Les yeux dans le Mondial U20 avec Cyrielle, Esther et Marie | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Les yeux dans le Mondial U20 avec Cyrielle, Esther et Marie

Les joueuses de l’équipe de France U20 débutent ce vendredi 12 août contre le Nigéria  leur Coupe du Monde au Costa Rica avec 3 Montpelliéraines dans leurs rangs : Cyrielle Blanc, Esther Mbakem-Niaro et Marie Petiteau (sous contrat au MHSC mais prêtée à Saint-Malo). Rencontre 

 

LEUR SAISON PERSONNELLE

Cyrielle BLANC : J'ai eu un peu de temps de jeu et quelques titularisations cette saison. Globalement, ça s’est plutôt bien passé pour moi puisque j’étais dans une année de transition après le pôle, (Cyrielle était à l’Insep la semaine avant de rejoindre le MHSC à plein temps l’été dernier NDLR), donc je ne m'attendais pas à avoir autant de temps de jeu, même si je n'en ai pas eu énormément. Désormais, ma volonté est de franchir un nouveau pallier avec le club la saison prochaine.  

Esther MBAKEM-NIARO : Je pense que je suis en train de progresser, même si j’ai encore plein de choses à acquérir. Je pense avoir bien évolué tactiquement et dans la compréhension du jeu. Je dois encore m’améliorer, notamment en ce qui concerne mon jeu dos au but, et être plus confiante. Je me trouve parfois encore trop stressée lors de mes entrées en jeu. En cela, le fait d’avoir pu inscrire mon premier but en D1 avec Montpellier cette saison a été quelque chose de salvateur aussi. Ça fait toujours plaisir de marquer, encore plus pour une attaquante, et j’espère que ça va me servir de déclic pour l’avenir.

Marie Petiteau (prêtée à Saint-Malo / D2) : Ça m’a fait du bien de rejouer régulièrement. Les entraînements, c’est une chose mais jouer des matchs m’avait vraiment manqué et cela m’a permis de retrouver mes sensations. Je pense aussi avoir pris en assurance, ce qui est une bonne chose pour la suite. Parallèlement, j’ai pu poursuivre mes études de kiné à la fac de Rennes. Malgré la route qui sépare les deux villes, c’était vraiment un bon compromis pour moi d’aller là-bas pour réaliser ce double projet. Mener de front le foot et des études de kiné nécessite beaucoup de sacrifices, mais le club était très ouvert au fait que je poursuive des études et tout s’est bien passé. J’ai vraiment vécu une année très formatrice à tous les niveaux.

LA SAISON DE L’ÉQUIPE

Cyrielle : En dents de scie est sans doute l’expression qui convient le mieux. Nous étions capables de faire des grosses prestations, voire d’accrocher des équipes comme Lyon ou le PSG, mais aussi de perdre des matchs contre Reims ou Guingamp. C’est ce qui nous a porté préjudice. D’où ça vient ? C’est une bonne question. Je ne saurai pas vous dire. Ce qui est certain, c’est que c’est frustrant car c’est ce qui nous prive de cette troisième place que nous souhaitions accrocher en début de saison pour jouer la Ligue des Champions.

Esther : Elle a été un peu compliquée, dans le sens où nous nous sommes quelque peu mises en danger toutes seules au cours de la saison. Je pense notamment à des confrontations contre Reims ou Dijon que nous aurions dû mieux maîtriser. Au final, nous avons perdu des points sur certaines rencontres que nous n’aurions pas dû perdre et ça nous coûte très cher en fin de saison, au moment de faire les comptes.

Marie : Avec Saint-Mâlo, il y avait beaucoup d’équipes professionnelles dans notre groupe de D2, ça jouait bien au ballon. On est tombé sur un championnat hyper compliqué. Le coach nous a d’ailleurs dit que c’était la première année qu’il voyait un championnat aussi relevé. On finit septième en réussissant à se maintenir lors de la dernière journée, tout en étant le premier club amateur du groupe derrière tous les clubs pros, ce qui veut dire qu’il y a quand même du potentiel à Saint-Malo.

QUEL EFFET CELA FAIT-IL DE SE DIRE QUE L’ON VA JOUEUR LA COUPE DU MONDE U20 AVEC L’éQUIPE DE FRANCE ?

C’est une fierté d’avoir l’opportunité de pouvoir jouer une compétition aussi prestigieuse qu’une Coupe du Monde et une fierté de jouer pour son pays.
ESTHER MBAKEM-NIARO

Esther : C’est une fierté d’avoir l’opportunité de pouvoir jouer une compétition aussi prestigieuse qu’une Coupe du Monde et une fierté de jouer pour son pays. C’est toujours un honneur. Il y a beaucoup de concurrence pour avoir la chance de faire partie de cette liste, donc, quand on y est, c’est déjà une très bonne chose. Je suis vraiment ravie à l’idée de disputer cette Coupe du Monde au Costa-Rica, et très heureuse d’avoir l’opportunité de porter ce maillot bleu de l’équipe de France sur les épaules. Porter ce maillot-là, c’est toujours une sensation particulière.

Cyrielle : Le fait que nous ayons vécu toute la campagne des éliminatoires, que nous ayons acquis ensemble cette qualification est quelque chose de fort. Ce parcours nous « appartient » et ça nous fait plaisir d'y participer. Il y a une certaine fierté. Vivre cette aventure n’est que du positif et ce ne sera que du positif pour notre carrière aussi. Rien que le nom Coupe du Monde, ça fait rêver déjà ! Jouer contre des équipes de tous les continents, c’est très attrayant puisque nous avons d’ordinaire l’habitude de nous confronter à des équipes européennes la plupart du temps. Ce sera forcément différent. On va découvrir un autre football et ça donne un certain piment supplémentaire. Avec la crise sanitaire qui nous en avait privées jusqu’ici, ce sera également notre première phase finale d’un tournoi international. C’est une superbe expérience à vivre. Avec Maelys et Esther, nous portons ce maillot depuis les U16 et je peux vous assurer qu’à chaque fois que nous avons cette opportunité, nous ressentons un très grand sentiment de fierté. Quand on chante l’hymne, c’est un moment très fort… et je pense que porter ce maillot bleu dans une compétition comme un Euro ou une Coupe du Monde, ce sera encore plus fort ! L’émotion promet d’être encore plus grande ! La présence de plusieurs joueuses du MHSC dans cette sélection montre aussi que le club travaille bien avec ses jeunes et c’est un bonheur de pouvoir représenter La Paillade au niveau international. On n’oublie pas d’où l’on vient.

  C’est un peu un rêve d’enfant. Quand on évoque les mots « Coupe du monde », c’est vraiment quelque chose de grandiose
MARIE PETITEAU

Marie :  C’est un peu un rêve d’enfant, même si ce n’est pas encore avec l’équipe de France A. Je ne sais pas si j’ai encore vraiment réalisé, mais je pense que cela viendra au fur et à mesure que l’on approchera de notre premier match dans cette compétition. Quand on évoque les mots « Coupe du monde », c’est vraiment quelque chose de grandiose, ça ne se joue pas tous les jours ; donc c’est vraiment un rêve qui se réalise. Je ressens vraiment une forte envie de gagner. Quand mes proches me demandent : « Ça dure vraiment aussi longtemps ? » Je leur réponds : « Étant donné que notre souhait à tous est d’aller en finale et de gagner, bien sûr que ça va durer aussi longtemps ! » (Sourire). J’ai vraiment et nous avons vraiment toutes envie d’aller au bout dans cette compétition et de ramener ce titre en France. Nous avons cet objectif commun avec cette génération depuis deux ans déjà et nous allons tout donner pour parvenir à l’atteindre. Je ressens beaucoup d’excitation et j’ai vraiment hâte d’y être. De plus, représenter son pays c’est quelque chose de fort, une grande fierté ; tu n’as pas envie de décevoir et tu veux vraiment donner le maximum. Porter ce maillot, c’est une grosse responsabilité en même temps qu’une énorme motivation. Quand tu l’enfiles, tu as vraiment envie de tout donner pour ton pays. En plus, nous sommes vraiment un groupe très soudé, on s’entend vraiment bien et ça donne encore plus envie de réussir.

LES ADVERSAIRES DES BLEUES AU PREMIER TOUR : CANADA, NIGÉRIA ET CORÉE DU SUD

Cyrielle : C’est une groupe assez compliqué. Le Canada est une formation assez costaud chez les A, mais chez les jeunes, je ne connais pas trop. En revanche, j’ai déjà joué contre la Corée du Sud en U16 et j’ai le souvenir d’un match très compliqué, très physique, avec un gros volume de course… ça courait vraiment partout ! (sourire). Ce n’est vraiment pas le style d’équipe contre lequel on a l’habitude de jouer donc c’est très compliqué. Le Nigéria, je pense que ça va être dur dans les duels notamment mais, comme je n’ai jamais affronté cette nation, on verra bien. 

Esther : Nous sommes placées dans une très belle poule, avec de grosses équipes qui ont chacune des styles de jeu complètement différents. Ce sera à nous de nous méfier et de bien travailler pour être performantes le jour J. Contre le Nigeria par exemple, nous devrons être très présentes dans les contacts et rester solides. Les Coréennes misent plus sur leurs petits appuis et vont très vite ; il ne faudra pas se laisser surprendre. Concernant le Canada, ce sera une totale découverte pour moi. Nous verrons bien.  

Marie : Ce sont des équipes que je ne connais pas très bien. Je crois savoir que le Canada est une équipe assez physique. La Corée du Sud a moins de gros gabarits mais c’est aussi une équipe très difficile à jouer parce que ses joueuses ont un gros volume de courses, avec beaucoup de technique. C’est une formation très forte collectivement. En revanche, je ne connais pas du tout le Nigéria. Quoi qu’il en soit, nous allons aborder chaque match en étant extrêmement déterminées, et ce quel que soit l’adversaire. La perspective de pouvoir jouer contre des équipes de profils différents que nous n’avons que très peu l’occasion de rencontrer même lors des rassemblements puisqu’il s’agit d’équipes non européennes, est vraiment quelque chose de très intéressant.

LEUR PASSÉ EN SéLECTION

Esther : J’ai connu des sélections en U16, U17, U19 et donc U20. J’avais fait le tour qualificatif en U7 où, malheureusement nous avions été éliminés 1-0 par le Portugal chez lui.  C’était très dur à accepter. Je devais également participer soit à l’Euro U19 ou à la Coupe du Monde U20 il y a deux ans mais la crise sanitaire liée au Covid-19 avait poussé les instances internationales à annuler la compétition. Par conséquent, cette Coupe du Monde sera ma première phase finale de compétition internationale. C’est forcément une émotion particulière.

Cyrielle : J’ai également vécu les qualifs de l'Euro en U17, en Biélorussie et après nous n’avions pas pu aller en Angleterre pour disputer le Tour Élite. J’évolue en U19 depuis l’année dernière et en U20 depuis cette année.

Marie : J’ai été appelé dans toutes les sélections de jeunes, en U16, U17, U18, U19 et U20, tout en sachant que je n’ai pas beaucoup joué en U17, étant donné que j’étais blessée à cette époque-là. J’ai déjà disputé un tournoi amical aux États-Unis (le Tournoi "NIKE Friendlies" en 2019) avec l’équipe de France U20, mais ce sera ma première compétition internationale officielle

COMMENT DÉCRIRIEZ-VOUS CETTE ÉQUIPE DE FRANCE U20 ?

nous avons des joueuses capables de s'adapter à tous les styles de jeu
Cyrielle blanc

Cyrielle : En U19 il y a plus un noyau de 2003 et 2004 et en U20 plus un noyau de 2003 avec quelques 2002. L’équipe de France U20 a de la taille, avec de grosses qualités physiques dans tous les secteurs du jeu. Concernant le profil de jeu, ça dépend de notre adversaire mais nous sommes plutôt une équipe de possession. De toute façon, une de nos plus grosses qualités en équipe de France, c'est que nous avons des joueuses capables de s'adapter à tous les styles de jeu.

Esther : Nous sommes une équipe très hargneuse, avec un gros potentiel physique et qui possède aussi de grosses qualités techniques. Notre formation dégage beaucoup de puissance et de vitesse.

Marie : Je dirai tout d’abord que c’est un groupe très soudé. Au niveau du jeu, nous avons une équipe très rapide sur le plan offensif et qui est assez sereine, notamment défensivement. Athlétiquement, c’est une équipe qui va au charbon, avec beaucoup de gabarit, où chacune se donne l’une pour l’autre. Je pense vraiment qu’il y a quelque chose de positif à faire dans cette Coupe du Monde. On sent aussi une confiance de la part du staff qui est réciproque. Tout cela nous met vraiment en confiance. Tout le monde a le même objectif et tire dans le même sens.

LEURS OBJECTIFS DANS CETTE COMPÉTITION

Cyrielle : Gagner ! Si tu pars à un Euro ou à une Coupe du Monde, tu ne peux pas seulement te dire « je vais essayer de passer les poules et pourquoi pas finir deuxième ou troisième. » L’objectif, c’est de gagner ! (grand sourire) Il vaut mieux viser haut, c’est-à-dire de gagner la compétition et après on verra ce qu’on atteint, mais l'objectif, c'est de gagner cette Coupe du monde. Sinon, tu n’y vas pas !

Esther : La gagner, tout simplement ! (sourire) J’espère que nous serons la première génération française à remporter cette Coupe du Monde U20. Nos prédécesseurs n’avaient pas été loin d’y parvenir en 2016 (défaite en finale face à la Corée du Sud de la génération 1996 où figuraient nomment les Montpelliéraines Léger, Gauvin, Karchaoui et Romanelli, NDLR) et j’espère que nous y parviendrons cette année.

Marie : C’est clairement de décrocher la victoire finale. Je pense que la France a un rôle à jouer, les États-Unis aussi... Sur le plan européen, les pays nordiques sont aussi toujours très difficiles à jouer donc cela donne une compétition très ouverte. Il est difficile de se projeter pour désigner des favoris. On sait que chaque équipe a un gros potentiel et que tout se jouera sur des détails. Il ne faudra vraiment rien négliger.

VOUS SEREZ 3 MONTPELLIÉRAINES à REPRÉSENTER LE MHSC...

Marie : Ce sera forcément sympa ! (Sourire). Je connais Cyrielle et Esther depuis pas mal de temps déjà. Nous nous sommes notamment croisées lors des matchs Inter pôles Espoirs ou durant les vacances scolaires avec le MHSC. Esther est quelqu’un qui prend très bien en profondeur, qui joue beaucoup sur sa vitesse. C’est une joueuse très athlétique. Cyrielle est aussi très forte dans les duels mais elle a également un gros potentiel technique. Elle est capable de faire le jeu au milieu. Ce sont deux bonnes joueuses avec qui j’apprécie évoluer. C’est une très bonne chose pour le club d’avoir trois représentantes dans cette compétition. Ça montre le bon travail qui est fait au niveau de la formation et de la post-formation au MHSC.  Même si j’ai été prêtée la saison dernière et que je le suis encore celle-ci, je sais que les dirigeants du MHSC ont confiance en moi pour l’avenir. Par conséquent, même si je n’ai pas encore joué sous le maillot montpelliérain en D1, c’est une fierté de représenter les couleurs de Montpellier en sélection.

Esther : Représenter le MHSC en équipe de France est une émotion particulière, d’autant que nous serons trois Montpelliéraines à disputer cette compétition. C’est d’autant plus fort que nous sommes très liées en dehors du terrain, notamment avec Cyrielle que j’ai aussi connue à l’Insep. Il y a une harmonie entre nous. On se dit les vérités telles qu’elles sont, on rigole beaucoup aussi mais non jamais perdre de vue ni notre objectif ni notre volonté de gagner…

Cyrielle : Tout à fait ! En plus, dans le jeu, il y a automatiquement des connexions qui sont déjà établies en club et qui sont profitables à la sélection. C’est aussi rassurant quelque part quand on arrive en sélection, de savoir que l’on peut compter sur des personnes que l’on connait déjà très bien.

Le programme

  • Vendredi 12 août : France-Nigeria, au stade National de San José (01h00, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 août)
  • Lundi 15 août : France-Canada, au stade National de San José (04h00 du matin)
  • Jeudi 18 août : Corée du Sud-France, au stade National de San José (04h00 du matin) Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale.
  • Quarts de finale : samedi 20 et dimanche 21 août (San José et Alajuela)
  • Demi-finales : jeudi 25 août (San José)
  • Match pour la 3e place : dimanche 28 août (San José)
  • Finale : dimanche 28 août (San José)

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