Damien Le Tallec : « Sur le bon chemin » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Damien Le Tallec : « Sur le bon chemin »

La saison dernière à la même époque, le milieu de terrain montpelliérain disputait ses premières minutes en Ligue 1, à 28 ans. Un an plus tard, Damien est devenu un taulier du onze héraultais. Avant la venue de Nice samedi soir à La Mosson, il revient sur la saison écoulée synonyme de retour gagnant dans l’Hexagone, et évoque sa vision de l’élite du football français et de son nouveau club. Avec franchise, sourire et bonheur.

Damien, il y a un an quasiment jour pour jour, tu vivais ta première titularisation en Ligue 1 Conforama (le 22 septembre 2018 contre… Nice / victoire 1-0). Aujourd’hui quel bilan tires-tu de ta première saison montpelliéraine ?
Je dirais qu’elle a été très bonne car, collectivement déjà, elle s’est très bien passée. C’est le principal. Nous avons réalisé un très bon exercice 2018-2019, même si je pense que nous aurions pu faire un petit peu mieux. Collectivement c’était top et quand ça marche bien collectivement, individuellement ça marche aussi. Je me suis régalé.

Quel regard portes-tu sur l’élite du football français que tu as découvert justement lors du dernier exercice ?
Je connaissais pas mal le championnat de France quand même parce que je le regardais à la télé, notamment quand mon frère (Anthony, ancien joueur de Liverpool, Sunderland et Sochaux, entre autres) y évoluait. Maintenant, entre jouer dans un championnat et le regarder à la télé, il y a quand même une grosse différence. Là, j’y ai joué et j’ai vraiment vu le niveau qu’il y avait ici. C’est un championnat très difficile où chaque match est compliqué. Quand tu démarres un match, tu ne sais jamais si tu vas le gagner ou pas, alors que, dans les pays de l’Est par exemple, 90 % du temps,  c’est le favori au coup d’envoi qui l’emporte. La Ligue 1 est un des meilleurs championnats d’Europe, c’est certain. Le niveau est très bon et il y a de très bons joueurs dans toutes les équipes.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris au début ?
Le rythme des matchs, ça va à 2000 ! Il faut défendre et attaquer pendant 90 minutes et surtout il faut être prêt car chaque rencontre est un combat. Il y a vraiment une grosse intensité, et, je le répète, il y a de très bons joueurs dans chaque équipe, même dans celles qui sont en bas de tableau. Il faut faire attention à chaque match.

le mhsc est un super club

Comment analyses-tu la saison dernière sur le plan collectif ?
Elle a été très bonne, même si nous aurions pu finir un, voire 2 crans au-dessus. On a fait du mieux que l’on pouvait. Avoir cette sixième place, c’était déjà pas mal. Notre début de saison avait été assez compliqué, ce qui peut s’expliquer par le nombre important d’arrivées à l’intersaison. Il fallait le temps que la mayonnaise prenne. Elle a pris après quelques matchs et ça s’est confirmé pendant la saison avec de bons résultats.

Et ton nouveau club ?
Le MHSC est un super club mais je le savais déjà. C’est pour cela que je suis venu ici. Si ce n’était pas le cas, je ne serais pas venu. Je me suis beaucoup renseigné avant de signer ici et je ne suis pas déçu. Nous avons une super équipe, une très belle qualité de vie aussi, on ne va pas se le cacher. C’est très agréable de vivre ici et je suis convaincu d’avoir fait le bon choix.

Si tu devais donner ton meilleur match depuis ton arrivée, lequel choisirais-tu ?
Honnêtement je ne sais pas, j’ai ‘’kiffé’’ tous mes matchs donc c’est difficile de n’en choisir qu’un. Après, évidemment, il y a le derby car je sais c’est un match qui tient énormément à coeur aux supporters. Nous avons gagné 3-0, c’était vraiment une très belle soirée dans une ambiance magnifique et je ne peux que souhaiter qu’il y ait une ambiance comme celle-là à chaque match. Quand c’est le cas, ça nous aide beaucoup. On a pu le voir encore contre Lyon il y a un peu plus de 15 jours où le public nous a beaucoup poussés.

Et ton but préféré ?
Je dirais mon premier en Ligue 1 contre Strasbourg (le 15 septembre à La Mosson, 1-1). Sur un corner de Junior (Sambia), je suis allé au 1er poteau, et j’ai marqué d’une tête décroisée. Ce but m’a procuré beaucoup de joie. Le 1er, c’est toujours spécial, surtout en France, chez moi, dans mon pays. J’ai toujours regardé la Ligue 1 Conforama depuis tout petit et, enfin, j’y ai marqué un but. Je ne dirais pas que je l’attendais mais cela fait toujours plaisir de marquer, même si ce n’est pas mon rôle (sourire)

savoir faire le bon placement ou le bon déplacement pour équilibrer l’équipe

Tu prouves donc que tu as toujours tes réflexes d’attaquant, ton poste de formation…
C’est vrai que j’ai toujours certains réflexes à ce niveau-là, même à l’entraînement. Maintenant, il y a de très bons attaquants ici, c’est à eux de faire le job (sourire).

Sur un plan personnel, après avoir joué toutes ces années à l’étranger, c’est une fierté de t’imposer chez toi, en France, justement ?
Bien sûr. C’est ce que je voulais faire et c’est pour ça que je suis venu. Je voulais me prouver à moi-même que j’avais le niveau pour jouer en L1. J’ai toujours voulu y jouer, même si ce n’était pas forcément mon objectif principal, et j’y suis parvenu. Quand tu es français tu veux quand même jouer dans ton championnat un jour. Ça me paraît logique.

Le plus impressionnant dans ton jeu, c’est sans doute la qualité de ton placement. Tu sais toujours être là où il faut. D’où tires-tu cette qualité ?
Je ne sais pas. J’ai toujours eu ça. Peut-être que cela vient du fait que je regarde beaucoup de matchs… Depuis tout petit je suis à fond dans le foot ; j’observe beaucoup. J’ai connu aussi pas mal d’entraîneurs qui m’ont appris beaucoup de choses. J’ai été très bien formé en France et après en Allemagne. J’ai connu un super coach Outre-Rhin aussi (Jürgen Klopp, actuel entraîneur de Liverpool). C’est grâce à eux que j’ai appris tout ça et que je sais à peu près où me placer sur un terrain (sourires). Ça fait plaisir qu’on me le dise parce qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui le voient et c’est quand même du boulot. On voit souvent les joueurs qui marquent mais, sur un terrain, il n’y a pas que ça ; certains joueurs bossent aussi dans l’ombre. Après, même si j’essaie de bien me placer car c’est le plus important, je cours pas mal aussi. L’important à mon poste, c’est de savoir faire le bon placement ou le bon déplacement pour équilibrer l’équipe.

À titre personnel, comment te sens-tu en ce début de saison ?
Je me sens très bien. La préparation s’est très bien passée, j’ai une année de Ligue 1 derrière moi. La préparation la saison passée avait été très compliquée car j’avais vécu beaucoup de changements. Cette année, j’ai pris l’habitude des entraînements, de la façon dont on travaille… Quand tu as une année de L1 dans les jambes, c’est beaucoup plus facile physiquement. Je me sens très bien.

Comment analyses-tu notre début de saison ?
Ce n’est que le début. Il ne faut pas parler trop vite. Physiquement, déjà, on est bien, ce qui est très positif. Après, il faut évidemment retrouver quelques automatismes comme à chaque début de saison. Je suis persuadé que nous sommes sur le bon chemin. Il ne faut pas trop regarder les résultats. Rennes, c’était un premier match, donc, c’est toujours difficile à analyser. En plus nous avons clairement manqué de réussite. Contre Bordeaux nous pensions vraiment gagner, nous étions en bonne position. Si on avait remporté ce match, on serait sans doute beaucoup plus haut au classement et ça aurait changé la lecture de notre début de saison… Mais ‘’Souley’’ (Souleymane Camara auteur du 2e but montpelliérain, refusé pour quelques centimètres en fin de match NDLR) avait une pointure de chaussures de trop. On a fait un super match lors de notre victoire contre Lyon il faut garder ça et enchaîner les prestations comme celle-là. Quant à notre dernier match à Nantes (défaite 1-0)  les Nantais avaient eu beaucoup plus de repos que nous et nous l’avons payé sur la fin. Globalement, je suis persuadé que nous sommes bien, il ne faut pas s’alarmer et rester tranquille. On travaille très bien à l’entraînement ; maintenant, il faut aller chercher les points, c’est tout.

Quels sont tes objectifs personnels et collectifs pour cette saison ?
Les objectifs personnels, ce n’est pas trop mon truc, je préfère parler collectivement. J’espère simplement jouer le plus de matchs possible car, quand on est joueur, on veut toujours jouer. Après, collectivement, l’objectif est de finir mieux que la saison dernière.

Ça commence par une belle affiche samedi soir contre Nice…
Oui. Ce sera sans doute un match difficile, mais comme tous les matchs de Ligue 1 car il n’y a pas de rencontre facile dans ce championnat. En plus, on ne peut pas trop savoir quelle va être le visage de cette équipe de Nice, vu qu’ils ont pris pas mal de joueurs importants dans les derniers jours du mercato. On verra bien qui ils vont aligner. Ils ont bien commencé le championnat, ce qui n’était pas forcément gagné d’avance vu les résultats difficiles lors de leurs matchs de préparation. Ils ont pris des points, ils se sont renforcés avec de très bons joueurs donc, à nous d’être prêts.

LA STAT’ EN PLUS

Depuis son arrivée en début de  saison dernière, Damien Le Tallec est le milieu du MHSC qui a réussi le plus d’interceptions (63) et remporté le plus de duels (219) en Ligue 1 Conforama. C’est également le Montpelliérain qui a réussi le plus de tacles dans l’élite sur la période (64).

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