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Jordan Ferri, déjà chez lui

Arrivé cet été, le nouveau milieu de terrain pailladin retrouvera mardi soir (19h à la mosson) son club formateur de l'olympique lyonnais. Entre passé, présent et avenir, il évoque son parcours avec franchise et détermination.

Il fait partie de ces joueurs que l’on préfère avoir avec que contre soi. Le parfait portrait-robot du joueur dont la qualité et la grinta suscitent autant de craintes, d’admiration et d’agacement lorsqu’il est dans le camp d’en face que de bonheur lorsqu’il porte votre maillot. Ainsi est Jordan Ferri. Milieu box-to-box moderne dont la grande qualité technique n’a d’égal que son engagement de tous les instants sur le terrain. Un profil rare et recherché que le natif de Cavaillon a forgé depuis l’âge de 5 ans au club de Saint-Rémy de Provence – « Normalement ça démarre à 6 ans mais je voulais tellement joué que mes parents ont un peu anticipé » – et qui a presque logiquement séduit l’ogre lyonnais, venu lui proposer d’intégrer son centre de Formation alors qu’il n’avait que 15 ans. Un choix osé quand on connaît la concurrence et les difficultés pour les jeunes de s’imposer dans un club rhodanien dont l’effectif était alors truffé d’internationaux venus des 4 coins du globe. « J’avais plusieurs opportunités mais j’ai choisi Lyon car l’OL était le meilleur club en France, avec des structures de qualité au niveau sportif et scolaire. En plus, ce n’était pas très loin de ma famille, explique le nouveau n°12 héraultais. Même si c’était compliqué pour les jeunes d’intégrer le groupe pro à cette époque-là, le club avait l’ambition d’en intégrer de plus en plus et c’est ce qu’il s’est passé. »µ
Même s’ils ne sont pas tous du même âge – « A Lyon, il y avait la possibilité de naviguer entre plusieurs équipes donc j’ai pu passer une partie de ma formation avec chacun d’entre eux » - Jordan Ferri a grandi aux côtés des Lacazette, Tolisso, Umtiti, Ghezzal, Zeffane, Grenier... « Même si les débuts sont peut-être un peu compliqués parce qu’on quitte sa famille, je garde d’excellents souvenirs de cette époque, poursuit Jordan. Ce sont des années de bonheur où on progresse footballistiquement et où on lie de très belles amitiés. » Avant d’être lancé progressivement avec eux chez les pros et de connaître sa première apparition en match officiel le 8 novembre 2012 lors d’un match de Ligue Europa face à l’Athletic Bilbao.
« Claude Puel avait déjà intégré beaucoup de jeunes, que ce soit à l’entraînement ou dans le groupe et Rémi Garde est resté sur cette continuité, ce qui a permis à pas mal de jeunes de ma génération de découvrir le haut niveau, la coupe d’Europe. Je crois que sur certains onze de départ, il nous est arrivé de démarrer avec 9 joueurs formés au club. C’était une sacrée fierté pour nous et pour le club. »

très heureux de rejoindre le mhsc

Au total, il a écrit une belle histoire chez les Gones ponctuée de 12 buts en 213 matchs. « Nous avons souvent obtenu de bons résultats et permis à Lyon de rester dans le haut du classement, synthétise-t-il. Finalement, il a juste manqué un titre à cette génération. C’est sans doute notre seul regret. Il y avait beaucoup d’attente de la part du club et des supporters parce qu’ils ont connu le Lyon au sommet avec énormément de titres. Ce n’était pas lourd à porter. Ça mettait une pression positive et c’était surtout une fierté. » Son meilleur souvenir avec l’OL ? « Mon but contre le PSG où on gagne 1-0  (le 13 avril 2014) . C’était les premières années de l’ère qatarie au PSG, on les recevait à Gerland dans un stade en folie avant de les rejouer 3 jours plus tard en finale de Coupe de France où je savais que j’étais suspendu. Ce match était donc un peu ma finale à moi et ça m’avait souri. »

Prêté en novembre dernier à Nîmes – « J’étais en manque de temps de jeu à Lyon, j’avais envie de retrouver la continuité des matchs le week-end et ce prêt à Nîmes m’a fait du bien, sur le terrain mais aussi en tant qu’homme. » –  Jordan a donc choisi de traverser le Vidourle cet été pour rejoindre le MHSC. « Les dirigeants montpelliérains sont venus me voir à Saint-Rémy-de-Provence et j’ai eu un très bon feeling avec eux. Le discours du Président, du directeur sportif, du coach que j’ai eu au téléphone m’ont convaincus, détaille-t-il. Avant ce prêt à Nîmes, j’avais une liste de clubs que je souhaitais intéresser en fin de saison et Montpellier était une de mes priorités. Par conséquent, quand le MHSC s’est manifesté, les discussions sont allées très vite. Montpellier est un club ambitieux qui a terminé 6e la saison dernière, avec une très belle équipe et je suis vraiment ravi de le rejoindre. »

Et le coup de foudre semble réciproque. Pendant que Jordan Ferri « prend ses marques petit à petit. C’est un club familial où j’ai été très bien accueilli. Je me sens déjà très bien ici. », le public pailladin a, lui, déjà apprécié le profil du personnage, polyvalent, combattif et à la touche technique indéniable. « Le milieu de terrain moderne doit être capable d’aider la défense et d’accompagner les attaquants. Ça demande beaucoup d’efforts, beaucoup de volume de jeu et c’est à ce poste-là que je m’épanouis le plus et où je prends le plus de plaisir. Sur le terrain c’est mon style de jeu d’être hargneux, agressif et de tout donner pour gagner. Je suis très mauvais perdant, je me donne à fond pour l’équipe et j’essaie de l’aider au mieux quelle que soit ma position. »

un rendez-vous forcément particulier

Aligné en n°10 contre Rennes puis en relayeur contre Bordeaux, il a montré de belles aptitudes aux deux postes et sa polyvalence sera un atout précieux pour la saison montpelliéraine. « N°6, 10 ou relayeur, tant que je suis au milieu de terrain au cœur du jeu, c’est le poste que j’affectionne et là où je me sens le plus utile. Tant que je suis sur le terrain pour aider l’équipe ça me va », précise-t-il.
Au moment d’analyser ces 2 rencontres, l’ancien Lyonnais est d’ailleurs à la fois lucide et positif. « Déjà, il y a de l’amélioration entre notre prestation contre Rennes et celle contre Bordeaux, ce qui est de bon augure pour la suite. Il y a du progrès car on a su rectifier ce qui nous a posé problème contre Rennes, explique-t-il. Face aux Bretons, nous avons manqué pas mal de réussite, et, contre Bordeaux, on mène au score avant de prendre un but évitable, il y a peut-être un peu de frustration de ne pas avoir encore gagné mais il faut garder le positif et continuer à travailler pour engranger des points. »µ
Pour son 3ème match sous la tunique montpelliéraine, cet homme discret hors des pelouses qui « aime passer du temps avec sa famille, ses amis et son chien. Je suis beaucoup plus calme dans la vie que sur le terrain », s’apprête à retrouver son club formateur mardi à La Mosson (19h). Un rendez-vous « forcément particulier » pour lui « car Lyon restera toujours mon club de cœur, celui qui m’a permis de faire ce métier, donc, je lui en serai éternellement reconnaissant. Après c’est un match de foot ; une fois que le coup de sifflet aura retenti, mon objectif sera de gagner avec Montpellier.» Avec toute la hargne et le talent qui le caractérise… Et cette fois, soulagement pour les supporters montpelliérains, Jordan Ferri sera du bon côté…

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