Ils ont porté le brassard de capitaine du club. Ils font partie de la belle histoire de la Paillade...
Aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre de Bruno Carotti
Bruno au MHSC c’est 377 matchs, 12 saisons dont plus de la moitié avec le brassard. Qu’est-ce qu’il représentait pour vous ?
C'était une marque de confiance des joueurs, du groupe et du staff. J’ai été formé à Montpellier donc ça avait aussi son importance. Mais cela te donne plus de devoirs que de droits...
Pour vous c'est quoi être capitaine de la Paillade ?
Il faut déjà être performant sur le terrain. Après c'est d’être capable de faire passer le club, l'équipe en premier, de transmettre aussi les valeurs et le fonctionnement du club, d’être en relation avec les supporters. De faire vivre le groupe dans les bons comme dans les mauvais moments.
Justement être capitaine c’est aussi assumer dans les mauvais moments comme la relégation et les cinq ans en Ligue 2. Qu’est-ce qui vous animait pendant cette période ?
La volonté de remonter en Ligue 1 ! Ce qui a été long et difficile avec des saisons loin de cet objectif...
Finalement l'objectif est atteint en 2009 et vous rendez le brassard sur la remontée du club en Ligue 1 c’était important pour vous d’être allé jusqu'au bout ?
Oui très important je voulais arrêter en laissant le club en Ligue 1. J’ai vécu cela comme un soulagement. C’était une année où j’ai moins joué mais où j’ai dû m’impliquer plus dans le fonctionnement du groupe et puis le dernier match contre Strasbourg, cette ambiance c’était vraiment énorme !
Quel regard portez-vous sur les capitaines qui vous ont succédé et comment les définiriez-vous en un mot ?
Ce sont tous des supers pros et au vu de leur qualités humaines et footballistiques, cela a été logique qu’ils portent le brassard à un moment donné. Si je devais les définir en un mot : Nenad Dzodic, responsabilité ; Romain Pitau, intelligence; Mapou Yanga-Mbiwa, symbolique du jeune formé au club, personnalité ; Vito Hilton, incontestable.