Elisa Rambaud, à toute vitesse | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Elisa Rambaud, à toute vitesse

La jeune attaquante montpelliéraine débute ce dimanche le championnat d'Europe avec l'équipe de FRance U17. Rencontre avant le premier match des Bleuettes contre la suède (16h).

Lorsqu’on lui demande d’évoquer ses idoles d’enfance et de prime jeunesse, Elisa Rambaud évoque la Parisienne Grace Geyoro, mais aussi un visage bien plus familier des suiveurs de la section féminine du MHSC : Elodie Thomis « Je l’adorais », reconnait Elisa.

Bien que séparées par 20 ans d’écart (née en 1986 pour Thomis et 2006 pour Rambaud), l’analogie s’explique. Dans le jeu d’abord puisque les deux joueuses partagent une pointe de vitesse assez impressionnante dans leur couloir. L’autre point commun principal réside dans leur lien entre Montpellier et Lyon, même si elles ont fait un parcours inversé.

j’ai trouvé le MHSC très familial. Il y avait de la rigueur mais on sentait aussi une notion de bien-être

Si Elodie Thomis avait rejoint l’OL à l’été 2007 dans la foulée de 2 saisons pleines avec le MHSC, Elisa a, pour sa part, vu le jour à Écully, dans la banlieue lyonnaise avant de passer toute son enfance à Lyon puis de rallier le MHSC il y a un an et demi : « J’ai commencé le foot assez jeune, à l’âge de 6 ans et j’ai intégré l’Olympique Lyonnais dans la foulée, en U7 », raconte cette fille d’une mère infirmière libérale et d’un père coach sportif, passionné de ballon rond. Elle y restera jusqu’en U13 avant de rejoindre, notamment pour des raisons de commodités géographiques, les clubs masculins de de Tassin-la-Demi-Lune (une saison) puis Sainte-Foy les Lyon (2 saisons). Une fois cette expérience acquise, elle a retrouvé le foot féminin il y a un an et demi en intégrant le Pôle Espoirs de Lyon. Une sorte de retour aux sources pour cette Lyonnaise pur sucre puisque ce pôle, jadis installé à Vaulx-en-Velin, est désormais situé à deux pas du stade de Gerland, sur le domaine de Tola Vologe, qui a longtemps été le centre d’entraînement de l’OL avant son déménagement à Décines. Comme le veut la coutume quand on intègre ce genre de structure, Elisa a donc dû ensuite trouver un club pour jouer le week-end et son choix s’est porté sur le MHSC : « Dès que j’ai fait mes premiers tests ici, à Montpellier, j’ai trouvé ce club très familial. Il y avait de la rigueur mais on sentait aussi une notion de bien-être », explique-t-elle. « Je m’y suis tout de suite bien sentie et c’est encore le cas aujourd’hui ».

De leur côté, les formateurs pailladins ont réussi un fort joli coup en attirant une joueuse extrêmement rapide, dotée d’un bon sens du but et qui présente en plus la capacité de pouvoir évoluer dans les deux couloirs comme en position plus axiale, en n°10 ou en pointe : « Je suis très polyvalente, mais j’avoue avoir une petite préférence pour les postes axiaux, que ce soit en pointe ou en soutien d’une avant-centre », détaille la jeune montpelliéraine avant de reconnaitre dans la foulée « être un peu obnubilée par le but et les statistiques » et « ne pas trop aimer défendre » « C’est vrai que ce n’est pas trop mon truc. Je dois progresser là-dessus, même si je suis généreuse dans les efforts. Parfois je me disperse même trop à courir un peu de partout. Parmi mes axes de progression je dois parvenir à mieux me réguler pour faire les bons efforts quand il le faut », poursuit-elle quand on lui demande de détailler son profil. « Je dois aussi progresser défensivement, dans la vision du jeu et dans le fait de plus lever la tête pour voir ce qu’il se passe autour de moi. En revanche, j’ai la sensation de m’être améliorée au niveau de mes déplacements et d’avoir progressé tactiquement ».

Au moment d’évoquer sa saison en club avec le MHSC, cette jeune fille très déterminée et dotée d’une bonne confiance en elle livre un constat aussi lucide que direct : « Je l’associerai à l’expression des montagnes russes, estime-t-elle. Personnellement, j’ai démarré avec un premier mois assez bon mais je dois reconnaitre qu’ensuite, ma fin de première phase avec les U19 a été plutôt moyenne. Je me trouve beaucoup plus en jambes depuis le début de la deuxième phase. Sur un plan plus collectif, la trajectoire est un peu similaire. On a parfois eu un peu trop besoin d’exploits individuels au début de la saison mais, petit à petit, le collectif s’est mis en place ».

Au fil des rassemblements et des sélections, nous avons créé un groupe très soudé où il n’y a pas de mauvaise concurrence mais où tout le monde se tire vers le haut

Quant au fait s’entraîner en club seulement le week-end et d’évoluer avec d’autres coéquipières la semaine en Pôle Espoirs, Elisa assure s’y être bien acclimatée : « La première année c’était un peu compliqué, c’est vrai. Mais cette année ça va beaucoup mieux. Je m’entends super bien avec les filles et je prends vraiment beaucoup de plaisir à les retrouver le week-end et à évoluer à leurs côtés. L’intégration s’est très bien passée ».
Ce date, Elisa Rambaud s’apprête à relever un autre défi, également avec une tenue bleue, mais celle de l’équipe de France U17 qui débute son Euro en lieu de la compet par un premier match contre 1er adversaire. « C’est une très grande fierté et j’ai vraiment hâte d’y être. J’attends ce match avec impatience, explique cette lycéenne de 16 ans, actuellement en première générale et qui va disputer à cette occasion sa première phase finale d’un tournoi international. « Nous avons une très bonne génération (2006 NDLR). Au fil des rassemblements et des sélections, nous avons créé un groupe très soudé où il n’y a pas de mauvaise concurrence mais où tout le monde se tire vers le haut. C’est un bon groupe dans le sens vie collective comme au niveau de la performance ».

il faut que je donne une bonne image du club en équipe de France, ça aussi c’est important

Deuxième du premier tour de qualification derrière la Suisse, les Bleuettes ont croisé le fer avec l’Italie (victoire 3-1), le Kosovo (succès 5-0) et enfin la République d’Irlande sur ses terres pour décrocher leur billet pour cette phase finale de l’Euro 2023. « Ce dernier match contre la République d’Irlande était décisif, puisque seul le vainqueur de cette confrontation obtenait sa qualification », raconte Elisa. « Il y avait 1-1 à la mi-temps mais nous avons fini par l’emporter » (6-1). Souvent utilisée comme joker de luxe en équipe de France, la jeune montpelliéraine a tout de même inscrit un but et délivré une passe décisive contre le Kosovo, avant d’en offrir une autre face à l’Irlande. Suffisant pour convaincre la sélectionneure tricolore Péguy Provost de lui offrir une place dans la liste des xx joueuses retenues pour cet Euro lors duquel les Bleuettes affronteront au premier tour la Suède, la Pologne et l’Angleterre, en espérant décrocher une des deux premières places qualificatives pour la demi-finale : « ça va être très intéressant parce qu’aucun de nos matchs ne s’annonce facile, explique Elisa. Il faudra être à fond lors de chaque match pour espérer accéder aux demi-finales, avec la perspective d’affronter soit l’Allemagne, soit l’Espagne qui sont les deux équipes favorites de l’autre groupe ».

Déterminée à « apporter un maximum à l’équipe », toute en étant consciente que « quand on est joueuse et plus particulièrement dans les postes offensifs, on ne peut briller que grâce au collectif de l’équipe », Elisa Rambaud espère que les jeunes tricolores iront le plus loin possible dans cette compétition : « Nous avons plutôt une équipe de possession mais qui sait aussi se servir de la vitesse de ses attaquantes car nous avons de vraies fusées devant, explique-t-elle. L’objectif quand on démarre une telle compétition, c’est de l’emporter et je suis persuadée que nous avons l’équipe pour y parvenir. Je n’oublie pas non plus qu’il faut que je donne une bonne image du club en équipe de France, ça aussi c’est important. » Un club du MHSC dont elle rêve évidemment d’intégrer un jour l’effectif professionnel. Déjà apparue une fois sur le banc en D1 (contre Guingamp) et après avoir découvert les entraînements avec l’effectif pro durant les vacances de Pâques, cette jeune joueuse qui se décrit comme « très joyeuse et très sociable hors du terrain » souhaite à terme « faire partie intégrante de l’équipe première, mais je sais aussi que je dois être patiente »… Avant de, pourquoi pas, suivre les traces de son idole Elodie Thomis, au MHSC comme en équipe de France. C’est tout ce qu’on lui souhaite.
Crédit photo : MHSC et FFF

Le programme

PHASE DE GROUPE

Dimanche 14 mai

  • 16h : Suède – France

Mercredi 17 mai

  • 12h : Pologne – France

Samedi 20 mai

  • 12h : Angleterre – France

PHASE à ELIMINATION DIRECTE

  • Demi-finales mardi 23 mai
  • Finale : vendredi 26 mai

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