Jordan Ferri, les clés du 100 | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Jordan Ferri, les clés du 100

Après avoir disputé son 100ème match avec le MHSC la semaine passée contre Strasbourg, Jordan Ferri revient sur ce chiffre symbolique et évoque son jeu, son attachement au club et la saison en cours

100 MATCHS ÇA FAIT QUOI ?

Samedi dernier contre Strasbourg à La Mosson, Jordan Ferri a disputé son 100ème match sous le maillot du MHSC. Un chiffre qui ravit l’intéressé : « C’est une grande satisfaction. Ça fait vraiment plaisir, souligne-t-il. Je pense que j’aurais pu les atteindre plus tôt si on n’avait pas eu cette saison tronquée par le Covid (2019-2020, NDLR). En tout cas, je suis très satisfait d’avoir atteint ce chiffre symbolique et j’espère qu’il y en aura encore plein d’autres. » De là imaginer voir Jordan doubler ce chiffre et atteindre la 200ème ? « J’espère ! répond Jordan. Ce serait sympa d’atteindre ce chiffre-là et je ferai tout pour porter ce maillot le plus souvent possible. »

UN JOUEUR RÉGULIER

Depuis son arrivée au MHSC lors de la saison 2019-2020, Jordan Ferri le troisième joueur montpelliérain qui a été le plus utilisé sur la période avec 100 matchs disputés. Seul Joris Chotard (101) et Florent Mollet (106) ont joué plus de rencontres sur cette période donnée. Parallèlement, Jordan est celui qui compte le plus de titularisations sur cette même période à égalité avec Florent Mollet (92) et devant Téji Savanier (84). « C’est quelque chose qui me tient à cœur, souligne-t-il. Avec le temps, j’ai appris à être régulier, chose qui me faisait parfois défaut quand j’étais plus jeune où je passais au travers de certains matchs et où je faisais parfois un peu le yo-yo. Depuis que je suis arrivé ici, je me suis vraiment axé sur ce point de la régularité. C’est quelque chose de super important, surtout en milieu de terrain. »

UN JEU PROPRE ET EFFICACE

Jordan Ferri s’est affirmé au fil des saisons comme une véritable plaque tournante du jeu héraultais. Pour preuve, l’ancien Lyonnais est le troisième joueur qui a réussi le plus de passes sur l’ensemble de la Ligue 1 depuis son arrivée en 2019-2020 avec 4442 passes réussies. Il n’est devancé que par le Lillois Benjamin André (4506) et par l’international italien du Paris Saint-Germain Marco Verratti (5778). « Ça va avec le poste que j’occupe et mon rôle au sein de l’équipe, estime Jordan. Je me dois d’être le premier relanceur et de mettre nos attaquants dans les meilleures dispositions possibles, ce qui passe par de bonnes passes. Je me dois aussi d’être disponible pour les défenseurs, ce qui m’amène à toucher beaucoup de ballons. Le plus important, c’est d’en perdre le moins possible pour essayer à la fois de mettre notre équipe le moins en difficultés défensivement, tout en étant capable de créer un premier décalage offensivement. »

En termes de construction du jeu toujours, Jordan est le deuxième joueur de Ligue 1 qui réussit le plus de passes longues depuis l’été 2019 (687). Seul son coéquipier Téji Savanier (698) fait mieux en la matière. « C’est important d’avoir plusieurs cordes à son arc, surtout au milieu du terrain pour orienter le jeu et le jeu long est une arme que l’on utilise souvent », détaille le n°12 montpelliérain. De là à penser qu’il se tire la bourre en la matière avec Téji, il y a un pas que Jordan ne franchira pas : « Pas du tout !, sourit-il (sourire). De par son poste et son positionnement sur le terrain, Téji est souvent amené à utiliser le jeu long également. Nous l’utilisons tous les deux fréquemment, c’est vrai, mais pas dans le même secteur de jeu, donc on se complète bien. » Une preuve de plus de leur complicité : « Ça, ce n’est pas nouveau, rigole Jordan. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, nous avons une très grosse complicité et le fait que nous ayons prolongé tous les deux notre engagement avec le MHSC l’a fortifiée encore plus. Nous savons que nous avons encore de belles années à vivre ensemble et nous en sommes contents tous les deux. »

 

UN ADEPTE DU JEU VERS L’AVANT

Faire une passe pour faire une passe ne sert pas forcément à grand-chose. En revanche, lorsque cette passe va de l’avant, et encore plus quand elle casse des lignes, elle apporte un plus à son équipe. À ce titre, Jordan est le joueur montpelliérain qui a tenté (2859) et réussi (2249) le plus de passes dans le camp adverse. Il est aussi le 4ème joueur de Ligue 1 qui, depuis son arrivée au club, a réussi le plus de passes vers l’avant (1716). Seul l’Angevin Thomas Magnani (1890), le Lillois Benjamin André (1817) et le Parisien Marco Verratti (1720) ont fait mieux. Ces chiffres montrent la volonté de Jordan de toujours aller vers l’avant et de donner le tempo à son équipe pour repartir vers l’offensive. « Essayer d’aller le plus possible vers l’avant, de casser les lignes par la passe ou par une course, c’est quelque chose que l’on m’a appris quand je suis arrivé à Lyon. Mon envie première est toujours de jouer vers l’avant, souligne-t-il. Après, avec l’âge, on apprend aussi à ne pas forcer cette passe. C’est peut-être aussi pour cela que mes statistiques en termes de ballons perdus se sont un peu améliorées. Maintenant, j’arrive à sentir quand il est bon de jouer de l’avant et quand on doit temporiser. C’est quelque chose qui arrive avec l’expérience, mais je le répète, ma volonté première est toujours de jouer vers l’avant. Dans le football moderne de haut niveau, les transitions offensives sont très importantes. »

UN MENEUR RECULÉ FAçON QUARTERBACK

Si le meneur de jeu ‘’officiel’’ du MHSC se nomme Téji Savanier, le nombre de ballons touchés par Jordan Ferri et sa fonction de premier relanceur font de lui une sorte de meneur de jeu reculé qui pourrait s’apparenter au quarterback en football américain. Une vision que partage l’intéressé : « C’est exactement ça, appuie-t-il. C’est être à la manœuvre de l’équipe tout en étant un peu en retrait, c’est-à-dire être le 1er relanceur. On est là pour aider notre défense à ressortir les ballons et ensuite, une fois que notre bloc est dans le camp adverse, on est vraiment là en soutient un peu de tout le monde, c’est-à-dire que si un coéquipier est en difficultés, il doit toujours avoir Joris (Chotard) ou moi en soutien pour lui offrir une solution, donc cette image de quarterback correspond bien. » Presqu’un rôle à la Pirlo, du nom de l’international italien, inventeur de ce poste de meneur reculé au Millan AC au début des années 2000 : « C’est très flatteur, même si je pense qu’il y a plusieurs classes d’écart, sourit Jordan. Pirlo fait partie des joueurs inspirants pour notre poste, au même titre que Xavi ou Verratti qui a, à peu près, le même gabarit que moi au niveau athlétique. Ce sont des joueurs qui, par leur lecture du jeu et leur propreté technique, arrivent à s’en sortir, que ce soit par le dribble ou par la passe. Lorsque je regarde des matchs je suis plus observateur de ce genre de joueurs. »

UN INFATIGABLE RÉCUPÉRATEUR DE BALLONS

S’il a progressé dans la lecture du jeu et a toujours pour volonté de construire, Jordan Ferri reste un milieu récupérateur hors-pair. Pour preuve, depuis son arrivée au club, il est le joueur montpelliérain qui a récupéré le plus de ballons (732). Téji Savanier (578 ballons récupérés) et Joris Chotard (435) arrivent juste derrière dans cet exercice : « C’est bien de faire jouer l’équipe quand on a le ballon, mais ce qui est compliqué aussi, c’est de le récupérer, détaille Jordan. Dans le milieu qui est le plus régulièrement aligné, c’est-à-dire Joris, Téji et moi, même si nous ne sommes pas forcément dans les standards athlétiques des autres équipes de Ligue 1 en termes de gabarit, je trouve qu’on récupère quand même pas mal de ballons. C’est ce qui fait aussi notre force. » Le joueur formé à Lyon poursuit : « C’est un aspect de mon jeu que j’essaie d’améliorer au quotidien. Quand j’étais plus jeune, notamment à l’OL, je récupérais beaucoup de ballons mais j’avais tendance à en perdre pas mal dans la foulée en tentant une passe difficile. Maintenant, j’ai appris dans ma lecture du jeu à mieux juger quand je dois jouer rapidement et quand je dois, à l’inverse, prendre un temps de possession pour permettre à l’équipe de commencer une attaque placée. Là aussi, ça vient avec l’expérience. Ce genre de statistiques est très satisfaisant pour moi personnellement, mais ça sera toujours mis au service du collectif. »
Cette dernière statistique sur le nombre de ballons récupérés entre en droite ligne de l’identification de Jordan Ferri aux valeurs du club, de combat, de don de soi et d’esprit Paillade : « Ce sont des valeurs que j’avais déjà, par l’éducation de mes parents et la formation footballistique que j’ai reçue ensuite à Saint-Rémy puis à Lyon. Ces valeurs me correspondent bien et cela fait partie des raisons pour lesquelles je me sens aussi bien ici, souligne-t-il.
Cela contribue à ce que Jordan Ferri se sente très heureux ici : « Je ressens de la confiance de la part du club, du staff et bien sûr de mes coéquipiers. Tout est réuni pour que je sois pleinement épanoui ici et pour que je joue mon meilleur football. », reconnait-il. C’est aussi pour cela que les négociations et ma décision de prolonger ici ont été aussi rapides lorsque le club s’est rapproché de mes représentants. Je suis heureux ici et très heureux d’avoir prolongé mon aventure au MHSC. Je n’ai qu’une envie, c’est de rendre cette confiance sur le terrain et d’aider le club à atteindre ses objectifs. »

SON STATUT DE VICE-CAPITAINE ET DE GUIDE POUR LES JEUNES

Au fil de ses 100 matchs en orange et bleu, Jordan Ferri s’est de plus en plus identifié aux valeurs du club et c’est presqu’en toute logique qu’il a obtenu le statut de vice capitaine derrière Téji Savanier. Un statut qui vient à la fois récompenser son abnégation de tous les instants sur le terrain et sa volonté d’être un des leaders au sein de l’équipe : « C’est une très grande fierté pour moi d’être vice-capitaine du MHSC, explique-t-il. C’est important, quand on est joueur, de sentir cette confiance et que l’on fait partie des relais du coach sur le terrain. Après, que je porte le brassard ou non, ça ne change pas pour autant mon rôle sur le terrain. J’essaie d’être toujours proche de mes coéquipiers. Pour moi le brassard de capitaine n’est que symbolique parce que ça ne change pas mon attitude sur le terrain, mais la symbolique est très belle et je suis très fier de le porter. »

Contre Strasbourg la semaine passée, 5 joueurs formés au club étaient titulaires et 9 d’entre eux ont participé à au moins une minute depuis le début de la saison. Une jeunesse montpelliéraine que Jordan Ferri prend plaisir à voir éclore et à accompagner : « J’ai connu une situation similaire à Lyon mais dans le cas inverse puisque j’étais dans le rôle du jeune qui arrivait en équipe première avec plusieurs de ses coéquipiers du centre de formation, raconte Jordan. L’éclosion de jeunes joueurs formés ici met en valeur la formation le travail qui est fait au sein du Centre de Formation et ça ne peut être qu’une grande fierté pour le club. »

LE DÉBUT DE SAISON DE L’ÉQUIPE ET SON DÉBUT DE SAISON PERSONNEL

Cette trêve internationale est aussi l’occasion de faire le bilan du début de saison montpelliérain. Pour Jordan, il est globalement positif : « Dans les deux cas, je parlerai de montée en puissance. Collectivement, nous avons eu quelques petits accros notamment à Angers et contre Auxerre à la maison où on doit clairement faire mieux dans les deux cas. Contre Lille en revanche, c’est différent parce qu’on se retrouve à 10 et que des faits de jeu nous mettent en difficulté, explique-t-il. Le fait d’avoir battu Strasbourg juste avant la trêve nous permet de travailler sereinement et de préparer cet enchaînement de matchs où on va rencontrer des adversaires de haut tableau. J’ai une très grosse confiance en cette équipe ; les nouveaux sont bien intégrés et je trouve notre effectif beaucoup plus étoffé en nombre et en qualité. C’est à nous désormais de le montrer sur le terrain. » De là à évoquer des objectifs précis ? : « C’est beaucoup trop tôt. Nous sommes encore en début de saison, temporise Jordan. L’année dernière, nous avions fait une très belle première partie avant d’en connaître une seconde beaucoup plus difficile. Une saison est faite de haut t et de bas et je nous souhaite juste de traverser les moments de moins bien beaucoup plus rapidement que ce que nous avons fait l’année dernière. Si on arrive à faire ça, nous serons dans nos objectifs en fin de saison, au vu de la qualité de l’effectif que nous avons. »

LE PROCHAIN MATCH CONTRE TOULOUSE  

Après une semaine de trêve internationale, le MHSC retrouvera le chemin de la compétition ce dimanche à Toulouse pour le Derby de l’Occitanie. Un adversaire dont Jordan Ferri se méfie :  « Nous les avons rencontrés en match de préparation cet été. C’est une équipe promue, qui a la volonté de rester en Ligue 1, avec beaucoup de qualités, notamment en milieu de terrain. Ça va être une bonne opposition, surtout chez eux. Ils vont sans doute vouloir attaquer fort et effectuer une grosse entame de match, conclut Jordan. À nous de bien nous préparer, de récupérer tous les internationaux le plus rapidement possible pour être prêts pour ce déplacement qui sera forcément compliqué. À nous de garder ce qui a été bien à Strasbourg et d’améliorer les points qui reste à améliorer. »

Son QUIZZ DES 100

Son meilleur souvenir avec le MHSC : « Difficile de n’en citer qu’un mais je dirai quand même notre succès à Saint-Etienne il y a deux ans lors de la saison 2020-2021. Nous venions de vivre une période un peu compliquée, le coach (Michel Der Zakarian) avait changé de système en passant en 4-3-3 et on va gagner à Geoffroy-Guichard. Ce match nous avait permis d’enclencher une nouvelle dynamique. Ce remaniement tactique avait donné un second souffle à l’équipe et nous avions réalisé une fin de championnat intéressante.

Son plus mauvais souvenir : « La défaite à La Mosson lors du derby 1-0 il y a 2 ans. C’était dur à encaisser pour nous et pour nos supporters. »

Le match où il est complètement passé à côté : « Ce même derby contre Nîmes à La Mosson. Je passe à côté de mon match personnellement et, collectivement, nous n’avions pas été à la hauteur de l’événement. « 

Le match où il s’est senti le plus fort : « Difficile à dire là aussi. J’opterai pour la venue de l’OM ici il y a 2 ans (3-3). J’avais fait 2 passes décisives ce jour-là »

Le match qui lui laisse le plus de regrets : « Il est récent mais c’est le match Angers cette saison où je pense qu’on peut mieux faire et on doit mieux faire car c’est une équipe à notre portée. J’étais vraiment très frustré à la fin de ce match. »

Le match le plus fou : « Le fameux 3-3 contre l’OM chez nous il y a 2 saisons. On ouvre le score, on se fait renverser puis on égalise deux fois avec cette dernière égalisation dans le temps additionnel face à une très belle équipe. En termes d’intensité et de dénouement, je dirai celui-ci. »

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