Retrouvailles manquées entre la Coupe d'Europe et le Stade de la Mosson. Sous les yeux du Président de l'UEFA Michel Platini, sous ceux de Jean Louis Gasset (entr. adjoint de l'équipe de France) et d'Henri Emile, Montpellier a déchanté hier soir. Pourtant victorieux au match aller en Hongrie (0-1), les Pailladins se sont fait surprendre peu avant la mi-temps et n'ont pas su inverser la tendance ensuite. Lors de la séance de tirs au but, les Languedociens se sont inclinés.
11 ans après que les crampons de Pauleta et Makaay aient mis fin au parcours Montpelliérain, la Mosson retrouvait la scène continentale. Défaits 1-0 sur leur pelouse, les Hongrois de Györ venaient à Montpellier pour jouer leur chance à fond en s'appuyant sur sa force principale, son assise défensive.
Dès les premières minutes, les Montpelliérains ouvraient els hostilités. Collin prenait sa chance de loin et obligeait Stevanovic à claquer le ballon en corner (5e). C'était ensuite au tour d'Olivier Giroud de s'y employer par deux fois (9e puis 15e). Bref, le début de partie était incontestablement à l'avantage des joueurs locaux. Mais petit à petit, les Hongrois sortaient de leurs coquilles. Et tentaient de répondre par des contres assassins. Et lorsque Ceolin manquait le cadre à quelques mètres du but, les supporters Montpelliérains pouvaient souffler (35e).
Pourtant, 5 minutes plus tard, les magyars remettaient ça. Et avec succès cette fois ci. Szabo au coup franc, Pilibaitis à la remise et Babic, de la tête, à la conclusion. 1-0 pour Györ. Le scénario catastrophe pouvait commencer.
Juste avant la mi-temps, Stanisic freinait Aït-Fana de manière illicite. L'arbitre n'hésitait pas, second carton jaune synonyme d'expulsion, Montpellier avait 45 minutes pour composter son billet pour le tour suivant en supériorité numérique.
Dominateurs dans la possession du ballon, les joueurs Montpelliérains peinaient cependant à pénétrer dans la surface Hongroise. Ils s'employaient donc à tenter leur chance de manière lointaine. Saihi par trois fois, Estrada à deux reprises ou encore Camara et Giroud ne trouvaient pas le cadre ou uniquement les gants du portier de Györ. Le mur Hongrois tenait bon et ne se fissuraient pas. Les pailladins, eux, poussaient encore mais se cassaient les dents.
Emir Spahic et les siens s'offraient donc 30 minutes de prolongations. Mais quand ça veut pas... Il ne manquait que quelques centimètres à Olivier Giroud pour reprendre un ballon de Souleymane Camara ou un peu plus de justesse dans la tentative trop écrasée d'Estrada pour faire la différence. Pile ou face ? La décision allait se faire aux tirs au but.
Après un tir inaugural d'Emir Spahic imparable, Souleymane Camara posait le cuir sur le point de pénalty. Le sénégalais qui avait inscrit 3 pénalties la saison dernière, échouait dans son essai. Le public de la Mosson reprenait espoir quand Geoffrey Jourdren repoussait le pénalty suivant. Un espoir de courte durée puisque Estrada voyait son tir au but dévié par le gardien sur la transversale. Tokodi se chargeait du dernier tir au but et propulsait les siens pour le tour suivant. Côté Montpelliérain, l'histoire s'achève déjà. Mais pas le temps de tergiverser, dimanche ce sont les Girondins de Bordeaux, pour le premier match de Championnat de la saison, qui se rendront à la Mosson. Les joueurs comptent sur vous !