Vitorino Hilton : « Une grande fierté » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Vitorino Hilton : « Une grande fierté »

Nouvel épisode de notre semaine consacrée au capitainat : rencontre avec Vitorino Hilton qui a porté le brassard du MHSC de janvier 2013 à juin 2021, soit le règne le plus étendu de l'histoire du club. Il évoque ce rôle si particulier avec modestie et précision

Vito. Comment décrirais-tu le rôle de capitaine ?
Le rôle d’un capitaine, ce n’est pas juste d’avoir le brassard, car, ça, tout le monde peut le faire. Être capitaine, c’est être un exemple dans la vie de tous les jours, dans la liaison avec le coach, le staff et le groupe. Il faut aussi être respecté par ses coéquipiers. C’est aussi la raison pour laquelle il y a des joueurs qui ne portent pas le brassard mais qui sont capitaines dans la vie de tous les jours, notamment parfois ceux qui jouent moins.
 
Capitaine est un rôle que tu connais bien...
J’étais capitaine au Brésil à l’âge de 19 ans à Chapecoense et j’ai porté le brassard dans tous les clubs où je suis passé, excepté à Bastia où je ne suis resté que six mois. Le plus dur au départ pour moi c’était d’être capitaine dans un pays qui n’était pas le mien et donc par conséquent dans une langue qui n’était pas la mienne. À ce moment-là, la responsabilité était encore plus grande car tu arrives dans un autre championnat, dans un autre pays, tu es étranger...

Le fait de d’avoir gardé le brasard aussi longtemps, c’est quelque chose d'énorme.  J’ai eu la possibilité de graver mon nom dans l’histoire du club et ça me touche beaucoup.

Avec Mapou Yanga-Mbiwa, vous resterez à jamais, , les ''capitaines'' qui ont soulevé le trophée du titre de Champion de France en 2012...
Quand je suis arrivé à Montpellier, j’étais déjà un jeune joueur puisque j’avais 34 ou 35 ans (rire). Mapou était un jeune défenseur qui portait le brassard cette saison-là. Pour ma part, j’étais là pour l’aider et le guider, d'autant qu'il était mon partenaire en charnière centrale. J’ai essayé de le conseiller du mieux possible et nous avions un deal entre nous de soulever le trophée ensemble si nous étions champions..  et c’est ce qu’il s’est passé.

Tu es le joueur qui a porté le brassard du MHSC sur la plus longue période de l'histoire (janvier 2013 - juin 2021). Qu'est-ce que cela te fait-il ?
Etre capitaine  à Montpellier c’était quelque chose de très fort. La première année j'étais donc aux côtés de Mapou dans cette saison magnifique qui nous a menés jusqu’au titre et ensuite je récupère le bras
sard au moment de son départ à Newcastle, en janvier 2013. Ça a été une fierté de le porter ensuite pendant toutes ces années, dans ce club qui m’a permis de jouer le plus longtemps possible. À chaque fin de saison, on se disait que j’étais peut-être en fin de carrière; mais, à chaque fois, j’avais le soutien du président Nicollin et c’était vraiment très important pour moi. C'était une grande fierté, surtout à mon âge.
Le fait de d’avoir gardé le brasard aussi longtemps, c’est quelque chose d'énorme.  J’ai eu la possibilité de graver mon nom dans l’histoire du club et ça me touche beaucoup. Je reviens encore une fois là-dessus mais être capitaine dans un pays qui n’est pas le vôtre, c’est encore plus fort.

Le rôle est-il différent quand on est le capitaine d'une équipe qui joue la Ligue des Champions et celui qui joue le maintien ?
Les deux rôles sont différents. Quand tu es capitaine en Ligue des champions, surtout dans un club comme Montpellier, c’est du bonus, d’autant que c’était la première fois que le club disputait cette compétition.  Là, tout va bien et tu dois juste apporter ta petite expérience du niveau européen. C’est forcément plus dur quand tu es capitaine d’une équipe qui joue le maintien. Dans ce cas précis, il fallait être encore plus à l’écoute de l’entraîneur pour essayer de faire passer son message et de remotiver tous les joueurs; d’être à côté d'eux pour ne pas lâcher et ainsi aider le club à se maintenir. Là aussi, même si le classement était moins bon, c’est vraiment une grande fierté d’avoir pu aider le club au maximum dans des périodes aussi difficiles  et que nous nous soyons sortis de ces mauvais pas tous ensemble. C’est toujours plus facile d’être capitaine dans une équipe où tout va bien. Dans ce cas précis tu n’as pas grand-chose à faire. En revanche quand ça ne va pas. C’est là qu’on ne voit pas seulement un capitaine mais l’ensemble des capitaines qui se dégagent d’un groupe. C’est ça qui est important.

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