Ceylin Yilmaz, une gardienne au cœur du jeu | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Ceylin Yilmaz, une gardienne au cœur du jeu

La jeune gardienne de 16 ans fait partie des 4 joueuses montpelliéraines qui disputeront le championnat d’Europe avec l’équipe de France U17 que les Bleuettes débutent ce dimanche 5 mai face à la Suède. Portrait

En France, quand on prononce le nom d’Yilmaz, on pense avant tout à l’avant-centre Burak Yilmaz, l’un des hommes clés du titre du Losc en 2021. Si elle n’est qu’une homonyme, sans avoir le moindre lien de parenté avec celui qui est aujourd’hui coach de Kayserispor, Ceylin Yilmaz partage avec l’ancien nordiste la passion du foot, ainsi que des origines turques (ses deux parents y sont nés avant d’arriver en France à l’âge de 3 et 6 ans). Mais les comparaisons s’arrêtent là, car la vocation de Ceylin n’est pas de marquer des buts mais de les arrêter puisqu’elle évolue au poste de gardienne : « Mon père jouait à ce poste au niveau amateur. Peut-être que ça vient de là », sourit cette cadette d’une fratrie de 3 enfants (un frère et une sœur). « En plus, il était bénévole au sein du club de Montréal-la-Cluse, près d’Oyonnax. Du coup, j’étais très souvent avec lui, tous mes amis faisaient du foot et, un jour, j’ai voulu jouer avec eux. Ça m’a plu tout de suite. » Ravi, Papa n’a évidemment pas hésité à pousser sa fille à opter pour le ballon rond, alors qu’elle évoluait pourtant dans une région historiquement liée au ballon ovale. « Quand je lui ai demandé de jouer au foot, il était très content », rigole Ceylin.  

Entre cette fine liaison rugbystique et le poste de son père, il était presqu’écrit que Ceylin Yilmaz évoluerait au poste de gardienne : « J’aimais bien aussi évoluer dans le champ ; Puis, au fur et à mesure, je me suis rendue compte que ses conseils m’étaient très utiles et je me suis finalement décidée à rester dans le but, explique-t-elle. Beaucoup de choses me plaisent en tant que gardienne : J'aime avoir des responsabilités à tenir et ce poste en demande beaucoup. Être le dernier rempart, faire un arrêt décisif, ça me tient à cœur et cette responsabilité me pousse à être plus forte. »

le MHSC fait partie des clubs phares du foot féminin français. Ici, on sent qu’il y a un vrai projet

Cet été, 9 ans après avoir signé sa 1ère licence à Montréal-la-Cluse et y avoir évolué dans toutes les catégories jusqu’en U15 Ceylin a donc dû quitter son club d’attache pour s’envoler vers d’autres cieux, l’évolution en mixité n’étant plus possible, … Et malgré de nombreuses sollicitations, c’est bien à Montpellier qu’elle a choisi de poser ses crampons : « Je connaissais bien Elisa Rambaud et Sophie Pin, qui évoluent à Montpellier depuis plusieurs saisons et que je côtoie au Pôle Espoirs de Lyon au sein duquel j’évolue depuis 2 ans, explique Ceylin. Au-delà de tout le bien qu’Elisa et Sophie ont pu me dire de ce club, le MHSC fait partie des places fortes du foot féminin français. Ici, on sent qu’il y a un vrai projet, un centre de formation féminin va très prochainement voir le jour et mes premiers contacts avec les entraîneurs et le Directeur Sportif, Jean-Louis Saez, ont été très positifs. Tout cela m’a plu et m’a convaincue de venir. »

Côté terrain, cette fan du portier allemand Manuel Neuer, s’est vite acclimatée. – « Je suis contente de notre saison en U19. J’avais comme objectif de découvrir la phase élite et je suis contente que nous y soyons parvenues, avec l’équipe. En plus, l'ambiance du club est super. Franchement, je n’aurais pas pu imaginer mieux. » – elle a aussi su imposer son style ; celle d’une gardienne qui aime beaucoup sortir et qui joue très, très haut. « Parfois ça joue en ma faveur, parfois non, mais je me considère comme la 11ème joueuse de champ. J’attache beaucoup d’importance au jeu au pied également. J’aime relancer et participer à la construction du jeu »

 C’est une fierté de faire partie de cette aventure et de porter ce maillot bleu de l'équipe de France

Le profil type de la gardienne moderne en somme, qui n’a pas tardé à séduire le giron fédéral. Passée par toutes les catégories de jeunes chez les Bleues, cette gauchère au tempérament joyeux et extraverti hors des terrains a pris une part importante dans la qualification des U17 tricolores au prochain Euro, qui débute ce dimanche en Suède face au pays hôte : « C’est une fierté de faire partie de cette aventure et de porter ce maillot bleu, assure-t-elle. En plus, je trouve qu'on a un super groupe, on s'entend toutes très bien. Il n’y a pas de clan mais une véritable unité et cette bonne ambiance se ressent sur le terrain. Nous sommes toutes connectées entre nous. On évolue ensemble depuis 2 ans déjà, chacune d’entre nous sait comme sa coéquipière joue, ses points forts, ses points faibles et c’est vraiment un plus pour l’équipe. Je sens un vrai collectif. »

Un collectif qui va devoir faire face à une forte adversité d’entrée avec des oppositions face à la Suède, la Norvège et l'Angleterre dès la phase de groupe « C’est un groupe de haut niveau, mais, de toute façon, chacune des équipes présentes dans cette compétition a de grosses qualités », tempère la jeune gardienne montpelliéraine « Jouer la Suède, le pays hôte, en ouverture, ce ne sera pas simple mais il ne faudra ni sous-estimer ni surestimer aucun adversaire. Si on joue notre jeu, je suis convaincue que nous avons les qualités pour terminer premières de ce groupe. J’ai confiance. »

je me considère comme la 11ème joueuse de champ. J’attache beaucoup d’importance au jeu au pied. J’aime relancer et participer à la construction du jeu

Si tel est le cas, les Bleuettes devront croiser le fer en demi-finale contre l’un des 2 premiers de l’autre groupe, composé de la Belgique, de la Pologne, du Portugal et de l’Espagne : « si je devais désigner une équipe favorite de cette compétition, je mettrais une pièce sur l'Espagne. Nous avons joué contre cette équipe en amical et c’est vraiment une très, très grosse nation du football féminin. » Au-delà d’une compétition qu’elle espère évidemment remporter, Ceylin savoure aussi la chance qui est la sienne de participer à cet Euro : « Je suis une vraie passionnée de foot. En dehors des études (elle est en 1ère générale, NDLR), ça me prend tout mon temps, conclut-elle. La perspective de rencontrer des équipes étrangères et donc d’être confrontées à des styles de jeu différents, c’est vraiment quelque chose de très enrichissant. » Du haut de ses 16 ans, son discours, empreint d’une grande maturité, l’est aussi… 

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