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Ma Coupe du Monde à moi… Vitorino Hilton

En vue de la Coupe du Monde cet été en Russie, mhscfoot.com vous invite à découvrir les pays participants à travers des joueurs du club. pour le premier volet de cette série, présentation du Brésil avec le plus Montpelliérain des Brésiliens… Vitorino Hilton

Vito, quand je te parle de la Coupe du Monde, quel est le premier match qui te vient à l’esprit ?
La première image dont je me souviens, c’est la finale de la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis, Brésil vs l’Italie. J’avais 16 ans et, en tant que Brésilien, voir son pays être sacré Champion du Monde (ce qui était la première fois pour moi mais la 4e pour le pays), c’était un moment fort. Je me souviens que je l’ai vu chez ma grand-mère, avec mes parents…on était tous devant la télé, comme tous les Brésiliens je pense. On avait fêté ça en famille. En plus, ça s’était terminé aux tirs au but. Je me souviens aussi que c’était l’année de la mort d’Ayrton Senna (décédé en course lors du Grand Prix de F1 de Saint-Marin à Imola) et que l’équipe avait mis un mot pour lui rendre hommage à la fin du match.

Un joueur qui t’a marqué ?
Il y en a deux : Ronaldo et Romario. Ce sont deux attaquants qui, quand ils ont joué avec l’équipe du Brésil, nous ont vraiment fait rêver. Ils ont marqué des buts mais, au-delà de ça, ils avaient énormément de talent. Ce sont vraiment deux attaquants de classe mondiale. Même s’ils n’ont pas beaucoup joué ensemble, la période où ils l’ont fait, c’était vraiment extraordinaire. Je rajouterai même concernant Ronaldo, que s’il n’avait pas eu sa blessure au genou et s’il avait continué le foot, il était à mon sens le meilleur de tous pendant un très long moment.

Est-ce que tu vas suivre cette Coupe du Monde en Russie ?
C’est certain ! J’aime beaucoup le football mais je ne regarde pas tous les matchs de championnat. En revanche, ceux de la Coupe du Monde, je n’en rate pas un seul de quelque pays que ce soit. C’est le niveau international, tu as devant toi tous les meilleurs joueurs qui défendent les couleurs de leur pays… donc je vais vraiment essayer de regarder tous les matchs.

Si tu devais présenter cette équipe du Brésil version 2018, comment le ferais-tu ?
C’est une équipe qui a connu beaucoup de changements par rapport à la dernière Coupe du Monde. Après le 7-1 contre l’Allemagne en demi-finale de l’édition 2014, il fallait un changement avec de nouveaux joueurs. Le nouveau sélectionneur, Tite, a apporté beaucoup de changements, de nouvelles idées, de nouveaux joueurs et on a vu que l’équipe s’était très bien comportée pendant les éliminatoires.

Le traumatisme du 7-1 en demi-finale face à l’Allemagne en 2014 est-il toujours présent ?
Pour nous les Brésiliens, ce match est et restera gravé à vie. Perdre ainsi, en Coupe du Monde, chez toi en plus, ça a été quelque chose de très difficile. Dernièrement, j’ai écouté une interview du gardien Julio César qui disait que dans 20 ou 30 ans, le jour où il ne sera plus là, on dira « Julio César le gardien du Brésil qui a pris 7-1 contre l’Allemagne » et on oubliera tout ce qu’il a gagné alors qu’il a gagné énormément de choses que ce soit en club ou en équipe nationale.

L’attente est forte autour de la sélection ?
Toujours. Même si nous avons eu cette grosse déception en 2014, nous avons toujours l’espoir de voir notre sélection aller le plus haut possible dans cette compétition en 2018 et pourquoi pas la gagner.

Est-ce que tu côtoies certains joueurs de la sélection ?
Je n’ai pas réellement de contact avec eux. Maintenant, il est certain que, quand on se croise sur les pelouses de Ligue 1, on a toujours ce côté « brésilien », on est loin du pays alors on se salue avec beaucoup de plaisir. Souvent, on passe un petit moment ensemble après, mais en dehors du foot non on ne se côtoie pas.

Quand on parle du Brésil on dit souvent : « ils ont tellement d’atouts offensifs… Est-ce qu’ils vont arriver à les faire évoluer ensemble » Or, aujourd’hui, l’équipe semble assez équilibrée…
C’est vrai que le Brésil aujourd’hui est plus équilibré. On sait que nous avons de très bons joueurs et que nous avons Neymar qui est capable de faire la différence à tout moment… C’est vrai qu’avant, nous avions beaucoup d’attaquants mais c’est aussi le cas aujourd’hui avec Coutinho, Firmino, Douglas, mais Tite a réussi à mettre en place cette confiance qui nous a parfois manqué avant. Tout le monde sait qu’il faut se défoncer sur le terrain et qu’avec la qualité que nous avons, on peut faire basculer un match à tout moment et le gagner.

Dans votre groupe, il y a la Suisse, le Costa Rica et la Serbie. Que penses-tu de ces équipes là ?
Ce sont des adversaires qui peuvent surprendre pas mal d’équipe, y compris le Brésil… Il n’y a plus « de petites » équipes nationales aujourd’hui et même les pays qui ne sont pas renommés sont difficiles à jouer. La Suisse est très habituée à ce niveau-là, ils ont disputé la quasi majorité des dernières du monde ailleurs. Le Costa Rica s’est qualifié à la fin, donc, pour eux, ce n’est que du bonus ;  ils vont profiter à fond, ils seront libérés et il faudra s’en méfier. Enfin, concernant la Serbie, c’est un pays d’Europe de l’est, on sait qu’ils ne vont rien lâcher et puis on sait que dans les pays des Balkans il y a toujours des joueurs de très grande qualité technique. Je rajouterai à ça, que, pour tous nos adversaires, quand tu joues le Brésil la motivation est toujours décuplée.

Un mot sur l’importance du football au Brésil…
Parler de la place du football au Brésil c’est presque inexplicable. J’ai vu une photo, il n’y a pas longtemps de Gabriel Jésus (l’attaquant international brésilien de Manchester City)  qui faisait comme moi je faisais quand j’étais petit : il prenait de la peinture et décorait sa rue aux couleurs de l’équipe nationale dans son quartier. Sur cette photo, on le voyait avec un saut et un pinceau en train de faire ça pour la Coupe du Monde lorsqu’il était enfant et il va la disputer aujourd’hui. C’est une anecdote mais ça prouve à quel point au Brésil tout le monde est derrière cette équipe de génération en génération. Tout le monde sera devant la télé.

À titre personnel c’est un regret pour toi de ne pas avoir un jour pu porter le maillot de la sélection ?
Oui. Au tout début de ma carrière, il y avait toujours des défenseurs de très grande taille et je suis certain que, si j’avais eu ne serait-ce que 5 cm de plus, j’aurais eu ma chance. Malheureusement, quand j’ai commencé, j’ai été énormément jugé sur mon gabarit, beaucoup pensaient que je n’étais pas assez grand pour être défenseur. Je ne faisais que 1m80, à l’époque c’était plutôt un 1m85 un 1m90. Aujourd’hui, ça a beaucoup changé. L’autre critère, c’est que je suis parti assez tôt du Brésil pour aller jouer en Europe, en Suisse. Peut-être que si j’étais resté quelques années de plus on m’aurait repéré là-bas et que j’aurais eu plus de chance de jouer avec l’équipe nationale. C’est dommage.

Quelles sont tes favoris pour cette Coupe du Monde ?
En tant que Brésilien, le Brésil bien sûr…. mais je placerai aussi la France, l’Allemagne et l’Espagne.

Pour le Brésil c’est objectif victoire ?
J’espère bien aller en finale, ce serait déjà bien. Ce qui est sûr, c’est que je regarderai les matchs à Montpellier avec mes enfants, ma femme, des amis avec le maillot du Brésil sur le dos.


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