Arnaud Souquet, bonne mine | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Arnaud Souquet, bonne mine

Arrivé cet été, le nouveau latéral droit du MHSC s’est déjà distingué par des prestations de qualité ponctuées de deux buts sur des frappes supersoniques, ainsi que par sa bonne humeur.

Fin de séance à Grammont. Arnaud Souquet fait du rab en compagnie de Téji Savanier, Jordan Ferri et Gaëtan Laborde, en enchaînant les frappes sur des centres de Stéphane Paganelli et Teddy Richert. « Ça nous arrive souvent avec Andy (Delort) aussi. Le dernier paye un maillot, quand il y a trop de maillots ce sont les restos et quand il y a trop de restos ce sont les petits déjeuners, rigole Arnaud. J’en suis au stade des petits dej’ donc j’en ai perdu déjà pas mal… »

La viennoiserie a parfois du bon alors ! Car à défaut de remporter ces défis à l’entraînement, le nouveau latéral droit du MHSC a inscrit 2 buts aussi magnifiques qu’importants sur des frappes de loin contre Lyon et Nîmes, permettant au passage à sa nouvelle équipe d’empocher 6 points. « Celui qui frappe le plus c’est contre Lyon par la pureté de la frappe, estime le natif de Paris. Le but contre Nîmes a forcément un côté émotionnel plus important parce que c’est un derby et qu’il est donc important pour le club et les supporters… En plus, du gauche moi qui suis droitier. La spécificité du poste de latéral est de centrer et de mettre de bons ballons mais si on peut se retrouver dans des positions de frappe de temps en temps, c’est bien aussi. »

Le but contre Nîmes a forcément un côté émotionnel plus important

Deux bonnes ‘’mines’’ qu’il convient d’associer à une bonne mine car Arnaud Souquet est un homme souriant et jovial. Cela vient sans doute du fait qu’il « se sent bien ici. Nous avons été bien accueillis avec ma compagne et ma fille. Dans le groupe on rigole et on travaille bien. On est une bande de potes et ça se ressent », mais aussi sans doute de la rudesse de son parcours qui lui a permis de relativiser pas mal de choses. Né à Paris de parents originaires de Marseille, Arnaud a intégré le centre de formation de Lille à 15 ans avant de connaitre une ascension ultra rapide. Buteur et passeur décisif dès son 1er match en pro en Coupe d’Europe contre le Slavia de Prague le 2 octobre 2009 à tout juste 17 ans, celui qui jouait n°6 ou relayeur à l’époque, a ensuite connu des moments plus difficiles. Après l’élimination en coupe d’Europe, le coach (Rudi Garcia) a moins fait de turnover et il a moins joué. Prêté au Paris FC (National) la saison suivante, il y a effectué une saison pleine et espérait un prêt en L2 l’année suivante qui ne s’est finalement pas concrétisé, Lille préférant l’envoyer à Mouscron (D2 Belge), son club partenaire. « A mon retour à Lille, j’aurais bien aimé retourner avec les pros mais ça ne s’est pas fait… Ensuite, après une saison pleine en CFA avec le Losc, je pensais trouver quelque chose et ça n’a pas été le cas. »

Le MHSC a marqué la FrancE

Le coup est rude. Le temps passe, le stage UNFP aussi, et puis c’est le Pôle Emploi avant de signer à Drancy (CFA) puis au Poirée-sur-Vie (National). « A ce moment-là, je me suis dit que c’était ma dernière chance et heureusement tout s’est bien enchaîné ensuite. » Cette période difficile, Arnaud l’évoque avec beaucoup de recul et de sincérité : « Ça permet de prendre conscience qu’il y a des gens qui galèrent beaucoup plus que toi dans la vie. et aussi à quel point les conditions dans lesquelles on est sont super intéressantes… Tu te dis aussi que tu ne sais pas ce qui peut se passer. Quand tu ne joues pas, personne ne te voit et quand on ne te voit pas, tu disparais. Il faut faire attention, car, après, il faut revenir dans la vie réelle. »

Passé ensuite par Dijon (avec lequel il est monté en L1) puis Nice lors du podium azuréen en 2016-2017, il a même marqué un but en tour préliminaire de Ligue des Champions face à l’Ajax avec les Aiglons. « Des expériences magnifiques » de son propre aveu. Il en eut une autre l’an passé à La Gantoise en Belgique où il a découvert « une nouvelle vie, une nouvelle langue et un coach qui ne parlait qu’anglais mais qui a été très enrichissante avec 30 matchs de championnat et une finale de coupe à la clé ». Mais la France et la L1 lui manquaient, alors quand la proposition du MHSC est arrivée, Arnaud Souquet n’a pas hésité. « Le MHSC a une histoire. Ce club a marqué la France par son titre de champion en 2012, mais aussi par la personnalité de son Président fondateur, Louis Nicollin. C’était un personnage atypique qui disait ce qu’il avait à dire et je trouvais ça bien.  De plus, en échangeant avec Bruno Carotti et le coach, j’ai tout de suite senti qu’ils me voulaient et j’avais vraiment envie de relever ce défi. »

Hargneux, combattif et généreux dans l’effort comme le montrent les multiples courses dans son couloir, ce jeune papa de 27 ans colle parfaitement à l’ADN du club et occupe une place prépondérante dans le bon début de saison du MHSC. Un début d’exercice dont il estime qu’il est « très bon à domicile, même lors du 1er match contre Rennes que, vu le contenu on ne doit pas perdre. Le petit bémol, c’est à l’extérieur car on a un peu de mal à afficher le même visage. Après il ne faut pas oublier que sur les 10 premières journées, nous n’avons pratiquement affronté que des grosses équipes. A un moment donné, on va aussi jouer des équipes qui sont un peu moins bien classés. Ça sera aussi difficile mais, là-aussi il faudra savoir prendre des points pour valoriser notre bon parcours face aux ‘‘gros’’. Le groupe est conscient du devoir qui est le nôtre et ne se voit pas plus beau que ce qu’il est. On travaille, on sait qu’il y a des bonnes choses qui ont été faites mais également qu’il y en a beaucoup à améliorer. On travaille pour ça au quotidien. »

faire ce métier est une chance

Prochain adversaire des Pailladins samedi soir à La Mosson, Angers est un peu entre les deux, à savoir une équipe à la portée des Montpelliérains sur le papier mais qui truste le haut du classement après un début de saison canon. « C’est une équipe en confiance qui ne va pas être facile à jouer mais après il faut aussi se dire qu’à la maison on est costaud. On reste sur quatre victoires d’affilée il faut qu’on continue dans cette voie. Quand on met tous les ingrédients qu’il faut, on est une équipe difficile à jouer à qui il est compliqué de prendre des points, analyse Arnaud. Sur un plan plus général, collectivement, l’objectif est de faire la meilleure saison possible, et, sur le plan personnel, cela va de paire. Un attaquant peut marquer 15 buts et sortir son épingle du jeu, même dans une équipe en difficultés alors que, pour un défenseur comme moi, c’est souvent parce que l’équipe est bien collectivement que tu es bien. »

Bien dans sa vie et dans son nouveau club – « Je trouve que le MHSC est un club très structuré qui a gravi tous les échelons, qui s’est construit au fil des années en franchissant les étapes les unes après les autres et où il y a une continuité avec le staff et les joueurs, avec le style de jeu aussi. » - Arnaud Souquet savoure pleinement son nouveau défi, avec un sourire qui fait plaisir à voir : « J’ai toujours dit que je n’exerçais pas un métier mais une passion. Il y a des gens qui se lèvent à 6h du matin pour travailler, qui font des heures de folie pour pas grand-chose. Nous, même s’il y a des côtés moins clinquants, nous avons la chance de vivre de notre passion et nous sommes quand même bien vernis. Si on double les entraînements, on fait six heures de séance par jour, ce qui reste peu dans une journée. On fait vibrer des gens qui viennent nous voir jouer, on côtoie des grands joueurs, on est regardé à la télé. Le foot ça apporte une émotion et en faire son métier c’est une chance. Et comme je suis heureux d’être ici… » Belle philosophie...

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