United Colors of Paillade : Lions indomptables | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

United Colors of Paillade : Lions indomptables

Cette saison, l’Écho de La Mosson vous fait découvrir un pays à travers ses joueurs (actuels ou anciens) qui ont marqué l’histoire du MHSC. Nouvel étape au Cameroun, terre de foot et lieu de naissance de plusieurs joueurs historiques du club.

Été 1990. De l’autre côté des Alpes, en Italie, une image fait le tour du monde. Celle d’un joueur camerounais de 38 ans, dansant au poteau de corner du Stade San Paolo de Naples. Les Lions Indomptables triomphent de la Colombie d’Higuita, au terme des prolongations (2-1). Pour la première fois, un pays africain atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde. Symbole de cet exploit : Roger Milla. L’homme au large sourire, dents du bonheur et leader d’une équipe qui apporte sa fraîcheur, sa folie et son envie à une planète football encore sceptique à l’idée d’ouvrir les portes du gotha mondial à l’Afrique. Ce jour là, le Cameroun permet à tout un continent de prendre un virage décisif dans sa reconnaissance à l’échelle internationale dont Roger Milla (qui est né le jour de la fête nationale du Cameroun) devient un porte-drapeau.

Quand, il débarque à Montpellier, en 1986, Roger Milla n’a donc pas encore cette aura à l’échelle mondiale. Ses aventures en club ont souvent été tumultueuses. En France, à Valenciennes, Monaco ou encore Bastia, les performances sont en dents de scie. C’est à Saint-Etienne, fraîchement relégué en division 2, que le Camerounais se refait une santé. En 2 saisons, il marque à 33 reprises et tape dans l’oeil de Louis Nicollin et son encadrement.

Entre les deux hommes, une sincère amitié va naître ; et Roger Milla, qui se sent aimé du côté de la Paillade, réalise des performances remarquables. Pour sa première saison, il marque à 18 reprises et permet au MPSC de retrouver la première division. L’année suivante, le promu montpelliérain fait sensation et fait voler en éclats toutes les défenses de l’hexagone. Roger Milla termine meilleur buteur de l’équipe avec douze réalisations (et 3 buts en Coupe de France). Au cours de sa dernière saison au club, en 1988-1989, il marque 7 buts. Vieillissant, il organise son jubilé le 2 janvier 1989 à Yaoundé où plus de 110 000 personnes affluent pour l’occasion. Il s’exile ensuite à la Réunion pour ce qu’il pense être son baroud d’honneur. Mais un appel du Président de la République camerounais et deux doublés en Italie en 1990 feront de lui une légende planétaire. Le double ballon d’or africain participe même à la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis et y inscrira un but, faisant de lui, le plus vieux buteur d’une Coupe du Monde !

Montpellier et le Cameroun, c’est aussi une histoire de latéraux gauche. Bill Tchato est le premier d’entre eux. Arrivé de Nice en 2000, avec pour mission de succéder à Manuel Dos Santos, l’international camerounais (58 sélections. 1 but) n’a pas failli à cette tâche. En deux saisons et demi dans la capitale du Languedoc, il a participé activement à la remontée du club parmi l’élite puis à son maintien l’année suivante. Ses performances ont alors attiré les regards des recruteurs et c’est finalement en Allemagne, du côté de Kaiserslautern, que Bill Tchato (dont le fils évolue actuellement dans les équipes de jeunes du club) s’est engagé en janvier 2003.

Un jeune lionceau semble alors disposé à lui succéder : Thierry Gathuessi. Repéré par Roger Milla, formé au club, le Camerounais a effectué ses débuts avec les pros un an plus tôt, en janvier 2002, lancé par Michel Mézy. Dans l’ombre de Tchato, les débuts de Gathuessi sont prometteurs. Mais une blessure en mars 2003, stoppe net sa progression. Il retrouve l’équipe première au cours de la saison 2003-2004 qui verra le Montpellier Hérault SC chuter en Ligue 2 alors qu’il était pourtant 7ème à Noël. Thierry Gathuessi jouera une ultime saison à la Paillade (2004-2005), avant de retrouver son ancien coach, Gérard Bernardet, du côté de l’AS Cannes. Après un passage par Sète, il continuera sa carrière en Ecosse puis en Indonésie.

C’est en 2011 qu’un autre latéral gauche camerounais signe à Montpellier. Henri Bedimo quitte le RC Lens, relégué en L2, et vient étoffer les rangs de l’effectif dirigé par René Girard. Et quel succès ! Rapidement, il s’impose dans le onze de départ. Son entente avec John Utaka fait des merveilles ou des ravages... selon du côté où l’on se place. Parfait contre-poids de Garry Bocaly, infatigable centreur, sa saison est une réussite totale. Le MHSC termine champion de France et le Lion participe à 41 rencontres pour sa première année. Les offres s’accumulent mais il décide de rester pour disputer la Ligue des Champions avec le MHSC. Il participe une nouvelle fois à 41 rencontres au cours de la saison avant de quitter Grammont pour rejoindre l’Olympique Lyonnais. International à 52 reprises (pour un but), le natif de Douala est incontestablement l’un des artisans du titre de Champion de France du club pailladin.

C’est donc dans une certaine continuité, pour ne pas dire tradition, qu’Ambroise Oyongo s’est engagé avec le Montpellier Hérault SC en janvier 2018. Le parcours du natif de Ndikiniméki est pour le moins original. Après des débuts au Cameroun, il est prêté aux New York Red Bull avant d’y être définitivement transféré. C’est ensuite avec l’Impact Montreal qu’il crève l’écran en MLS aux côtés d’un certain Didier Drogba. A Montpellier, le Lion s’est peu à peu imposé comme l’un des titulaires du poste après un temps d’acclimatation au football européen. En 2018-2019, il participe à 27 rencontres dont 26 comme titulaire pour deux buts inscrits dont un lors du derby face à Nîmes.

Dans l’axe de la défense, le MHSC a pu compter sur deux Camerounais au cours de son histoire. Le premier, Jean-Jacques Nono est arrivé au club en 1988 en provenance de Lyon. Né à Douala, Nono a participé aux saisons historiques de la fin des années 80 - début 90 ; de la victoire en Coupe de France à l’épopée en Coupe des Coupes pour un total de 34 matchs en 3 saisons.

Autre défenseur central, Alexis Ngambi. Arrivé de Gueugnon à l’été 2005, ce défenseur rugueux (demandez à Guillaume Moullec son avis...) a participé à 90 rencontres pour 1 but en trois années du côté de Montpellier. Il a ensuite découvert divers championnats (Serbie, Roumanie et Malaisie).

Autre globe-trotteur du ballon rond, à un poste plus avancé, Marcel Mahouvé. Milieu défensif accrocheur et longiligne, Marcel est resté cinq saisons à Montpellier entre 1997 et 2002. C’est lui qui a notamment marqué le 500ème but du MHSC en première division face à Châteauroux... de la main ! Sélectionné à 18 reprises avec le Cameroun (et vainqueur de la CAN en 2000), il a ensuite joué en Finlande, en Ecosse, en Allemagne ou encore en Indonésie et aux Etats Unis. Avec le MHSC, il a participé à 101 rencontres pour 7 buts marqués.

Enfin, impossible de terminer ce tour d’horizon sans évoquer un enfant du club: Valéry Mézague. Valéry Mézague était promis à un bel avenir dans le monde du football. Grand espoir montpellierain, ce milieu défensif avait effectué des débuts tonitruants avec son club formateur comme en atteste sa première apparition avec les pros à tout juste 17 ans.

Impressionnant physiquement, il savait se muer en véritable artificier pour inscrire des buts venus d’ailleurs. Son but d’anthologie à Nice pour sa première titularisation en Ligue 1 (photo en maillot gris, 2003), ou encore son match stratosphérique au Parc des Princes (victoire 3-1 la même année) face au PSG de Luis Fernandez, avaient attiré les regards des grands clubs et de sa sélection. Mais un accident de voiture a brisé son début de carrière. Alors que personne ne le voyait fouler à nouveau les pelouses du haut niveau, il avait su, mêlant patience et détermination, revenir dans le onze de départ en 2005 avant de s’engager avec Sochaux. En novembre 2014, à 30 ans, Valéry Mézague (dont le frère Teddy a également évolué au club), s’est éteint dans son appartement toulonnais, laissant derrière lui l’image de son sourire et de ses grandes chevauchées. Mais comme le dit le dicton « Un lion ne meurt pas, il dort » !

A lire également

26mar2024

Féminines

Votre prochain rendez-vous pour encourager nos féminines c'est le samedi 13 avril à 14h avec la réception du Losc à Grammont. réservez vos places dès à présent. Toutes les infos billetterie sont iciLa billetterie pour cette rencontre est ouverte
Lire la suite

05mar2024

Équipe pro

Le dimanche 7 avril à 15h, le MHSC recevra le FC Lorient dans un match très important pour son maintien en Ligue 1 Uber Eats. A cette occasion, le club met en vente des places à partir de 5 euros, que vous pouvez vous procurer dès à présent. Un seul
Lire la suite

28mar2024

Équipe pro

Avant le déplacement au havre ce dimanche (15h), zoom en un coup d'oeil sur les chiffres clés de cette rencontre  avec l'infographie de la semaine   
Lire la suite