Souvenirs de jeunes bleu(e)s (1/3) : Parcours étoilés | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Souvenirs de jeunes bleu(e)s (1/3) : Parcours étoilés

Cette semaine, nous vous proposons un voyage en immersion au cœur des sélections nationales de jeunes avec les témoignages des Montpelliérains et Montpelliéraines qui ont vécu des moments forts dans ces catégories. 1ère partie : les parcours étoilés des garçons

Avec le coronavirus, le calendrier estival 2020 des compétitions de jeunes de l’UEFA a été déshabillé comme on enlève ses épaisseurs de vêtements en passant de l’hiver à l’été. Euro U17 Féminin et masculin annulés, tout comme l’Euro U19 ‘’garçons’’, Coupe du Monde U20 féminine en stand by…. Sans parler du Tournoi Olympique des JO de Tokyo qui ont également été décalés à 2021… les exemples sont nombreux. Mais au fond, que valent ces compétitions, qu’apportent-elles ?

Participer à une compétition internationale de jeunes, c’est  d’abord une émotion : « Je me souviens que le jour où on m’a dit que j’allais être sélectionné en équipe de France U17 : j’avais couru dans les couloirs du centre de formation et glissé sur les genoux, comme un buteur le fait lorsqu’il marque un but, raconte Gaëtan Laborde. C’était quelque chose d’exceptionnel, un rêve. Ce n’était même pas un objectif pour moi à cet âge là. Ça me semblait tellement loin…. Et puis j’y suis allé et j’ai prouvé que j’avais le niveau d’y être. J’en suis vraiment très fière et ma famille aussi. » De cette émotion naisse des sélections, des matchs amicaux, des rencontres de qualification mais surtout des tournois internationaux qui sont souvent l’occasion de belles aventures humaines autant que sportives. Pour Gaëtan, membre de la génération 1994 où figuraient des éléments de grande qualité comme Zouma (Chelsea), Haller (West Ham), Laporte (Manchester City) ou Tolisso (Bayern Munich), il y eut d’abord le Championnat d’Europe U17 en 2011 : « Nous n’avions pas pu passer les poules mais on a fini troisième sur quatre ce qui nous a permis de nous qualifier pour la coupe du monde de la catégorie, ce qui était notre objectif », raconte-t-il. Lors de ce Mondial, les Bleuets avaient été sortis en quart de finale par le Mexique, Pays hôte et futur vainqueur (2-0 face à L’Uruguay. « C’était une super aventure, se souvient l’avant-centre montpelliérain, souvent aligné en attaque avec l’actuel Dijonnais Yassine Benzia. Notre poule n’était pas évidente. On avait joué l’Argentine (de l’ancien Marseillais Ocampos / succès 3-0), le Japon et la Jamaïque. En huitième de finale nous avions affronté la Côte d’Ivoire et gagné 3-2 ans les dernières secondes. C’était une émotion exceptionnelle. »

Belles émotions aussi pour la Serbie de Mihailo Ristic, demi-finaliste de l’Euro U19 en 2014 en Hongrie. « Avec le recul, cela a été une période vraiment importante de ma carrière, explique le n°26 montpelliérain. Nous avions un groupe fabuleux et un super coach qui nous avait inculqué une très bonne mentalité. Nous étions tous des jeunes joueurs avec un certain talent mais après ce passage en sélection de jeunes, nous sommes devenus des gagneurs. Quand nous allions sur le terrain, nous n’avions pas d’autres options que gagner. » L’aventure s’est pourtant arrêtée aux portes de la finale après une défaite aux tirs au but face aux Portugais. « C’est à la fois le meilleur et le pire souvenir de ma carrière : le meilleur parce qu’on s’est régalé et le pire par le scénario de cette défaite aux tirs au but. Dans le vestiaire, tout le monde, chaque joueur, chaque membre du staff pleurait… Ça montre notre déception mais surtout la connexion qu’il y avait entre nous. » L’histoire retient aussi que c’est en sélection de jeunes que Mihailo, milieu de terrain de formation, a découvert le poste d’arrière gauche où il évolue aujourd’hui. « C’était quelques mois plus tôt lors du tour élite qualificatif pour le championnat d’Europe, se souvient-il. Lors du 1er match contre l’Irlande on perdait 1-0, notre arrière gauche prend un carton rouge et comme j’étais le seul gaucher sur le banc, alors que j’étais habituellement un n°6 ou un n°8, le coach m’avait mis latéral gauche. J’avais fait de bons matchs dans le tournoi et une passe décisive très importante puisqu’on avait fini ce fameux match à 1-1, ce qui nous avait permis de terminer 1er du groupe et de nous qualifier pour cette fameuse phase finale de l’Euro. »

Un an plus tard, en 2015, un autre Montpelliérain s’est illustré dans le cadre des compétitions internationales en la personne de Bilal Boutobba. Alors grand espoir de l’OM, le milieu offensif faisait partie de la génération Ikoné (Lille), Reine-Adelaïde (Lyon) ou encore Edouard (Celtic Glasgow) qui a remporté le Championnat d’Europe U17 en Hongrie. Aligné en n°10 dans un 4-2-3-1, l’actuel n°15 du MHSC se souvient avec émotion de cette aventure : « Lors des matchs de poule on avait joué contre l’Écosse, la Russie et la Grèce avant de battre l’Italie en quart (3-0) et la Belgique aux tirs au but en demi (1-1 à la fin du temps réglementaire). J’avais marqué lors du 1er match et fait 5 ou 6 passes décisives sur l’ensemble de la compétition. » S’il a ensuite participé à la Coupe du Monde de la catégorie – « une super aventure également » - la finale de ce championnat d’Europe tient une place particulière dans son esprit. « Gagner ce championnat d’Europe en battant l’Allemagne 4-1 en finale, c’était vraiment un moment très fort et une magnifique expérience à vivre. Et je ne parle même pas du moment où tu soulèves la coupe ; là, c’est carrément magnifique. »

Mais le plus expérimenté de l’effectif montpelliérain dans les sélections nationales de jeunes reste à n’en pas douter Damien Le Tallec. Grand espoir du football français, celui qui jouait à l’époque au poste de n°9 a mené l’attaque des Bleuets lors de 3 grandes compétitions : Le Championnat d’Europe U16 en Belgique en 2007, la Coupe du Monde U17 la même année en Corée du Sud et enfin l’Euro U19 2009 en Ukraine. « On avait atteint la demi-finale de l’Euro U16, ce qui nous avait permis de nous qualifier pour la coupe du monde U17, la même année, se souvient-il. Lors de ce mondial, on perd en quart de finale aux penalties contre l'Espagne après avoir sorti la Tunisie en huitième ». Fer de lance d’une génération pleine de talents où figuraient notamment Brahimi, M'Vila, Sakho et Boudebouz, Damien avait multiplié les belles performances, marquant notamment un doublé en huitième de finale du mondial U17 au gardien espagnol David De Gea, actuel portier de Manchester United. « C'était vraiment une aventure exceptionnelle et une joie énorme lors de ce fameux doublé, raconte-t-il. En plus, mon frère (Anthony, ancien joueur de Liverpool notamment) faisait partie de la seule équipe de France qui avait remporté la Coupe du Monde U17 (en 2001) et je rêvais de la gagner moi aussi. »

Egalement battu en demi-finale de l’Euro U19 en 2009 par l’Angleterre de Victor Moses (Abdelhamid El Kaoutari était également titulaire ce jour-là côté tricolore), Damien Le Tallec reconnaît avoir vécu des « moments fabuleux en sélection » mais admet une certaine déception : « J'ai quand même un petit regret parce que je pense qu'on aurait pu soulever quelque chose, conclut-il. Perdre aux tirs au but contre l’Espagne en Coupe du Monde, c’était très dur à vivre car je reste persuadé qu’on avait les moyens d’aller au bout. »

Demain, rendez-vous pour notre 2ème volet consacré aux compétition de jeunes. Place aux Féminines.

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