Arrivé cet été au MHSC, l’attaquant international Turc revient sur ses premiers pas au MHSC et assure qu’il ne regrette pas son choix. Avant la venue d’Arles Avignon samedi, il est en tous cas plus motivé que jamais.
Hasan, 3 mois après ton arrivée, comment te sens-tu au MHSC ?J’ai longtemps joué en Russie. Il me faut donc m’adapter. Mais ici, le coach, les joueurs, l’ensemble du staff, tout le monde fait le maximum pour m’aider et faciliter mon intégration. Je tiens d’ailleurs à remercier tout le monde à ce sujet.
Et sur le plan du jeu ?
La Ligue 1, ça change pas mal du championnat Russe mais je m’y attendais. J’essaie de faire de mon mieux pour le club. Je prends aussi des cours de français pour être plus à l’aise. Je pense que dans les semaines à venir ce sera beaucoup plus facile pour moi de m’exprimer en Français. Ça m’aidera.
Comment trouves-tu ta nouvelle équipe ?
Il y a des très bons jeunes et des joueurs de grande expérience au MHSC. Nous avons un bon groupe. Sur le terrain quand quelqu’un fait une erreur, on ne se rejette pas la faute les uns sur les autres. On s’entraide et on s’encourage. On gagne ensemble et on perd ensemble. Le foot c’est un collectif. A titre personnel, j’ai eu de belles occasions de marquer mais je n’ai pas encore réussi à trouver le chemin des filets. Il est vrai qu’un attaquant est là pour marquer des buts. Je pense qu’à ce niveau là, je vais y arriver. Mais que je marque ou pas, le plus important c’est l’équipe.
Décris-nous un peu ta carrière…
J’ai vécu de très belles années à Galatasaray où j’ai été champion et ai remporté la Coupe de Turquie. Après cette aventure plusieurs clubs européens m’on contacté mais j’ai préféré partir en Russie ou l’entraîneur me faisait confiance. La 1ère saison s’est très bien passée et nous avons été champions. La 2e, même si nous avons été champions, il y a eu beaucoup de changements, beaucoup de transferts. Et ça a été plus difficile pour moi. Aujourd’hui, je vais essayer de faire profiter de mon expérience à Montpellier.
Qu’est-ce qui différencie la L1 du championnat russe ?
En Russie le jeu est plus défensif. En France il y a plus de joueurs techniques. Maintenant, le championnat russe progresse et évolue depuis quelques années. Les bonnes performances du Zénith Sant Pétersbourg qui a remporté l’Europa League sont là pour le prouver.
Retrouver la sélection Turque fait-il partie de tes objectifs ?
Oui. Je suis aussi là pour me faire remarquer par le sélectionneur turc car le championnat français est beaucoup plus médiatisé. Cela fait partie de mes objectifs. Après la Russie, je voulais de toute façon jouer en Europe occidentale, découvrir autre chose. J’avais des propositions en Allemagne mais le Challenge de Montpellier m’a vraiment séduit… Et jusqu’à présent, je ne suis pas déçu.
Comment expliques-tu les deux revers consécutifs que vient de subir le MHSC ?
Contre Nancy et contre Saint Etienne, nous ne méritions pas de gagner. Nous avons payé cash notre manque de concentration. Si on avait joué en première mi-temps comme nous l’avons fait en seconde cela aurait été différent. On doit réagir collectivement. C’est pour ça que le match de ce week-end est très important. Quel que soit l’adversaire, on doit absolument gagner pour nous relancer. On sait ce qu’on a à faire. Nous avons bien travaillé cette semaine. Que l’on joue contre Marseille Paris et Avignon il faut gagner. L’ambiance dans le groupe est bonne et j’espère qu’après le match de samedi, l’équipe qui sourira sera le MHSC.
