Féminines : PSG, deux fois, ça change quoi ? | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Féminines : PSG, deux fois, ça change quoi ?

Ce vendredi (21h), les Féminines du MHSC affrontent le PSG pour la seconde fois en une semaine. Après la Coupe de France à Grammont samedi dernier, ce sera cette fois en championnat dans la Capitale. Un enchaînement qui, s’il n’est pas inédit, reste particulier

Quand on suit une équipe, il y a des sujets que l’on projette d’écrire dès la sortie du calendrier et d’autres qui tombent du ciel. Celui de cette semaine en fait partie. Opposée au Paris-Saint-Germain ce vendredi soir dans le cadre de la 16e journée du championnat de France de D1 Arkema, l’équipe féminine de MHSC va affronter le club parisien pour la deuxième fois en moins d’une semaine après le quart de finale de Coupe de France disputé la semaine passée à Grammont. Un cas plutôt rare, mais ce qui rend la situation inédite, c’est que c’est la deuxième fois que cela arrive pour les Montpelliéraines, qui avaient déjà affronté deux fois l’AS Saint-Étienne les 8 et 15 janvier (victoire en Coupe de France dans le Forez, 7–2, suivie d’un succès en championnat, à Grammont cette fois, une semaine plus tard, 3–0)

Pour moi ça ne change pas grand-chose parce qu’on prépare chaque match de façon identique et avec la même volonté de gagner
Lena PETERMANN

Le cas sera légèrement différent puisque les Pailladines ont d’abord reçu Paris en coupe avec une élimination à la clé avant de se déplacer ce vendredi en championnat dans la Capitale. « Pour moi, l’objectif reste le même c’est-à-dire gagner, peu importe la compétition ou l’adversaire, explique d‘emblée la jeune défenseur héraultaise Maëlys Mpome. La seule toute petite nuance, c’est qu’en championnat, il n’y a pas le couperet de l’élimination directe ». Si le sentiment est quasi-identique chez sa coéquipière Lena Petermann – « Pour moi ça ne change pas grand-chose parce qu’on prépare chaque match de façon identique et avec la même volonté de gagner » – il est en revanche plus nuancé chez Iva Landeka : « Bien sûr que c’est particulier de jouer deux fois d’affilée le même adversaire, encore plus quand c’est le Paris-Saint-Germain, mais franchement, ce n’est pas quelque chose sur lequel je me focalise, explique la capitaine de l’équipe nationale croate. On le répète beaucoup mais quand on joue au football de haut niveau, on prend les matchs les uns après les autres, sans forcément faire des calculs ou se soucier de qui on va rencontrer à quel moment. Le calendrier est comme ça et on doit faire en conséquence. La seule que cela risque de changer à mon sens, c’est la préparation du deuxième match car les infos de la confrontation précédente seront très fraîches dans notre esprit, que ce soit pour nous les joueuses mais aussi pour le staff dans son analyse. »

La seule que cela risque de changer, c’est la préparation du deuxième match car les infos de la confrontation précédente seront très fraîches dans notre esprit
IVA LANDEKA

Merci pour la passe décisive Iva ! Nous sommes donc allés poser la question à Clément Libreau, l’analyste vidéo de la section féminine : « Sur une préparation de match classique, il y a beaucoup d’anticipation. On essaie de travailler une semaine à l’avance après avoir regardé les trois ou quatre derniers matchs des équipes adverses ou des matchs particuliers en fonction de ce que le staff a identifié, de ce que l’entraîneur demande ou bien si on sait que sur tel match notre adversaire a joué dans un dispositif différent, explique le jeune homme de 25 ans. À partir de là, je regarde les matchs je les analyse, je les code (découpage vidéo des matchs avec des actions à retenir sur des aspects précis NDLR), j’identifie les points forts les points faibles avant de monter une vidéo que je propose à Yannick (Chandioux, l’entraîneur) et à Baptiste (Merle, son adjoint), qui me font ensuite un retour avant la version définitive qui sera montrée aux joueuses. » Cependant, avec 2 matchs joués à moins d’une semaine d’intervalle contre le même adversaire, la méthodologie sera forcément un peu différente : « Contre Saint-Étienne, j’avais préparé le premier match normalement et ensuite nous avons fait un retour de match qui évoquait en même temps notre jeu et celui de notre adversaire, histoire de voir l’adversaire mais aussi de savoir ce que nous nous pouvions améliorer. »

il ne faut jamais oublier que chaque match est différent même si, quand on débute le second match, on sait forcément un peu plus à quoi s’attendre
Maëlys MPOME

L’aspect particulier réside justement dans le fait qu’un cas similaire s’était donc présenté en janvier dernier contre les Vertes « Après la large victoire en coupe (7-2), le coach avait prévenu toute la semaine qu’il ne faudrait pas que l’on se relâche pour le match de championnat et ça avait porté ses fruits puisque nous avions gagné 3-0, se souvient Maëlys. Il est certain qu’un succès met en confiance avant de rejouer le même adversaire une deuxième fois mais ça n’apporte aucune garantie. On se rappelle des points forts, des points faibles et de la manière dont l’équipe a joué la semaine précédente, mais il ne faut jamais oublier que chaque match est différent même si, quand on débute le second match, on sait forcément un peu plus à quoi s’attendre » 

Si le MHSC a perdu la première confrontation face aux Parisiennes et ne sera de toute évidence pas favori, il n’y a donc aucune raison pour que le second match soit perdu d’avance : « Je pense même que c’est plus difficile quand tu es dans la position de favori que dans celle d’outsider, ajoute Lena Petermann. Tu peux te présenter au second match avec un potentiel excès de confiance mais ce ne sera pas le cas de Paris puisque le PSG n’a pas gagné largement contre nous, ni à l’aller en championnat (1-0), ni en coupe (3-1) ; donc je ne pense pas que ça aura beaucoup d’impact.»

La vidéo va nous permettre de nous appuyer sur ce qu'on a bien fait, en essayant de corriger ce qui a été moins bien fait
MAËLLE LAKRAR

« Ce sera un défi pour nous de voir si, sur une si courte période, nous sommes capables de rééditer ce qui a été bien fait lors de notre première confrontation face aux Parisiennes et, à l’inverse, de gommer les erreurs que nous avons commises, estime Iva Landeka. Ce sera aussi intéressant de voir comment nous allons réagir en tant qu’équipe après notre défaite en Coupe. Quoi qu’il en soit, je suis convaincue que notre groupe est capable de faire une bonne prestation face à une opposition d’une telle qualité. J’espère que nous serons capables d’encore plus élever notre niveau de jeu pour bien figurer lors de cette rencontre de championnat. » « La vidéo va nous permettre de nous appuyer sur ce qu'on a bien fait, en essayant de corriger ce qui a été moins bien fait, ajoute Maëlle Lakrar. En ce moment, le PSG est une équipe qui est vraiment très bien lancée, elles ont battu Lyon, elles enchaînent les gros scores, mais je trouve bien que nous ayons une seconde chance face à elles, même dans une compétition différente. Il ne faut pas oublier non plus qu’au match aller en D1, les Parisiennes ne nous avaient battues que 1-0 sur penalty. Ça n’avait pas été un match facile, pour nous comme pour elles. »

on ne se positionne pas pour le match de vendredi en équipe qui a perdu d’avance
Yannick CHANDIOUX

Côté analyse justement, le coach Yannick Chandioux estime avoir pas mal de choses positives à retenir de ces deux premières manches, malgré les défaites : « J’ai un double sentiment par rapport au match de samedi dernier, explique-t-il. Le premier, c’est qu’on ne peut pas accepter la défaite car, quand on démarre un match, c’est toujours pour le gagner. De ce point de vue-là, il y a forcément une déception mais l’aspect positif c’est qu’on sent une réelle progression sur tous les plans entre notre première confrontation contre cette équipe de Paris en septembre et celle de samedi dernier. Paris s’est montré beaucoup plus fort, notamment avec cette attaque et ce milieu de terrain de très haut niveau, mais cette sensation de progression nous permet de nous remotiver pour aller dans la capitale ce vendredi avec l’objectif de ramener quelque chose. Je remarque aussi qu’à 0-3, nous n’avons pas lâché. Quand j’ai vu les filles à la reprise lundi matin, j’ai vraiment senti cette volonté de continuer à aller de l’avant, ensemble »

sentir une progression de notre part entre les deux rencontres
YANNICK CHANDIOUX

Quant au fait d’affronter 2 fois le même adversaire la même semaine, l’entraîneur montpelliérain n’en fait pas une fixation, sans pour autant en occulter la spécificité… et quand on lui demande si cela va changer sa façon de préparer la rencontre, là encore, le technicien montpelliérain se montre positif et attrayant « Changer ? Oui et non...Il y a des choses qui ont bien fonctionné, d’autres que l’on peut encore améliorer, donc on va axer notre travail là-dessus. En coupe, on a quand même eu plus de corners que notre adversaire, on a quasiment eu le même pourcentage de possession en deuxième période ; notre pourcentage de passes réussies est aussi beaucoup plus important par rapport à notre premier match de championnat. Il y a plein de messages positifs… Il faut encore en faire plus et je sens que le groupe est prêt à ça, explique-t-il. J’ai senti une grosse déception des joueuses après le match de coupe, ce qui est bien parce que ça prouve qu’il y avait une grosse attente. Je pense que notre équipe a encore une marge de progression. Oui c’est particulier de rejouer le PSG une semaine après, oui nous avons perdu le premier round ; mais même si les favorites ont gagné, on ne se positionne pas pour le match de vendredi en équipe qui a perdu d’avance. On veut continuer à se positionner comme une équipe qui progresse et qui a envie d’aller de l’avant. J’avais senti une réelle progression dans le jeu entre nos deux confrontations contre Saint-Etienne en janvier, et même si vendredi, ce sera le PSG en face, l’objectif même : sentir une progression de notre part entre les deux rencontres. »

Ce n’est pas parce qu’on a perdu en coupe, qu’il faut se dire que c’est ‘’mort’’.
Maëlys mpome

Formée à Saint-Maur et originaire de Région parisienne, Maëlys Mpome se veut tout aussi volontariste : « Le PSG a beaucoup de points forts mais il ne faut jamais partir défaitiste. Quand tu démarres un match, il y a toujours quelque chose à jouer. Il faut faire la part des choses. Ce n’est pas parce qu’on a perdu en coupe, qu’il faut se dire que c’est ‘’mort’’. Chaque match est différent. A nous de montrer qu’on est capable de faire des performances de haut niveau. C’est en se confrontant à ce genre d’équipe qu’on progresse. Je reste persuadée qu’on a quelque chose à faire dans cette rencontre. Avec de la concentration, de l’application, je pense qu’on peut créer la surprise. » Et pourquoi pas ?

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