Andy Delort, le choix du cœur | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Andy Delort, le choix du cœur

Longtemps murmurée par le passé, la venue d’Andy Delort au MHSC s’est enfin concrétisée cet été… Pour le plus grand bonheur de l’intéressé et de son nouveau club. Itinéraire d’un joueur affectif et pétri de talent, qui a tout pour réussir ici.   

Il a grandi pas loin d’ici. Dans cette île singulière que constitue cette charmante ville de Sète... Mais il a toujours gardé dans sa tête le rêve de porter un jour le maillot montpelliérain. « Avec mon père, nous sommes passionnés de ballon et on venait souvent voir des matchs à La Mosson », raconte le nouveau n°11 du MHSC. Depuis cet été, ce n’est plus dans les tribunes comme supporter qu’il participe aux matchs des Pailladins mais bien sur le terrain… et il suffit de voir ses appels incessants, ses courses, sa grinta, pour comprendre qu’il ne s’agit pas seulement d’une phrase de communication mais d’un sentiment de fierté qui l’anime vraiment… Parce que son lien avec le club montpelliérain n’a jamais été rompu en fait…

Le Mexique  ? je savais que c’était une expérience que je ne devais pas manquer. je me suis régalé.

Avant de rejoindre enfin les bords de La Mosson cet été, Andy Delort s’est construit au fil d’un parcours riche et tumultueux à l’image du personnage : sincère, combattif et affectif. Formé au FC Sète, il est repéré à l’âge de 16 ans par l’AC Ajaccio. En Corse, Andy empile les buts et est repéré par le Borussia Dortmund. « Plusieurs grands clubs étaient sur moi et je suis parti faire un essai là-bas, se souvient-il. Ça s’est bien passé mais c’était trop compliqué pour moi de partir si tôt. » Ses débuts en pros, il les a effectués à Nîmes en 2008-2009 alors que le club gardois évoluait en L2. – « J’ai beaucoup appris là-bas aux côtés de joueurs comme Cavalli, Mandrichi ou Mostefa que j’ai ensuite retrouvé à l’ACA. » S’en sont suivis un retour en Corse donc, entrecoupé d’un passage à Metz, avant l’éclosion, à Tours lors de la saison 2013-2014. « J’avais décidé d’aller là-bas pour rejoindre M. Pantaloni qui m’avait dirigé à Ajaccio car il a toujours cru en moi et je voulais lui rendre tout ce qu’il m’avait donné. Nous avons fait une saison extraordinaire en Touraine.» Sacré meilleur buteur de L2 (24 buts) et désigné meilleur joueur du championnat, son nom est évoqué dans la foulée du côté de Montpellier « A l’époque, comme je suis croyant, je m’étais dit que j’avais un peu la même histoire qu’Olivier Giroud qui avait fini meilleur buteur à Tours avant de signer à Montpellier. Malheureusement, ça ne s’est pas fait. Je voulais jouer en L1 mais le Président de Tours demandait beaucoup d’argent. C’était un peu à celui qui donnerait le plus et j’ai dû partir à Wigan, en D2 anglaise ». Son expérience outre-manche a tourné court. « Le manager qui m’a fait venir s’est fait virer au bout d’un mois et tous les joueurs qu’il avait choisi n’ont plus joué. Ces moments difficiles m’ont endurci. » Caen et son manager général de l’époque, l’ancien Montpelliérain Xavier Gravelaine, ont vite flairé le bon coup. « M. Gravelaine m’a fait confiance et je l’en remercie. Avec Patrice Garande (l’entraîneur) et lui, j’ai rencontré deux très bonnes personnes. On avait une équipe de guerriers, alliance de joueurs jeunes et talentueux et d’éléments expérimentés et ça a bien fonctionné. On avait fini 7e aux portes de l’Europa League. Un bon souvenir. » S’en suit une aventure au Mexique. « Après cette belle saison, j’avais des propositions et mon agent m’a parlé du Mexique. André- Pierre Gignac m’a appelé, j’ai vu des vidéos et je savais que c’était une expérience que je ne devais pas manquer. Je l’ai vécu à fond et je me suis régalé. C’était extraordinaire! J’ai découvert une autre culture, j’ai pu jouer avec mon idole André-Pierre Gignac… c’était génial. » Mais il choisit de rentrer en France pour sa famille. « C’était compliqué pour eux, explique-t-il.  Je ne suis pas égoïste et je ne voulais pas gâcher l’enfance de mon fils. Il était jeune, il ne comprenait pas tout là-bas, il ne pouvait pas aller à l’école donc j’ai fait le choix de revenir en France à Toulouse. »

Je suis très heureux et très fier de représenter ma région

Un parcours ponctué de nombreux changements de clubs qu’Andy Delort assume pleinement, sans se dérober. « Je n’ai pas honte de le dire, quand le matin je ne me sens pas bien, que je ne prends plus plaisir à venir à l’entraînement ou que je ne prends plus plaisir dans ma vie, je préfère partir. Pour moi c’est logique. Je suis comme ça. Ça ne sert à rien de faire un métier si magnifique si tu n’es pas heureux d’aller à l’entraînement en te levant. Ici, je suis chez moi, c’est un bon club il y a des gens extraordinaires. Je vais rester parce que je me sens bien. »

Montpellier, nous y voilà... Et quand on lui demande pourquoi il a choisi de venir ici, Andy n’y va pas par 4 chemins là non plus. « Montpellier c’est le choix du cœur. Mon histoire avec le MHSC a commencé il y a un petit moment et si ça s’est fait aujourd’hui c’est que ça devait se faire aujourd’hui. Je suis très heureux et très fier de représenter ma région. J’ai besoin de me sentir aimé, que ce soit par mes entraîneurs, mes coéquipiers et les supporters et moi, en retour, je suis comme ça aussi. J’adore me battre pour des raisons, pour des valeurs et c’est ce que je retrouve ici. Je me lève, j’ai un objectif et c’est ça qui me fait ‘‘bander’’. » Exemplaire de combativité, d’implication et de don de soi depuis son arrivée, Andy s’est adapté très rapidement au contexte du club montpelliérain. « Il y a une très bonne équipe ici. J’adore cette alliance de jeunes talentueux et de joueurs plus expérimentés. Ça me fait un peu penser à  ce que j’ai vécu à Caen. Il y a un bon groupe, un super staff... On m’avait dit qu’ici il y avait une ambiance familiale et je la ressens vraiment. Globalement, le début de saison me semble positif et je suis persuadé que les efforts collectifs de l’équipe vont finir par payer. Idem concernant notre duo avec Gaëtan (Laborde). On s’entend super bien donc je sais qu’on va trouver les automatismes et que notre travail va finir par porter ses fruits. Après, il est certain que mon premier but contre Caen m'a fait du bien. »

Son premier but à domicile sera peut-être – on l’espère – ce dimanche lors du derby contre Nîmes. Un match « à part ». reconnait-il. « Tout le monde nous en parle, nous savons que c’est important pour les supporters et on va tout faire pour le gagner. Marquer, se jeter dans la Butte pour ce match là ce serait magnifique… et à la 74e en plus ce serait le top. » L’hommage au mythique Président Louis Nicollin, disparu en juin 2017 est sincère et solennel. « Je pense très souvent à lui. J’étais vraiment fan de ce monsieur, mon père aussi et quand il est décédé ça m’a vraiment fait mal au cœur, conclut Andy Delort. On m’a souvent raconté qu’il me suivait et disait ‘‘pourquoi il n’est pas chez nous, c’est un petit de la région’’. Quand j’ai signé ici, je sais que, là-haut il devait être vraiment content. J’espère vraiment un jour marquer à la 74e pour lui dédier ce but. » Une victoire dans le Derby serait un cadeau magnifique pour lui et l’ensemble du club.

A lire également

12avr2024

Féminines

Venez soutenir les Féminines du MHSC pour leur dernier match à domicile de la saison. Attention ! si l'horaire est inhabituel (mercredi 24 avril à 18h30), ne ratez  pas cet ultime rendez-vous de la saison à la maison. réservez vos places
Lire la suite

19avr2024

Info Club

Dans le cadre de l'opération "1 but marqué = 250€ pour une grande cause", 2250€ ont été récoltés au mois de février pour l'association VMF Hérault et 3500€ au mois de mars pour l'association Génér'action
Lire la suite

Fonds de dotation

Dans le cadre de l'opération "1 but marqué = 250€ pour une grande cause", 2250€ ont été récoltés au mois de février pour l'association VMF Hérault et 3500€ au mois de mars pour l'association Génér'action
Lire la suite