40 ANS MHSC
Malgré une trajectoire en dents de scie lors de cette saison 1989/90 et après un match contre Monaco, le MHSC a sauvé sa tête et assuré son maintien en D1. Le ciel s'éclaircit au-dessus du club et les Pailladins vont disputer une place en finale de Coupe de France à Saint-Etienne le 24 mai 1990. Valderrama, revenu au dernier moment de Pologne et Lemoult ayant décidé de tenir sa place, c'est une formation du MHSC en pleine forme et bien décidée à vaincre qui entre dans le Chaudron stéphanois : des chants, des cris, un bruit infernal en provenance de 35000 fanatiques qui font grimper l'ambiance. Ce sont pourtant les Pailladins qui enchaînent les occasions. La 3ème est la bonne : sur un centre de Xuereb, Guérin trouve Cantona au second poteau et ce dernier mystifie Ceccarelli d'une reprise de volée croisée à la 36ème (0-1). Les trombes d'eaux, l'expulsion de Valderrama – de gala ce soir-là, et la furia des Verts ne font pas rompre une défense pailladine au sein de laquelle Albert Rust et Julio César sont au sommet de leur art. Le score n'évolue pas jusqu'au coup de sifflet final de Mr Quiniou et les milliers de supporters pailladins se mettent à scander : « Montpellier à Paris ! » A genoux sur la pelouse, dans les bras l'un de l'autre, Louis Nicollin et Michel Mézy sont en larmes. Leur bonheur est trop grand !
