1990 : une génération au bout de son rêve | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

1990 : une génération au bout de son rêve

Chaque semaine, dans le cadre des 10 ans du titre, nous évoquons un aspect important sur la route de ce sacre exceptionnel. Aujourd’hui, zoom sur la génération 1990 composante essentielle de cette épopée inoubliable.

« Une génération comme celle-là, il y en a une tous les 20 ans ». Michel Mézy, qui avait prononcé cette phrase dans une interview il y a 10 ans dans les colonnes du Midi-Libre, réitère ses propos une décennie plus tard au moment d’évoquer cette fameuse génération 1990 « Je le confirme oui. Je pense que c’est dans l’ADN du club et je pense aussi que, s’il n’y a pas ça, il n’y a pas de Montpellier Hérault Sport Club »

Leur point commun, outre leur talent bien sûr, c’est la façon dont ils étaient  imprégnés de l’âme du club
Michel mézy

Michel Mézy sait de quoi il parle. Au fil de ses 4, passages sur le banc héraultais, l’actuel conseiller du Président Laurent Nicollin a vu éclore les trois plus grandes générations formées au club de l’histoire du MHSC. Il a d’abord dirigé au milieu des années 80 celle des Ferhaoui, Baills, Laurent Blanc et des frères Passi (qui a conduit le club montpelliérain jusqu’à la remontée en D1 en 1987), avant d’entraîner celle des Carotti, Lefèvre, Rouvière, Sanchez, Bonnissel et des frères Alicarte, quelques mois après sa finale de coupe de France en 1994 ; puis, enfin, il a donc vu éclore, dans le costume de conseiller du Président qu’il occupe toujours aujourd’hui, la fameuse génération 1990 qui fut partie intégrante du titre de Champion de France 2012 « C’est vrai que j’ai connu ces 3 générations. Bien entendu, il y a eu beaucoup d’évolution entre chacune d’entre elles, d’abord au niveau des infrastructures puisque la première a éclos dans les préfabriqués du stade de la Mosson, alors que la seconde et la 3ème ont grandi à Grammont où le centre de Formation avait été re-localisé, raconte Michel Mézy. Leur point commun, outre leur talent bien sûr, c’est la façon dont ils étaient  imprégnés de l’âme du club. Les Président ont toujours fait en sorte qu’il y ait des transmissions à tous les niveaux et cela a porté ses fruits »

Pour le plus capé des entraîneurs du MHSC, avant de parler foot, c’est donc cet esprit club qui est à la base de la réussite de ces 3 générations « Vous savez, il y a des gens qui ont de l’argent et qui n’ont pas d’humanité, et ce club a le mérité de concilier les deux, souligne-t-il. Pour moi, cela vient avant tout de la famille Nicollin. Cette famille fait la grande force de ce club car elle veille au maintien d’un état d’esprit familial justement, et cela est valable à tous les étages du club, chez les pros mais aussi à la formation. »

C’est incroyable de penser que nous nous sommes connus à 14 ans, que nous avons grandi avant d’être sacrés Champions de France ensemble avec notre club formateur
Rémy CABELLA

Au total, Ils étaient pas moins de 11 dans l’effectif montpelliérain cette saison-là (El Kaoutari, Belhanda, Cabella, Stambouli, Koita, Ligali et Deplagne, Legras, Mézague, Coulomb et Martin*)  à faire partie de cette fameuse génération que Serge Delmas a longtemps appelée « les Galactiques » puisqu’elle avait réussi à ne perdre qu’un match en quatre ans et avait surtout permis au club pailladin de gagner la coupe Gambardella en 2009, face à Nantes au Stade de France, 14 ans après le dernier succès du MHSC dans cette compétition, c’était également face à Nantes grâce à un but d’Ibrahima Bakayoko. « Outre les joueurs nés en 1990, il y a plusieurs autres joueurs que l’on peut aussi associer à cette génération comme Mapou Yanga-Mbiwa (né en 1989), Karim Aït-Fana (1989) et même Téji Savanier (1991), souligne Michel Mézy. Téji était plus jeune et il était pourtant déjà remplaçant dans cette fameuse équipe victorieuse de la Coupe Gambardella. Le fait que l’on soit limité en nombre de contrats pros a sans doute aussi joué dans le fait qu’il n’ait pas été conservé au départ. » Il poursuit : « Cette génération 1990 et ‘’assimilés’’  a grandement participé au titre de champion de France, et ce qui est encore plus beau, comme on le disait précédemment, c’est que chacune de ces 3 générations a vécu une aventure commune : la montée de 1987 et la Coupe de France 1990 pour la génération des Laurent Blanc, Ferahoui, Baills ; la finale de la Coupe de France 1994 puis la Coupe de l’UEFA (ex-Europa League)  pour Rouvière, Lefèvre, Delaye, Caotti et Bonnissel, puis le titre pour Stambouli, Cabella et compagnie (sourire). »

Le premier des membres de cette génération 1990 a avoir été lancé chez les professionnels n’est autre qu’Abdelhamid El Kaoutari ; c’était en Ligue 2 sous la direction de Rolland Courbis l’année de la montée, en 2009. Quelques mois plus tard, il avait été rejoint par son compatriote franco-marocain et complice du Centre de Formation, Younes Belhanda. Titulaire surprise du premier onze de départ de René Girard face au Paris-Saint-Germain le 8 août 2009, celui qui évoluait ailier ce jour-là alors qu’il était milieu défensif de formation, avait éclaboussé la rencontre de son talent et délivré, en point d’orgue, une passe décisive sur corner, convertie en but par une tête victorieuse d’Emir Spahić. Ensuite deux ans se sont écoulés, Younes a aligné les matchs et s’est aussi recentré, lui qui avait été replacé au poste de meneur de jeu juste derrière Olivier Giroud, en cette fameuse année du titre, pour ce qui constitue encore aujourd’hui l’un des duos les plus complémentaires de l’histoire du club.

''dans 4/5 ans vous jouerez la Ligue Des Champions’’. Ça nous est restés et quand on a été champion, on s’en est tous rappelés
YOUNES BELHANDA

Benjamin Stambouli a pour sa part été lancé durant l’été 2011 lors d’un match d’Europa League contre les Hongrois de Györ. Véritable couteau suisse de l’équipe, il avait débuté ce soir-là en charnière centrale mais pouvait aussi jouer au poste d’arrière droit, avant de s’établir durablement à son poste de prédilection de milieu défensif l’année du  titre. Déjà lié dans la vie par une profonde amitié, Remy et Benji vont aussi le devenir sportivement cette année-là. En effet, au mois de janvier, alors qu’il est question d’ajuster l’effectif en recrutant pour pallier les départs à la Coupe d’Afrique des Nations de Jamel Saihi et Younes Bellanda, le Président Louis Nicollin avait décidé de ne pas recruter à la trêve pour promouvoir les deux gamins formés au club et de leur laisser les clés. La suite, ce sont les deux intéressées qui nous la raconte le mieux. « Juste avant la rencontre contre Lyon en janvier 2012, le Président nous avait appelé tour à tour dans le vestiaire : il m’avait dit : ‘‘Ecoute mon poulet, on n’a pas recruté à la trêve, je te fais confiance et avec ton copain Rémy vous allez faire un grand match’’, racontait ainsi Benjamin Stambouli. Finalement on gagne 1-0. Un grand souvenir ! Quand on sent que l’on croit en vous, on peut soulever des montagnes. Ça m’a profondément marqué. » Un sentiment renchéri par Rémy Cabella « Benji et moi nous avions eu un début de saison difficile. Ce soir-là, le Président nous avait convoqués avant le match. Il m’avait pris dans les bras en me disant de saisir ma chance et qu’il avait confiance en moi. Ça m’avait beaucoup touché. »  

Au total, ils étaient 5 de cette génération 1990 vainqueur de la coupe Gambardella (Belhanda, Cabella, El Kaoutari, Stambouli, Koita) à être dans le groupe professionnel lors du titre de champion de France, auquel il faut ajouter Benjamin Ligali et Mathieu Deplagne, nés en  1991 mais qui ont participé à toute l’aventure de cette génération bénite. Et lorsqu’on leur demande d’évoquer cette période, leurs yeux s’illuminent comme s’ils replongeaient dans un rêve : « Avant d’évoquer le titre de Champion de France en 2012, il faut parler du succès en Coupe Gambardella, estime Rémy Cabella. Même s’il intervient quelques années avant, ce succès fait partie intégrante du titre de Champion et de cette aventure. C’est incroyable de penser que nous nous sommes connus à 14 ans, que nous avons grandi avant d’être sacrés Champions de France ensemble avec notre club formateur. C’est quelque chose d’exceptionnel. »

« Franchement c’était une génération doré, se souvient Younes Belhanda. Chez les jeunes, on gagnait tout : les coupes nationales, les championnats, la Gambardella… on ne perdait jamais. Nous étions ensemble depuis l’âge de 14 ans, ce qui est rare ; et ce qui l’est encore plus, c’est que presque toute cette génération est passée pro. Chacun de nous va sans doute raconter cette anecdote quand tu vas nous poser la question, mais on se souvient tous du moment où Serge Delmas nous a dit, alors qu’on était en Ligue 2 : ‘’dans 4/5 ans vous jouerez la Ligue Des Champions’’. Ça nous est restés et quand on a été champion, on s’en est tous rappelés. Avoir joué la Ligue des champions ensemble, c’est un truc de fou ».

Par modestie sans doute, aucun de nos interlocuteurs n’évoquera le surnom des « galactiques », que l’ancien Directeur du Centre de Formation, Serge Delmas, avait attribué à cette génération, tant elle écrasait tout sur son passage. Un chiffre ? Deux défaites seulement concédées toutes compétitions confondues de la catégorie U14 jusqu’aux U19. Il suffisait de les voir jouer pour comprendre que cette génération avait quelque chose en plus et du talent à tous les étages. Pour autant, il n’y avait pas que ça, estime Benjamin Stambouli : « Nous avions aussi beaucoup d’envie, je dirai même la ‘’dalle’’, raconte-t-il. Je ne sais pas comment c’est venu – peut-être parce qu’on était encore un peu loin de la génération ‘’téléphone’’ – mais on discutait beaucoup. On se retrouvait souvent à 7 ou 8 dans une chambre, et nous passions des heures à discuter. C’était vraiment le vivre ensemble. » Très ému au moment d’évoquer cette période, l’ancien joueur de Tottenham, du PSG et de Schalke 04 poursuit : « Moi, j’étais le ‘’fils de’’ mais qui était quand même un mec de la terre, donc je me retrouvais vraiment dans les valeurs de la Paillade. Remy (Cabella), c’était un phénomène, mais avec une mentalité de Corse, de guerrier, quelqu’un de droit sur qui tu pouvais compter. Younes (Belhanda) était un phénomène aussi mais c’était un mec du sud, son père était agriculteur, donc il avait vraiment les pieds sur terre. Jonas (Martin, prêté l’année du titre en L2 à Amiens NDLR) était aussi un guerrier. Je ne compte plus les fois où il s’est embrouillé, que ce soit à l’entraînement ou en match parce qu’il ne voulait pas perdre. Abdé  (El Kaoutari) sortait de Paul Valéry, il était né à Montpellier et connaissait la mentalité du club par cœur. Il est impossible de tous les citer mais on avait vraiment ce truc de venir d’horizons différents mais d’avoir ce rêve en commun de faire quelque chose de grand ensemble. »

on avait vraiment ce truc de venir d’horizons différents mais d’avoir ce rêve en commun de faire quelque chose de grand ensemble
BENJAMIN STAMBOULI

Ce « quelque chose de grand » comme le définit Benjamin, c’est donc ce titre de Champion de France, aussi inattendu qu’extraordinaire « Quand tu y repenses, c’était vraiment un truc de fou, c’est incroyable ce que nous avons vécu, sourit Rémy Cabella. Quand on arrive à 14 ans, on était tous jeunes, on ne se connaissait pas mais on croyait en nous. Cette épopée dans son ensemble constitue quelque chose d’incroyable, d’exceptionnel même. » Là encore, l’émotion est palpable lorsqu’on évoque cette période avec chacun de nos interlocuteurs. Le plus incroyable étant que malgré des groupes d’horizons différents (plusieurs joueurs issus d’une même génération du Centre de Formations, plusieurs joueurs ayant connu la montée en Ligue 1 avec le MHSC (Marveaux, Bocaly, Mapou, Camara, Lacombe) et d’autres venus d’autres clubs après l’accession (Dernis, Pitau, Hilton, Jeunechamp…), aient réussi à cohabiter sans encombre « Le plus surprenant, c’est que cet aspect générationnel était même délimité géographiquement dans le vestiaire avec les jeunes du centre et les jeunes tout court d’un côté, et les plus anciens de l’autre. En voyant ça, on pouvait même se dire que c’était typiquement l’équipe où il pouvait y avoir des clans… et pourtant il n’y en avait pas !, se souvient Benjamin Stambouli.  Il y avait deux entités marquées mais qui s’entendaient à merveille. Nous, les jeunes, avions une très grande confiance en les anciens, on écoutait beaucoup leurs conseils, on ne se prenait pas pour d’autres, on les respectait parce qu’on nous avait appris ça au centre. Ça ne voulait pas dire ‘’s’écraser’’ ça voulait dire les respecter. Mais d’un autre côté, à l’entraînement, on ne se faisait pas de cadeau, ça mettait des tampons, mais toujours dans le respect. De leur côté, on sentait que les anciens étaient vraiment heureux de voir qu’il y avait une génération qui poussait derrière, qui avait « la dalle », qui ne se prenait pas pour d’autres et qui était capable d’apporter un plus à l’équipe. » «  Il y avait un énorme respect entre les jeunes et les plus anciens, ajoute Rémy Cabella. Quand on est jeune et qu’on arrive dans un groupe, il ne faut pas débarquer et se prendre pour je ne sais pas qui ; il faut rester à la sa place mais il faut s’intégrer au groupe. C’est très important. Nous nous sommes intégrés mais les anciens nous ont aussi intégrés. Il y avait une certaine réciprocité. Chacun avait son caractère mais quand on jouait, on était ‘’nous’’, on était tous ensemble et on avait ce même objectif. C’était ça notre force, il y avait pas les anciens qui faisaient leur truc et nous le nôtre. On les écoutait, ça nous a permis de grandir, mais ils nous écoutaient aussi. Le coach et le staff ont aussi eu un rôle très important pour insuffler cet esprit de groupe. »  Du côté des plus anciens, le sentiment est le même.
 

Les jeunes étaient vraiment très à l'écoute. En contrepartie ils nous ont amené toute leur fougue, leur insouciance de gamins de 20 ans.
Cyril jeunechamp

N’est-ce pas Cyril Jeunechamp ? : « En tant qu’anciens, nous avons aussi su nous adapter aux jeunes, nous n'avons pas ‘’joué les vieux relous’’, au contraire, nous avions essayé de nous mettre à la page. De leur côté, les jeunes ont été très à l'écoute de ce qu'on leur disait, ils se sont mis au diapason, ils ont écouté nos conseils Quand on voyait que certains partaient un peu sur une mauvaise pente, on essayait de calmer le jeu, de les remettre dans le vrai. Les jeunes étaient vraiment très à l'écoute. Dès qu'on leur parlait, ils savaient qu'on n'était pas là pour « casser les couilles » mais que c'était pour le bien du collectif. En contrepartie ils nous ont amené toute leur fougue, leur insouciance de gamins de 20 ans. Tout cela fait que, sportivement, nous étions une très belle équipe, qui plus est avec un très bel état d'esprit. Quand on touchait à quelqu'un de l'équipe, tout le monde venait le défendre, notre force était là. Quand on rajoutait ça aux qualités de footballeur de chacun, ça faisait un sacré collectif ».

nos éducateurs nous ont fait comprendre que si on voulait vivre ce rêve, il nous fallait travailler et qu’on serait récompensé… Et ça a fini par arriver
BENJAMIN STAMBOULI

Capitaine de cette génération chez les jeunes, avant d’en être le premier lancé en pro en Ligue 2 puis de vivre le sacre du titre, Abdelhamid El Kaoutari évoque aussi cette quête du Graal avec une certaine émotion : «  Nous avons presque tous vécu ensemble des 14 ans fédéraux jusqu'aux pros, puisque le club avait choisi de ne quasiment pas toucher l'équipe, si ce n'est quelques retouches. En plus d'avoir une bonne génération, cette stabilité nous a permis de créer des automatismes, explique l’actuel défenseur de Nancy. Ce qui était extraordinaire l’année du titre, c'est que les joueurs plus âgés nous titillaient un peu parfois parce qu'ils n’étaient pas d'accord avec certaines choses, mais nous, nous avions aussi du caractère. On savait dire les choses, tout en étant respectueux. On s'entendait très bien et on était complémentaire. » « Tous les éducateurs qu’on a eu nous ont fait comprendre que si on voulait vivre ce rêve, il nous fallait travailler travailler, travailler et qu’on serait récompensé… Et ça a fini par arriver. Le succès de la génération 1990, c’est aussi le leur », ajoute Benjamin Stambouli.

Si chacun évoque plus ou moins secrètement la volonté de se retrouver un jour tous ensemble à Montpellier, c’est à Michel Mézy que revient la lourde tâche de conclure cet article, non sans une certaine émotion dans la voix : « Je suis attaché à cette génération 1990 comme je lui suis aux 2 autres que nous avons citées. Je suis fier de ce que fait (le Président) Laurent (Nicollin) au club et je suis fier de ce que font aujourd’hui les anciens qui sont revenus au club, sur le terrain comme dans les bureaux. Je suis fier parce que c’est leur club et parce qu’ils sont amis. Ça ne veut pas dire qu’il y a des cadeaux car il faut être performant dans la tâche que l’on vous donne, mais ils ont un lien ensemble. Ils sont amis et je pense que si l’un appelle à 2h du matin, tout le monde se lève pour lui donner un coup de main. C’est ça qui fait un club », explique Michel Mézy avant de conclure : « Je souhaite, j’espère et j’en suis pratiquement persuadé que ça continuera et que bientôt, d’autres jeunes qui démarrent ou vont démarrer en pro prochainement constitueront une 4ème génération-clé qui nous apportera de bons résultats. Je me répète mais cela passe aussi par la transmission et un encadrement par des joueurs de qualités comme le sont Savanier, Ferri et Sakho pour ne citer qu’eux. »

C’est tout ce que l’on souhaite

* issus de cette génération, Jonas Martin (Amiens), Teddy Mézague et Guillaume Legras (Martigues) et Adrien Coulomb (Vannes) étaient prêtés cette saison-là pour gagner du temps de jeu.

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