Après la remontée, la renaissance (2ème partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Après la remontée, la renaissance (2ème partie)

Il y a tout juste 10 ans, dans la foulée de son retour parmi l’élite, le MHSC décrochait une étonnante 5ème place synonyme de qualification pour le tour préliminaire d’Europa League. Récit d’une saison extraordinaire

L’année civile 2010 démarre donc sur le même tempo avec pas moins de 5 victoires lors des 5 premiers matchs contre Nice (1-0, but de Camara), sous la neige à Lens (1-0) grâce à Victor-Hugo Montaño, sur la pelouse de Boulogne sur Mer (2-0 buts de Montaño et Camara), 1-0 contre Grenoble (Montaño) mais aussi et surtout contre l’OM, qui sera pourtant sacré champion de France en fin de saison « C’est mon meilleur souvenir de la saison, un moment très fort », raconte le 1er buteur du soir, Karim Aït-Fana, à l’issue d’un slalom géant au milieu de la défense marseillaise. « C’était une immense joie pour nos supporters et pour moi. L’ambiance était extraordinaire. Je m’y revois encore. Ça faisait pas mal d’années qu’on était en Ligue 2 et que le public de La Mosson attendait des matchs comme celui-ci. » (photo)

Si la fin de saison est un peu plus compliquée avec une seule victoire entre la 29e et la 35e journée, les équipiers de Philippe Delaye terminent malgré tout la saison en trombe en allant gagner à Sochaux (1-0 à la 36e journée but de Tino Costa / photo ci-dessous) puis en s’imposant lors de leur dernière sortie à domicile contre Lorient au terme d’une 1ère mi-temps qui restera sans doute l’une des plus belle en terme de jeu sur les 10 dernières saisons.

Grâce au succès face aux Bretons (2-1), le MHSC se présente au Parc des Princes lors de la dernière journée avec son destin en main. En cas de succès dans la Capitale, les Héraultais décrocheront un billet pour la Ligue Europa qui paraissait complètement improbable en début de saison. Malgré une impressionnante liste de blessés parmi lesquels Costa, Marveaux, Jeunechamp, Belhanda et Romain Pitau. « Je m’étais blessé la semaine précédente lors de notre dernier match à domicile contre Lorient mais ce match contre Paris a prouvé encore une fois que nous étions un bon groupe qui vivait bien, se souvient Romain. On a eu besoin de tout le monde jusqu’au bout et, même ceux qui jouaient moins, avaient réalisé une super performance ce jour-là pour nous permettre d’aller gagner au Parc des Princes et de nous qualifier pour l’Europe. C’était la récompense d’un gros travail collectif. »

Un succès 3-1 acquis grâce à un but de Lilian Compan et à un doublé de Geoffrey Dernis dont un lob magnifique sur le portier parisien, Grégory Coupet (phpto ci-dessous). « Il nous fallait gagner là-bas pour aller chercher l’Europe et nous y étions parvenus avec une équipe très amoindrie. Cela démontre toute la force de ce groupe car ceux qui n’avaient pas beaucoup joué tout au long de la saison ont fait le travail, explique Geoffrey. Concernant mon lob, c’est vrai qu’il était plutôt beau, du pied droit en plus. Il n’y avait aucune garantie que ça aille au fond et finalement, c’était passé, mais si je le retentente, je ne suis pas sûr de la remettre (rire).  »

Cette fois, l’incroyable prophétie de Louis Nicollin – qui avait déclaré en marge de la présentation de l’équipe au mois d’août, qu’on irait fêter notre maintien à Paris lors de la dernière journée et pourquoi pas une qualification européenne – venait de devenir réalité. Un épilogue majestueux pour une saison qui ne l’était pas moins « On prenait beaucoup de plaisir sur le terrain. On n’avait pas peur de jouer et ça a payé en fin de saison avec cette très belle 5e place, analyse Karim Aït-Fana. Les anciens nous apportaient leur expérience et nous, les jeunes, on mettait notre folie. À l’image du titre de 2012 où ce mélange a également fait notre force. » « Je m’étais vraiment régalé cette année-là, ajoute Romain Pitau. Il y avait une bonne alchimie entre des joueurs qui avait connu la L1 et l’insouciance de la jeunesse avec des joueurs qui voulaient prouver leur niveau. On se posait pas de question, on jouait les uns pour les autres, on faisait tous les efforts, avec un coach qui mettait beaucoup de caractère aussi. C’était ça notre force, de ne jamais rien lâcher. »

« À partir du moment où tu as des bons footballeurs et des bons mecs, forcément le groupe vit bien et quand tu as un groupe qui vit bien tu n’as pas forcément besoin de star pour aller chercher les résultats et c’est ce qu’a fait la force de Montpellier sur toutes les années où j’y étais, ajoute Geoffrey Dernis. Mais ce qui avait fait la force de groupe aussi c’est que les jeunes étaient très à l’écoute. On leur avait fait comprendre que quand on venait leur expliquer certaines choses, c’était pour leur bien parce que nous on avait déjà fait 90 % de notre carrière, explique Geoffrey Dernis. La volonté quand je suis arrivé, c’était de pérenniser le club en Ligue 1 ; d’encadrer cette jeunesse dorée avec des joueurs expérimentés et je ne m’attendais pas à vivre tout ce que j’ai vécu pendant mes années ici. C’était un pur bonheur et c’est encore plus beau quand c’est imprévu. »

« Pour moi ça reste un super souvenir déjà parce que ça faisait un long moment que Montpellier attendait de retrouver la Ligue 1 et en plus parce que nous avions fait une super saison avec une place de 5ème au bout, conclut Karim Aït-Fana. Ce qui est très bien c’est qu’on avait gardé l’euphorie de la montée. Dans le jeu, on se régalait, le public se régalait aussi. » Il y avait de quoi tant cette saison du retour en Ligue 1 avait de l’allure… 

Delaye-Džodić, deux tauliers tiraient leur révérence

Cette saison 2009-2010 fut aussi la dernière de deux monstres sacrés du MHSC, Philippe Delaye et Nenad Džodić. Philippe fut contraint de mettre un terme à sa carrière en fin de saison après une rupture du ligament croisé du genou. « Je crois tout simplement que le corps a dit stop. La tête voulait mais le corps a dit non, résume Philippe. J’ai fait mon 1er match en pro contre Sochaux en pro en 1993 j’ai fini mon dernier match avec la réserve contre Sochaux sur une blessure. Je ne crois pas trop aux signes mais certains ne trompent pas. En plus de ça, je n’avais plus le ressort pour digérer une préparation donc j’ai préféré stopper là-dessus. » Handicapé par des blessures à répétition à la cuisse durant les 6 derniers mois de la saison, Nenad a, pour sa part, tenté de revenir avant de mettre un terme à sa carrière en début de saison suivante « Forcément, ce n’est pas agréable de finir sur une blessure mais je n’ai pas de regrets dans le sens où j’ai tout fait pour revenir. J’ai vu les meilleurs spécialistes au monde, cinq fois j’ai essayé de revenir à chaque fois la cuisse a relâché, explique-t-il. Ça montre que je ne pouvais plus supporter les efforts du haut niveau. Ce n’était plus possible. Après, même si c’était dur, quelque part je me dis que j’avais réussi mon pari puisque j’étais revenu pour aider le club à remonter en Ligue 1. »

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