Claude Barrabé : « Tant qu’on parle football, j’ai le sourire ! » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Claude Barrabé : « Tant qu’on parle football, j’ai le sourire ! »

Deuxième gardien le plus capé de l'histoire du MHSC (205 matchs), Claude Barrabé était à Grammont la semaine passée. Lui qui a gardé notre but 5 saisons (1990-95) a repris du service au MHSC. Pour une toute autre mission dont il a bien voulu expliquer les contours. Entretien.

Claude, expliquez-nous votre présence à Grammont la semaine passée ?

Depuis un an je suis superviseur du Montpellier Hérault Sport Club à l’île de la Réunion et sur la zone Océan indien. Actuellement je travaille davantage sur l’île de la Réunion, où j’habite, mais à Madagascar, par exemple, il y a aussi de très bons joueurs qu’il faut surveiller de près. J’essaye de trouver des pépites, des Laurent Robert (sourire)… comme au bon vieux temps ! C’est un métier passionnant que je fais avec énormément de plaisir. Depuis 1 ans, trois jeunes ont signé au Centre de formation du MHSC, ce qui est une bonne chose pour le football réunionnais et pour le club, bien sûr, puisque le but est de trouver de bons joueurs pour que, demain, ils puissent intégrer l’équipe professionnelle et faire une bonne carrière.

Vous avez longtemps été le gardien le plus capé de l’histoire de la Paillade, le lien s’est alors fait naturellement avec le MHSC pour cette mission de recruteur ?

 ça s'est fait naturellement et avec beaucoup de fierté 

Il existe un lien, bien sûr, et je vois que la relation n’a pas changé. Ça reste un club famille, la famille Nicollin est toujours proche, je revois également avec plaisir des anciens joueurs dans l’encadrement du club. C’est Robert Nouzaret, aujourd’hui à la tête de la cellule recrutement du centre de formation, qui est venu me voir, avec l’aval du président Laurent Nicollin bien sûr, pour que je travaille à nouveau pour le club du Montpellier Hérault. Ça s’est fait naturellement et avec beaucoup de fierté.

Quel a été le cheminement de votre après-carrière de joueur pour en arriver finalement ici aujourd’hui ?

J’ai fini ma carrière au Stade Malherbe de Caen puis à l’US Créteil après mes années montpelliéraines. J’ai ensuite foulé les terrains de sable pendant 3 ans avec le beach soccer puis je suis rentré à l’île de la Réunion en 2003. J’étais responsable d’un magasin mais très vite le football m’a rappelé puisque j’ai intégré la Ligue réunionnaise de football. J’y ai été cadre technique pendant 10 ans. Après 10 années d’entraîneur de gardiens de but, j’ai passé mes diplômes d’entraîneur de gardiens, j’ai aussi mon DES et un master manager général de Limoges où j’ai côtoyé d’illustres footballeurs comme Zinedine Zidane, Olivier Dacourt ou Eric Carrière. Je me suis donc un peu blindé au niveau des diplômes et puis ma passion reste le terrain, reste les gardiens de but. Et à un moment donné, après 12 ans de travail, j’avais envie de pouvoir faire autre chose et l’appel du club m’a sensibilisé, m’a touché et c’est pour cela que j’ai volontiers accepté le poste. Cette semaine j’amène donc le pôle espoir de la Réunion en stage ici à Montpellier où les jeunes doivent se montrer pour qu’ils puissent éventuellement intégrer le centre de formation.

Comment s’est articulée votre semaine sous notre « toit » de Grammont et sur nos terrains ?

à eux de prouver qu'ils ont le niveau et qu'ils l'ont sur la durée pour atteindre le haut niveau

On est là une semaine et j’accompagne le pôle dans toutes ses démarches. J’ai mis en place leur venue en collaboration avec le directeur du Centre, Francis De Tadeo, et Robert Nouzaret. Je les accompagne dans les déplacements, la visite du site et des installations ainsi qu’au niveau des matchs. Comme je n’étais pas présent au mois d’août avec tous les autres recruteurs aux côtés de Francis De Tadeo et Robert Nouzaret, j’interagis avec eux pour déterminer et affiner mes missions ainsi que la nouvelle philosophie de travail. En marge de la venue du Pôle ici cette semaine j’ai aussi amené deux jeunes réunionnais qui sont en stage au MHSC. Le lien s’est donc fait facilement et tant qu’on parle football j’ai toujours le sourire !

Et vous devez avoir le sourire d’avoir vu quelques jeunes réunionnais déjà intégrer le Centre de formation ces derniers temps …

Tout à fait, il y a un gardien qui a intégré les U16 et puis un attaquant qui aujourd’hui évolue en U17. Pour les deux autres, qui sont en stage, j’espère qu’il y aura une bonne nouvelle au moins pour un des deux. Je ne vais pas non plus amener 10 000 Réunionnais à Montpellier. Un ou deux dans l’année, je pense que c’est un bon chiffre. Maintenant, c’est à eux de prouver qu’ils ont le niveau et qu’ils l’ont sur la durée pour atteindre le haut niveau. C’est tout le mal que je leur souhaite.

Vous avez fait une visite du Musée du président, est-ce un bon moyen de leur faire toucher du doigt ce qu’est l’esprit et l’histoire du club?

En effet on a visité le musée vendredi matin, je remercie le président et Mme Nicollin qui ont accepté par le biais de Robert Nouzaret qu’on visite ce musée. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu ! Pour les jeunes, c’est important en effet de connaître l’histoire du MHSC, de voir comment le club s’est créé, avec toutes les épopées européennes, en Coupe qui ont suivi ... Ce club, en marge de son histoire, c’était vraiment une belle aventure pour moi.

Comment résumeriez-vous vos années pailladines ?

Le poste a évolué car le gardien de but est au centre du jeu aujourd'hui, c'est un joueur à part entière

Ce sont mes plus belles années footballistiques, je ne le cache pas. Mes plus belles années familiales aussi car mes enfants sont nés et sont toujours à Montpellier. Ça reste donc une ville où j’ai des attaches et un club où j’ai atteint le maximum de ma carrière. Avec des hauts et des bas mais je retiens la fraternité qu’on avait entre joueurs, cette chaleur avec le président et les dirigeants qui ont fait qu’on a fait des saisons fantastiques. On avait une très belle équipe, qui a connu une très belle épopée européenne puis jusqu’en finale de Coupe de France. Avec les Kader Ferhaoui, les Asanovic, Michel Der Zakarian, Thierry Laurey, Pascal Baills, Laurent Robert et j’en oublie ! On a vraiment passé des années fantastiques et cela a été mes plus belles années footballistiques.

Pour conclure, comment voyez-vous le rôle de gardien de but de nos jours ? Il a certainement beaucoup évolué depuis la fin de votre carrière.

Tout à fait. Le poste a évolué car le gardien de but est au centre du jeu aujourd’hui. Un gardien de but qui ne sait pas jouer au pied, qui ne gère pas la profondeur, qui ne joue pas avec le bloc défensif, ça devient compliqué pour lui. Il y a un critère important aussi, c’est la taille. Quand on voit le gardien allemand, le gardien belge ou le Français… On doit être grand, bon sur sa ligne, parfait techniquement et puis avoir un jeu au pied qui sort de l’ordinaire. Quand je vois ce que fait Buffon à Paris, c’est impressionnant .Je me souviens de l’époque où Fabien Barthez avait un pied gauche de folie. Depuis, ça a encore plus évolué ! Un gardien doit être capable de jouer avec ses défenseurs en une-deux. A ce niveau-là, je sais que la DTN a un projet de développement de ce poste pour que le gardien s’améliore avec son jeu au pied et avec les deux pieds. Un gardien moderne doit avoir les deux pour faire partie du jeu. J’ai toujours tendance à dire : « On ne joue pas en 3-5-2 ou en 4-4-2 mais on joue en 1-3-5-2 ou en 1-4-4-2 ! » J’aime bien nommer le gardien de but car cela reste quand même une pièce importante du jeu au même titre que les joueurs de champ. Les postes ne sont pas si différents que ça car aujourd’hui le gardien fait partie intégrante de l’équipe et il est un joueur à part entière.

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