Marion Torrent, 250 matchs et des jours qui comptent | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Marion Torrent, 250 matchs et des jours qui comptent

La semaine dernière à Soyaux, la défenseur montpelliéraine a dépassé le cap des 250 matchs disputés sous le maillot du MHSC. A l'heure de recevoir le FC Metz cet après midi à grammont (14h30), elle a accepté d’ouvrir son album souvenirs.

LE JOUR Où ELLE A DÉBUTÉ EN D1

« J’étais entrée en jeu une 1ère fois le 30 mars 2008 à Evreux. Dans l’équipe, il y avait Céline Deville, Élodie Ramos, Ludivine Diguelman et Sabrina Viguier. Je n’avais pas tout à fait 16 ans (elle les aura le 17 avril de la même année). Quand j’ai commencé à m’entraîner avec la D1, j’avais la pression à chaque entraînement parce que, étant formée à Montpellier, c’était l’équipe dans laquelle je voulais jouer. Ce 1er match était un moment très fort.  »

LE JOUR Où ELLE A MARQUÉ SON 1er BUT

« C’était à Soyaux, d’un centre-tir qui avait lobé la gardienne (le 22 avril 2012, succès 6-0 du MHSC). Une grande joie et forcément une émotion particulière car on se dit que le moment est enfin arrivé… d’autant qu’en position de latérale, on n’a pas forcément beaucoup d’opportunités de marquer. Il avait d’ailleurs fallu improviser parce que, comme je ne marque pas souvent, je n’ai jamais de célébration en tête. » (sourire)

LE JOUR Où ELLE A JOUÉ SON MATCH LE PLUS FOU

« C’est un mauvais souvenir… En Ligue des Champions à La Mosson contre Umeå (le 17 mars 2010). On menait 2-0 à 10 minutes de la fin, on était qualifié pour la demi-finale, les gens commençaient même à quitter le stade parce qu’on était sûr de passer, on prend 2 buts en 10 minutes et on se fait éliminer dans les dernières secondes. Ce match-là m’a profondément marqué. À chaque fois que je repense à la Ligue des Champions, c’est ce match-là qui me vient à l’esprit. »

LE JOUR Où ELLE A LE PLUS PLEURÉ

« Le dernier match de la saison 2010-2011 face au PSG au Camp des Loges. Il nous suffisait d’un point pour nous qualifier pour la Ligue des Champions et, si les Parisiennes gagnaient, elles nous passaient devant et se qualifiaient. On perd à la dernière seconde sur un penalty litigieux… Un moment affreux. En plus, quelques jours plus tard, on avait perdu la finale de Coupe de France contre Saint-Étienne aux tirs au but (0-0). Double peine… »

LE JOUR Où ELLE A FÊTÉ SA PLUS GROSSE VICTOIRE

« La Coupe de France 2009 gagnée contre Le Mans à Gerland après avoir éliminé Lyon à la maison en demi-finale. On l’avait fêtée à Lyon, j’étais jeune, donc j’avais suivi la troupe. Super souvenir ! »

LE JOUR Où ELLE A PIQUÉ SA PLUS GROSSE COLèRE

« D’ordinaire, quand tu piques une grosse colère, ça marque mais j’en pique tellement (sourire)… La plus grosse, je crois que c’était dans le cadre d’un match de Coupe de France à domicile contre Lyon. On avait gagné aux tirs au but mais le dernier de Rumi Utsugi, valable, avait été invalidé et le match avait été donné à rejouer ! J’étais dans une colère folle. »

LE JOUR Où ELLE A PORTÉ LE BRASSARD DE CAPITAINE

« La 1ère fois, c’était sous les ordres de Jean-Louis Saez, sans me rappeler exactement quand. J’étais émue mais c’est plus fort cette année car je ne remplace pas une absente qui porte le brassard habituellement. C’est forcément très fort parce que c’est la reconnaissance de la part du club qui t’a formé.  »

LE JOUR Où ELLE A DISPUTÉ SON 1er MATCH AVEC L’ÉQUIPE DE FRANCE

« C’était contre le Chili en 2017. J’avais les jambes qui tremblaient. Tu joues devant un public complètement différent, avec le maillot bleu de ton pays… En plus directement comme titulaire. C’était beaucoup d’émotions d’un coup mais ça s’était bien passé. »

LE JOUR Où ELLE A DISPUTÉ SON 250e MATCH AVEC LE MHSC

« Cétait contre Dijon il y a 3 semaines. Je l’ignorais. Je savais que, vu le nombre d’années passées ici, à Montpellier, j’en comptais forcément beaucoup mais je n’aurais jamais imaginé un tel chiffre. C’est encore plus fort avec le maillot de ton club formateur sur les épaules. Ça révèle un peu mon caractère aussi. Chacun a sa vision de sa carrière mais je ne me verrais pas faire 30 matchs avec une équipe, 40 avec une autre…. J’ai une certaine reconnaissance. J‘ai signé mon 1er contrat pro ici, j’ai toujours eu pas mal de temps de jeu et ça s’est toujours bien déroulé, ce qui m’a permis de m’inscrire dans la durée à Montpellier. C’est aussi parce que le club m’a toujours proposé des projets qui me correspondaient d’année en année et possède une mentalité qui me correspond que je suis restée. Si, au moment de commencer ma carrière, on m’avait dit que je ferai autant de matchs ici, je ne l’aurais pas cru. Jouer, avoir le brassard de capitaine, gagner la Coupe de France, aller en Ligue des Champions…Quand tu es jeune, c’est impossible de t’imaginer des trucs comme ça. Déjà, s’entraîner avec certaines joueuses c’était un rêve éveillé pour moi, alors le reste… »

Le match du jour contre Metz

Côté sportif avec Marion
« Le niveau du championnat se resserre et il ne faut jamais sous-estimer un adversaire. Il faudra être vigilante. Les équipes qui jouent pour une qualification en Ligue des Champions ont une volonté incroyable et c’est décuplé pour les formations qui jouent le maintien. A nous de marquer rapidement pour pouvoir ensuite poser notre jeu.»

Côté solidarité avec Octobre rose
Pour la 6ème saison consécutive (et c’était d’ailleurs déjà contre le FC Metz la saison passée), le MHSC  a décidé de placer cette rencontre sous le signe du soutien à Octobre Rose, collectif reconnu, qui oeuvre en France pour le dépistage du cancer du sein. A cette occasion, plusieurs opérations ont été organisées : En premier lieu, les joueuses du MHSC évolueront en maillot rose en signe de soutien ; le coup d’envoi sera donné par un membre du collectif Octobre Rose, le staff et les dirigeants du MHSC porteront également un signe distinctif rose en guise de soutien et un stand du collectif Octobre Rose est présent à l’entrée du Stade. Enfin, les joueuses seront accompagnées d’escort kids vêtus de rose. A travers ces initiatives de son Président Laurent Nicollin, le MHSC via son fonds de dotation Espoir Orange et Rêve Bleu, tient à réaffirmer sa volonté d’être bien plus qu’un club de foot et de s’intéresser aux problématiques de la société dans laquelle il évolue.

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