne jamais l'oublier : "On n'a rien sans rien, il faut toujours travailler pour y arriver. Il faut s'accrocher". Et à force de travail et de volonté, nul ne doute que vous entendrez bientôt parler de Jonas Martin et pas seulement en regardant dans votre rétroviseur...
Jonas du tac au tac :
Est-ce que tu sais qui a remporté le championnat italien l’année de ta naissance ?
Le Milan (Et non Naples)
Quel était ton dessin animé favori quand tu étais petit ?
Hé Arnold et Franklin
Tu avais un petit surnom ?
La bulle parce que j'étais rond
Ça ressemble à quoi un week-end type pour toi ?
Gagner le samedi avec la manière puis rentrer chez moi et me retrouver un peu seul avant d'aller boire un verre avec les amis puis le dimanche un repas en famille
Quelle est l'émission que tu regardes en secret ?
Secret Story ! J'étais fan de Cyril il y a deux saisons de ça
Quelle est la chanson que tu chantes sous la douche en ce moment ?
Je ne suis pas un héros, j'aime bien les anciennes chansons. J'aime beaucoup aussi la dernière de Black Eyes Peas, The Time
Quelle est ta citation préférée ?
Quand on veut on peut
