Florent Mollet, 100 matchs et des jours qui comptent | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Florent Mollet, 100 matchs et des jours qui comptent

Mercredi soir lors de la demi-finale de Coupe de France contre le Paris-Saint-Germain, le milieu de terrain montpelliérain a disputé son centième match avec le maillot orange bleu. L'occasion de revenir avec lui à travers un questionnaire mi-sérieux mi-chambrage, sur les moments forts de sa période montpelliéraine… Qui n'est pas encore terminée

Le jour où il a vécu son premier match avec le MHSC

« C'était au Stade de la Licorne à Amiens (succès 2-1 le 18 août 2018). J'avais d'ailleurs marqué ce soir-là, ce qui avait permis de lancer idéalement ma carrière dans ce club. En plus la victoire était à la clé (2-1). C'était vraiment la soirée parfaite. Ce succès avait quelque peu lancé notre saison et finalement nous avions réalisé un bel exercice justement. »

Le jour où il a marqué son premier but avec le MHSC

« C'était lors de ce même match contre Amiens. Après ce but, j'avais un sentiment de soulagement car, quand tu arrives dans un nouveau club, il y a forcément des attentes autour de toi. Mettre un but comme celui-là (une superbe frappe NDLR), c'était vraiment la meilleure des manières de débuter. Ma première pensée après ce but avait été d’aller voir le coach et le Président, avec qui j'avais eu une belle accolade. Cet été-là, j'arrivais de Metz, je voulais absolument venir et le Président n’a pas laché et a tout fait pour que le transfert se concrétise. C'était ma manière de le remercier, tout comme le coach qui m'a toujours fait confiance. »

Le jour où il a vécu son bizutage musical

« C'était à Mende lors du stage d'avant saison. J'avais chanté du Booba, mais je ne me souviens plus du tout du morceau. J'étais un peu anxieux au départ mais je pense que mes coéquipiers avaient plutôt kiffé (sourire).

Le jour où il a inscrit son but préféré avec le MHSC

« Mon coup franc direct contre Dijon l'année dernière à La Mosson (2-1 le 25 janvier 2020). J'espère qu'il y en aura d'autres mais, à ce jour, c'est mon plus beau but. En plus, il y avait 0-0 à ce moment-là, on devait absolument gagner et ce but nous permet de débloquer la situation et de prendre l'avantage. Ça m'a fait un peu mal de marquer contre mon club formateur, parce que ce n'est jamais anodin, mais c'était un clin d'oeil du destin. Concernant le but en lui-même, je frappe parfaitement, je pense que je ne peux pas mieux prendre le ballon et ça fini au fond, donc c'est vraiment mon but préféré. »

Le jour où il a vécu son match le plus fou

« Il y en a deux. Le premier que je retiens, c'est le derby contre Nîmes (le 30 septembre 2018), lors duquel nous avons gagné 3-0 à La Mosson. Le match n’était pas tellement fou que ça en termes de scénario car nous avions eu la mainmise sur la rencontre, mais fou dans le sens où c'était un derby très animé avec énormément d'ambiance dans les tribunes. C'était un très bon moment à vivre. Le second match le plus fou qui me vient à l'esprit, c'est notre victoire 3-2 à domicile la saison précédente contre le Paris-Saint-Germain avec le but de Souleymane Camara en toute fin de match (3-2 le 30 avril 2019. Nous avions fait un match énorme ce soir-là en termes d'état d'esprit, de combativité et de générosité. En plus, le fait que le but de la victoire soit marqué par Souley quand on sait ce qu’il représente dans ce club, c'était vraiment extraordinaire. »

Le jour où il a le plus râlé

« Il y en a beaucoup, on ne va pas se le cacher ! (Rires). Je dirai le match contre Saint-Étienne ici la saison dernière (succès 1-0 le 9 février 2020). On était bien dans le match, mais Junior (Sambia)  se fait expulser. Le coach devait faire le choix de sortir quelqu'un et ça a été une grande frustration que ce soit moi car j'étais bien dans le match. Il y a peut-être une petite incompréhension autour de ce match, et je peux comprendre les supporters, mais je me connais et j'ai préféré partir au vestiaire dans un premier temps pour me calmer avant de revenir par la suite, plutôt que réagir sur l'instant et faire n'importe quoi. Après, avec le recul, je comprends que ce n'est pas facile de se mettre à la place du coach car il fallait bien faire un choix et prendre une décision. Cela dit, je dois reconnaître que, depuis que je suis ici, je n'ai pas eu beaucoup de grosses frustrations car toutes les saisons se sont globalement très bien passées. Parfois, je râle car mon esprit compétiteur prend le dessus, mais il n'y a jamais rien de méchant. »

Le jour où il a vécu la défaite qui l'a le plus frustré

« La défaite à domicile dans le derby contre Nîmes cette année. En rentrant chez moi, j'avais l'impression que nous n’avions pas joué ce match. Nous savions tous au sein de l'équipe que nous n'avions pas fait ce que nous devions faire. C’était vraiment une grande frustration collective, d'autant plus qu'on savait que c'était un match très important pour les supporters. »

Le jour où il a vécu sa plus belle victoire

« Il y en a de très belles : je pense à celle contre Paris à domicile il y a deux ans, celle contre Marseille toujours à la maison cette même année (3-0 le 4 novembre 2018) ; et forcément le succès dans le derby à domicile cette même première année (3-0). Si je dois n’en sortir qu’un, je pense que je choisirai le derby parce que c'était lors de ma première année, nous avions fait un match plein, c'était la folie dans les tribunes avec des tifos partout… c'était exceptionnel ! En plus il y avait mes parents dans les tribunes ce jour-là, donc, tout était réuni pour que je dise que c'est ma plus belle victoire à ce jour avec Montpellier. »

Le jour où il a vécu sa plus grande joie

« Quand nous sommes allés gagner à Lyon cette année (2-1 le 13 février). Lyon est une des plus grosses équipes du championnat et, en plus, l’OL était en grande forme quand nous y sommes allés et nous avons réussi à nous imposer là-bas. Que ce soit les joueurs, le stade, les dirigeants, tout le monde était heureux. »

Le jour où il a effectué sa passe décisive préférée

« J'en reviens au derby à La Mosson lors de ma première saison et je choisirai ma passe décisive pour la tête plongeante de Gaëtan (Laborde) sur notre troisième but. Gaëtan fait vraiment le bon déplacement et l'action dans sa globalité est magnifique du début jusqu'à la fin avec un jeu à une ou deux touches de balle. En plus j'avais fait cette passe décisive du pied gauche (sourire).

Le jour où il s’est senti le plus seul

« Quand je me blesse lors du match retour à Nîmes il y a deux ans (1-1 le 3 février 2019). Le fait de devoir laisser mes coéquipiers dans un moment comme celui-là était vraiment difficile. Heureusement, Andy avait réussi à égaliser et nous avions ramené un bon point à Montpellier. Je me souviens d'ailleurs de notre retour à Grammont et de l'accueil des supporters. C'était un moment magnifique. »

Le jour où il s’est senti le plus Fier

« Je dirai lors de mon but contre Nice cette saison à la Mosson. (2-1 le 14 septembre 2019). Il y avait 1-1 et je mets ce but sur une frappe lointaine sous la barre. On voit bien à ma célébration que je suis très ému. J'avais un sentiment partagé entre la joie d'avoir marqué et le fait d'être dans une période difficile à ce moment-là. J'avais aussi beaucoup de fierté car c'est le but qui nous permet de repasser devant… Dans ces moments-là, tu penses à tes parents, à tous ceux qui t'ont dit de ne pas lâcher. Ce but m’avait vraiment fait du bien. La joie était très forte. »

Le MATCH où il s’est senti le plus FORT

« Mon premier derby à La Mosson. Je me souviens d'avoir mis un petit pont à un adversaire, d'avoir frappé un coup franc qui finit sur la barre, je délivre une passe  pas décisive, j'avais aussi fait une remise talonnade à Ellyes Skhiri.. Je sais que je suis capable de faire ces choses-là mais quand je suis en confiance et dans un jour où tout roule comme celui-là… C'est vraiment le jour où je me suis senti le plus fort sur le terrain. Je savais qu'il ne pouvait rien m’arriver. Mais si ce moment de plénitude est arrivé, c'est aussi grâce à mes coéquipiers qui avaient fait un super boulot et à l'ambiance du public qui était extraordinaire. »

Le jour où il est passé au travers

« Notre déplacement à Monaco cette saison (1-1 le 18 octobre dernier). Je n'avais pas fait un bon match avec beaucoup de pertes de balles. J'avais fait ma part du boulot défensivement, mais offensivement, j'étais proche du néant. »

Le jour où il a vécu sa plus grosse fête

« Après notre victoire contre Dijon la saison passée. J'étais heureux d'avoir marqué, l'équipe avait gagné et j'avais un ami d'enfance qui était présent au stade ce jour-là. Le résultat était propice à décompresser un peu et nous avions fêté ça ensemble, tout en restant sérieux quand même. C'était cool. »

Le jour où il a vécu son plus gros fou rire

« Il y en a eu pas mal mais je dirai lors de notre retour après la victoire à Lyon cette saison. Nous avions fêté la victoire dans le vestiaire, puis dans le bus un peu aussi. Nous sommes rentrés au centre d'entraînement pour déposer nos affaires et nous sommes restés dans le vestiaire avec plusieurs joueurs : je me souviens qu'il y avait Petar, Jonas, Gaëtan, Damien aussi et nous avons dansé dans le vestiaire avant de reprendre la voiture pour rentrer à la maison. C'était un moment super sympa. Maintenant, on sait que Jonas est un petit déconneur mais c'est la première fois qu'on le voyait ainsi. C'était un moment de joie, vraiment sympa (sourire).

100 MATCHS AVEC LE MHSC

« C'est quelque chose de beau et si on m’avait dit ça avant le début de ma carrière, je ne l'aurais certainement pas cru. J'ai une carrière atypique vu que je ne suis pas passé par un Centre de Formation (Il était en sport-études à Dijon NDLR). J'ai eu la chance d'avoir la confiance d’Olivier Dall’Oglio qui m'a permis de signer mon premier contrat pro et de lancer ma carrière. Sans ça, je ne sais pas si je serais à Montpellier aujourd'hui et si j'aurais fait autant de matchs avec le MHSC. Avoir atteint les 100 matchs avec le MHSC, c'est quelque chose de très beau. Le plus important, c'est que ça rende fiers mes parents, ma famille… et ça me rend fier aussi. Je me souviens de mes premiers contacts avec Montpellier. À l'époque, j'avais tout de suite donné mon accord pour venir ici ; je n'avais pas regardé ailleurs. Le club m'a permis de retrouver la Ligue 1 car je venais de descendre avec Metz. C'était une grande opportunité pour moi qui m'a été offerte par le Président et le coach. Depuis trois ans que je suis ici, je pense que je vis les plus belles années de ma carrière. Je suis vraiment très bien ici, que ce soit dans ma vie privée ou sur le terrain. Être dans le club fondé par  Louis Nicollin, c'est aussi quelque chose qui restera gravé en moi, même si mon plus gros regret, c'est de ne pas l’avoir connu. Il est toujours avec nous par la pensée. Après, j'ai aussi la chance de connaître aujourd'hui Laurent Nicollin qui est un très grand président. Je suis très content de faire partie de ce club et j'espère l'avoir marqué de mon empreinte, même si ce n'est pas à la mesure de Souleymane Camara, Vitorino Hilton ou Andy Delort. J’espère laisser une trace dont les gens se souviendront positivement. Le plus important pour moi c'est d'avoir rendu fiers les supporters, d'avoir compté pour le club. Je suis fier d'avoir atteint ce chiffre et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres, pourquoi ne pas atteindre les 200 ? »

L'anecdote qu'il n'a jamais osé raconter

« Quand je rentre au vestiaire après l'expulsion de Junior contre Saint-Étienne et mon remplacement qui s'en est suivi pour équilibrer l'équipe, je vois Junior assis dans le vestiaire qui me demande de l’excuser ; Bien sûr, je lui réponds que ce n'est pas de sa faute car ça arrive… et on va dire que, d'énervement, j'ai fait tomber le Paper Board. Heureusement il était solide, je l'ai ramassé il ne s’est pas cassé (sourire). »

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