Capitaines de la Paillade : Mapou Yanga-Mbiwa | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Capitaines de la Paillade : Mapou Yanga-Mbiwa

Ils ont porté le brassard de capitaine du club. Ils font partie de la belle histoire de la Paillade...
Aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre de Mapou Yanga-Mbiwa (6 saisons 1/2 - 2006-jan 2013, formé au club), capitaine champion de France

Porter le brassard de ton club formateur qu'est-ce que cela représentait pour toi ?
Ça représentait beaucoup de choses car quand je suis arrivé au club je ne pensais pas du tout en arriver là, à porter le brassard du MHSC donc franchement ça a été une grande fierté de porter ce brassard, de représenter le club, de représenter le Groupe Nicollin parmi l'élite en Ligue 1. C'est un travail accompli, d'acharnement et j'ai essayé de représenter les valeurs que le club m'a données, la mentalité du club et l'esprit que le club montre vis-à-vis des autres clubs ou du championnat. Franchement ce sont des choses inoubliables, c'est magnifique, partir de l'échelon zéro pour finir tout là haut et en plus en étant capiatine. Pour moi c'est une fierté, ça donne des valeurs et ces valeurs-là ça nous prépare, ça nous forme pour la suite que ce soit en tant qu'homme ou en tant que joueur de foot.

Pour toi, quel est le rôle du capitaine ?
Il y en a tellement et si peu à la fois parce qu'on peut se tromper aussi. Le rôle d'un capitaine c'est de bien faire véhiculer le message entre les joueurs et le coach et entre le coach et les joueurs, ça va dans les deux sens. Pour ma part j'ai eu beaucoup de chance, déjà d'avoir pu apprendre auprès des anciens capitaines qu'il y avait que ce soit Fred Mendy, Bruno Carotti, Nenad Dzodic, j'avais aussi Vito qui m'accompagnait donc j'étais quand même bien entouré. J'ai été attentif sur ce qu'ils faisaient de bien pour m'en imprégner. Après il ne faut pas oublier que je n'avais que 22-23 ans donc il fallait être à l'écoute des anciens aussi, à l'écoute du coach, des jeunes joueurs et essayer de bien tourner la chose pour que le message soit entendu d'un côté comme de l'autre tout en restant attentif quand ça n'allait pas pour régler d'abord entre nous dans les vestiaires les soucis qu'il y avait et soumettre des solutions tout en ayant l'appui des anciens et en disant au coach ce qui n'allait pas. Je pense qu'il faut avoir du courage, être le plus clair possible avec tout le monde. C'est pas facile mais c'est plaisant. Il faut aimer faire ça et je l'ai fait avec beaucoup de plaisir. Il faut aussi donner l'exemple en étant le plus irréprochable possible, de travailler plus que les autres, de se donner plus que les autres et quand c'est la semaine ou le jour du match essayer de préparer au mieux ses coéquipiers ou ses soldats pour mener tout le monde au combat pour battre l'équipe adverse.   

En tant que capitaine de l'équipe championne de France c'est toi qui a soulevé le trophée, quel souvenir en gardes-tu ?
C'est magique comme souvenir ! Chaque fois que je revoie des photos, des vidéos ou des notifications sur les réseaux sociaux franchement ça fait ressortir tous ces très bons souvenirs, ça booste, ça donne de l'énergie, ça motive, ça encourage. Avec un peu de recul tu te dis qu'on a fait un truc de fou ! C'est magnifique ! Merci à tous ceux qui nous ont permis d'atteindre cet objectif-là car ce sont des choses à vivre. J'aurai jamais pensé qu'on réaliserait ça un jour avec le club mais on l'a fait et de la plus belle des manières. Soulever le trophée c'est comme dans les films ou les belles histoires. Vous vous êtes battus pendant des années et des mois et finalement on vous permet de soulever le Graal et de toucher le ciel ! Je ne garde que de très bonnes choses, des émotions, des sentiments qu'on a en nous et qu'on essaie de retrouver mais c'est pas partout qu'on va retrouver ces sentiments-là. Moi j'ai vécu ça avec mon club formateur et même si demain je devenais champion avec un autre club ça ne serait pas pareil. C'est quelque chose d'énorme mais surtout d'unique. C'est magique de soulever le trophée devant ses proches, sa famille, le club, les supporters... c'est énorme !

Depuis ton départ c'est un certain Vitorino Hilton qui a enfilé le brassard, qu'est-ce qu'il t'inspires ?
Vito c'était juste une question de temps, il le porte très bien, il joue très bien son rôle. C'est un très grand professionnel, un très bon éducateur. Vito c'est un mélange de tout à la fois. Pour moi c'est un très grand joueur, c'est un exemple à suivre. Il est encore là, il tient la baraque, il motive tout le monde. Il est à l'image du club. Il m'a beaucoup aidé, apporté, il m'a guidé et dirigé. Il faisait partie des ces anciens sur lesquelles je m'appuyais. Il est énorme, je garde que de très bons souvenirs, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup parlé et soutenu. C'est du Vito quoi comme on peut le connaître... un grand merci à lui.

Tu as gardé des contacts avec le club depuis ton départ ?
J'ai gardé contact avec pas mal de personnes, on prend des nouvelles de temps en temps. C'est quelque chose qu'ils nous ont incluqué dans notre formation, c'est dans notre ADN. C'est "esprit famille" donc on essaie de se donner des nouvelles et de garder contact.  

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