Martini - Baills : la parole aux anciens Pailladins | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Martini - Baills : la parole aux anciens Pailladins

Le duo d’entraîneurs du MHSC se dévoile à travers une interview croisée

Comment avez-vous accueilli votre nomination en tant que co-entraîneurs du MHSC ?

Bruno MARTINI : Je ne me pose pas cette question-là. Je me dis simplement que je suis au service du club. Par conséquent, lorsqu’on m’assigne une mission j’essaye de la remplir du mieux possible. Quand les dirigeants m’ont confié ce challenge fin décembre aux côtés de Pascal, je me suis Immédiatement plongé dedans sans me poser de questions. Je ne revendique rien mais dans la mesure où on me définit une nouvelle mission je m’implique et m’investis au maximum dans celle-ci.

Pascal BAILLS : Cela s’est fait très vite, on n’a pas trop eu le temps de réfléchir, on s’est lancé dans ce challenge et on verra au fur et à mesure. On saute là dedans sans aucune prétention. La seule chose qui compte, c’est que le MHSC se maintienne en D1 en fin de saison et nous allons tout donner et tout faire pour y arriver. On a le groupe de joueurs pour. Nous sommes dans une situation difficile au classement mais il y a moyen de s’en sortir.

Quel regard portez-vous sur vos  premiers pas de co-entraîneurs du MHSC ?

Bruno : C’est un petit peu frais pour avoir assez de recul mais je sens une réelle adhésion de la part des joueurs, ce qui est très important. On a vécu des matchs avec des résultats et des scénari différents. On sait que, dans notre situation, les résultats sont primordiaux, donc c’est difficile de se projeter. On se concentre avant tout sur le match qui arrive avec pour objectif de prendre des points. Pascal connait très bien l’effectif, et, pour ma part, j’essaie d’apporter mon regard un peu plus extérieur. Nous travaillons ensemble pour le bien du club et nous regardons dans la même direction.

Pascal : Paradoxalement, ce ne sont pas les entraînements ou le match, c’est ce qui a autour qui est néfaste et parasitant, c’est ce climat qui rôde autour du club. On sent de la crainte, de la défiance, mais nous, on se recroqueville, que ce soit les membres du club, les joueurs, le staff (que ce soit médical ou technique) et on travaille pour sortir le club de cette situation. Il n’y a pas 36 solutions, il faut une union sacrée. Sans cette union là ça va être compliqué. Avec Bruno, on est dans une logique de tandem. Après, il y a beaucoup de discussions avec Laurent Nicollin, Michel Mézy, Bruno Carotti et bien évidemment Bruno Martini ainsi que l’ensemble du staff. Bruno (Martini) est parfois un peu plus en retrait sur les séances mais il voit certaines choses avec son passé, son vécu, que nous, lorsqu’on anime une séance, peut-être nous nous n’avons pas. Ses retours sont très précieux. 

Que retenez-vous de votre passage au MHSC en tant que joueurs ?

Bruno : Ma carrière reste une assise, un capital expérience qui est bénéfique aujourd’hui, mais elle est derrière moi. Ce qui compte aujourd’hui, c’est le club et l’instant présent. Je garde un excellent souvenir de mon passage au MHSC. Le club m’a permis de rebondir après une blessure au genou que j’avais subie à Auxerre et de participer ensuite à l’Euro 1996 avec l’équipe de France. A Montpellier, j’ai eu la chance de côtoyer des personnes qui me sont chères comme les présidents Louis et Laurent Nicollin, ou encore Michel Mézy. C’est un plaisir d’avoir pu les retrouver lorsque je suis revenu. c’est quelque chose d’important. On ressent toujours l’âme du club qui est transmise par ces personnes. Ça me permet d’évoluer dans un contexte que je connais bien et qui m’est familier. Montpellier est un club familial et c’est ce que je retrouve aujourd’hui. Travailler dans un tel environnement est très positif. 

Pascal : Déjà, je retiens que le temps passe très vite, après, il n’y pas de moments particuliers. Je retiens un ensemble.  J’ai connu la lutte pour le maintien, une descente, la lutte pour l’Europe, la montée en D1. Même dans les saisons difficiles, il y a toujours quelque chose à ressortir. C’est toujours enrichissant. Il est certain que le MHSC est un club particulier pour moi. Quand je suis arrivé au centre de formation, je ne savais pas vraiment ce que représentait une équipe pro car je viens de Perpignan qui est plutôt une ville de rugby. Je sortais de 3 ans d’apprentissage, d’un an où je travaillais dans un magasin de sport, donc, pour moi, ce n’était que du bonheur de pouvoir pratiquer ma passion tous les jours, ça a bien marché. J’ai eu de la chance que c’était une période où le club faisait confiance aux jeunes. Michel Mézy était Directeur Sportif, Robert Nouzaret entraîneur… on était une bande de potes qui a joué en équipe première et après tout s’est enchainé. Ça représente beaucoup de travail et d’investissement.

Quels souvenirs gardez-vous de la période durant laquelle vous avez joué ensemble sous le maillot du MHSC ?

Bruno : Avec Pascal ça a été du bonheur. Pascal, on peut le définir comme quelqu’un de très rigoureux, de très incisif. C’est un coéquipier sur lequel tu peux t’appuyer et qui ne te lâche jamais. Telles sont les caractéristiques de Pascal, avec, en plus, sa grande générosité. Il a toujours eu un raisonnement collectif. Avant de raisonner pour lui-même, il pensait d’abord au groupe. On retrouve cette dimension et cette approche collective dans sa fonction d’entraîneur aujourd’hui. En tant que joueur il a toujours été un leader et un meneur d’hommes et on retrouve tout cela aujourd’hui dans ses caractéristiques de technicien. Je me souviens aussi du match France – Albanie que nous avons disputé ensemble sous le maillot tricolore le 30 mars 1991.

Pascal : Bruno est quelqu’un de très professionnel, très méticuleux. Quand je l’ai connu, il arrivait d’Auxerre dans un club du Sud où, au départ, il y a pas mal de choses qui le surprenaient car ici on est plus exubérant, plus déconneur. Il a amené cette rigueur, cette vision des choses que parfois, nous n’avions pas. Concernant cette sélection commune contre l’Albanie, ce n’était que du bonheur tout simplement.

Vous êtes deux « emblématiques » du club. Est-ce une fierté pour vous de vous retrouver là ?

Bruno : Je suis surtout dans l’idée d’apporter ma contribution au club. Cela dit, je ne me considère pas comme un emblématique comparé à Pascal. Il n’y a pas de communes mesures ne serait-ce qu’en terme de matchs joués et de saisons passées au club, que ce soit en tant que joueur ou membre du staff. Il a marqué beaucoup plus que moi l’histoire du MHSC. Ce qui est certain, c’est que le fait que les dirigeants aient fait appel à nous, est une belle marque de reconnaissance.

Pascal : Oui bien sûr, c’est une fierté… après il faut assumer, mais c’est évidemment une fierté d’être à la tête de l’équipe et de représenter le MHSC. Avec Bruno, nous n’avons pas le même caractère mais on se complète et c’est le principal. Même si je le suis un peu moins maintenant, c’est vrai que je peux être dans l’instantané, impulsif. Bruno a plus de recul. C’est bien car il me fait part de ce qu’il voit, de ce qu’il ressent. Parfois on a une vision différente et quand je me pose je me dis qu’il a raison. Il a vu et vécu des matchs de très haut niveau, des préparations de grandes compétitions, que ce soit en tant que joueur, entraîneur des gardiens ou entraîneur adjoint. Il a une grosse expérience. C’est un atout précieux.

Prêts pour ce défi ?

Bruno : Evidemment. L’idée est d’effectivement de ne rien lâcher jusqu’à la fin de saison, c’est une tâche passionnante et on va faire le maximum pour la mener à bien. J’espère que les supporters nous y aiderons. Nous avons besoin de leur soutien.

Pascal : Oui, bien sûr qu’on est prêt, il va falloir se battre pour s’en sortir mais on va tout faire pour obtenir les points qui nous manquent. Quatre mois et demi ça passe vite, donc il va falloir être plein d’énergie et de détermination pour arriver là où on veut arriver. Et on compte évidemment sur les supporters pour nous y aider. C’est très important pour nous.

A lire également

26avr2024

Équipe pro

Le dimanche 12 mai à 21h, le MHSC recevra l'AS Monaco pour le dernier match de la saison à domicile. L'occasion d'une très belle fête face à un des cadors du championnats  avec des places à partir de 8€. Ne manquez pas ça !
Lire la suite

01mai2024

Féminines

La jeune gardienne de 16 ans fait partie des 4 joueuses montpelliéraines qui disputeront le championnat d’Europe avec l’équipe de France U17 que les Bleuettes débutent ce dimanche 5 mai face à la Suède. PortraitEn France, quand on
Lire la suite

Équipe pro

Deux fois joueur du match (vs Lorient et Clermont), Arnaud Nordin devance Téji Savanier et Benjamin Lecomte.Téji Savanier est toujours en tête du classement général de la saison devant Moussa Tamari (2ème), Benjamin Lecomte et Arnaud
Lire la suite