Ma Coupe du Monde à moi… Sofia Jakobsson, Linda Sembrant et Stina Blackstenius | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Ma Coupe du Monde à moi… Sofia Jakobsson, Linda Sembrant et Stina Blackstenius

En ce 18 juin, la Suède fait son entrée dans la Coupe du Monde en Russie face à la Corée du Sud (14h). Présentation de l’équipe scandinave avec Sofia Jackobsson, Linda Sembrant et Stina Blackstenius

Quand on vous parle de la Coupe du monde, quel est le premier souvenir qui vous vient à l’esprit ?

Sofia Jakobsson : C’est difficile pour moi de me souvenir d’un moment particulier puisque l’équipe masculine suédoise n’a pas tout le temps participé à la Coupe du Monde. J’ai toujours suivi mon pays et il est évident que cette Coupe du Monde est particulière puisque nous y sommes et je la suivrai avec attention. Si je dois remonter à mon enfance, j’ai toujours été fan du Brésil qui est mon équipe préférée après la Suède. Je me souviens de Ronaldinho par exemple qui est un jour exceptionnel comme il n’en existe peut-être plus aujourd’hui. Tu peux avoir des joueurs avec beaucoup de vitesse, d’autres avec beaucoup de technique mais lui avait les deux. Quand je me souviens de lui et de ce qu’il faisait je me dis qu’il avait vraiment un talent exceptionnel.
Stina Blackstenius : Je n’ai pas réellement de souvenirs concernant la Coupe du Monde au niveau des garçons. Je me souviens de celle que j’ai pu disputer avec les filles en 2015 au Canada.
Linda Sembrant : Mon meilleur souvenir, c’était lors de la Coupe du Monde féminine 2011 quand nous avons battues la France pour le match pour la troisième place en Allemagne. Chez les garçons, je n’ai pas de souvenir particulier mais j’ai toujours suivi les parcours de l’équipe de Suède dans cette compétition.

Y-a-t-il un joueur qui vous a fait rêver quand vous étiez enfant ?

Sofia : J’étais fan de Marta, la Brésilienne. Je regarde le foot depuis que j’ai 6 ans mais c’est vraiment elle qui m’a marquée.
Linda : Le joueur que j’aimais vraiment, c’était l’attaquant suédois Henrik Larsson qui a joué au Celtic Glasgow puis au FC Barcelone. Aujourd’hui, il est entraîneur en Suède. C’est quelqu’un qui travaillait beaucoup pour l’équipe et qui était intelligent dans le jeu. J’aimais beaucoup ses déplacements aussi.

Qu’est-ce qui rend cette compétition de la Coupe du Monde si particulière ?

Sofia : C’est la plus grande compétition qu’un joueur ou une joueuse puisse jouer. C’est quelque chose de très spécial dont tu rêves depuis toute petite. Toute personne qui joue au foot veut atteindre ce niveau-là et jouer cette compétition. De plus, jouer avec le maillot de ton pays sur les épaules est quelque chose d’indescriptible. Au niveau du jeu, forcément, vu que tu joues contre les meilleures joueuses de chaque pays, le niveau est très élevé. Ça te permet de progresser. Sur le plan personnel, ce sont des souvenirs que tu emportes avec toi à tout jamais et que je ne pourrai jamais oublier même lorsque j’aurai arrêté de jouer.
Linda : J’en ai joué deux : en 2011 en Allemagne et en 2015 au Canada. C’est une compétition très spéciale, le plus grand tournoi de football au monde. C’est vraiment un honneur et un plaisir de participer à un rendez-vous comme celui-là. Quand tu es petite, tu regardes toujours ce genre de match à la télé et quand tu as la chance d’en jouer une, c’est une sensation très agréable.

On imagine que vous allez suivre la Coupe du Monde en Russie cet été…

Sofia : C’est certain. Ce sera encore plus le cas puisque l’équipe suédoise est qualifiée mais je vais sans doute même regarder tous les matchs. J’aime beaucoup trop regarder le foot (sourire).
Stina : Je vais probablement regarder tous les matchs ! D’ordinaire, j’aime déjà beaucoup regarder le foot à la télé mais quand il s’agit de compétition internationale et en plus de la Coupe du Monde, c’est certain que je serai devant ma télé. Ce sera d’autant plus agréable de regarder jouer la Suède car nous sommes qualifiés pour cette compétition.
Linda : Oui bien sûr. Je suis très fière que les Suédois se soient qualifiés, surtout dans ces circonstances. Il faut se rappeler que nous avons sorti l’équipe d’Italie lors du barrage ce qui est une très grande performance pour nous. L’Italie est toujours en Coupe du Monde, c’est une très grande nation du football et notre sélection a réalisé deux matchs remarquables pour se qualifier contre les Italiens.

Comment décririez-vous cette équipe suédoise ?

Sofia : L’attente est forte autour de notre sélection car nous avons eu le mérite de nous qualifier en sortant d’un groupe très difficile où il y avait notamment l’équipe de France et les Pays-Bas. Nous avons réussi à décrocher une place un barrage pour finalement nous qualifier face à l’Italie. C’est quelque chose de fort. Nous sommes certainement une formation moins favorite que les autres mais nous jouons ensemble. Notre collectif est notre force car notre équipe est très solidaire.
Stina : Il y a un très bon ressenti autour de l’équipe, tout le monde est derrière nous au pays avant cette échéance. Cette victoire contre l’Italie en barrage a donné beaucoup d’espoir tout comme la victoire contre la France d’ailleurs lors de la phase de qualification. Il n’y a pas d’individualité qui ressort comme cela a pu être le cas par le passé avec Zlatan ou Larsson pour la génération précédente par exemple. C’est avant tout un collectif.
Linda : C’est une équipe très jeune, qui joue vraiment en équipe. Chacun fait des efforts ensemble les uns pour les autres, on a vu contre l’Italie. Nos joueurs sont jeunes, généreux, insouciants, nous n’avons pas de grands noms mais des joueurs qui donnent vraiment tout pour le maillot. C’est le plus important.

Dans le groupe de la Suède il y a l’Allemagne, le Mexique et la Corée du-Sud. Que pensez-vous de ce groupe ?

Sofia : Je pense qu’il faut finir deuxième car, pour la première place, avec l’Allemagne ça risque d’être compliqué (sourire). C’est d’ailleurs à mon sens une équipe qui fait partie des favorites pour remporter la victoire finale avec le Brésil et peut-être la France. Mais je pense que c’est le Brésil qui va gagner la coupe du monde. Remarque, ils sont habillés en jaune… Comme les Suédois (sourire).
Stina : Toutes les équipes ont vraiment beaucoup de qualité même si je pense que le match contre l’Allemagne sera certainement le plus difficile… Mais ça n’enlève rien au fait que les deux autres équipes seront compliquées à jouer aussi. C’est difficile pour moi de porter un jugement car je ne les ai pas vues jouer si ce n’est peut-être l’équipe d’Allemagne. J’espère simplement que nous arriverons à sortir des poules. C’est l’objectif principal. Ensuite nous verrons.
Linda : J’ai l’impression que chaque fois qu’on a une grande compétition on croise l’Allemagne ! (sourire).  C’est un adversaire qui est très dur, tout le monde le sait. Concernant le Mexique et la Corée du Sud ce sont deux équipes que je connais moins mais c’est un groupe très intéressant et j’espère que l’on pourra faire de très bons résultats et franchir cette étape de la phase de groupe. Nous ne sommes pas favoris sur le papier,  mais après ce que nous avons fait contre l’Italie, les gens se prennent à rêver que l’on fasse un super parcours et j’espère que ce sera le cas. On sent quelque chose quand on voit jouer cette équipe

Après avoir parlé de l’équipe masculine, place à l’équipe féminine de Suède. Comment décririez-vous cette sélection ?

Sofia Jakobsson : Nous sommes sur la même philosophie que celle des garçons. Il n’y a pas de grosses individualités mais un groupe solide et solidaire. Chacune travaille l’une pour l’autre. Il y a une génération de jeunes joueuses qui arrive aussi et qui tape à la porte de l’équipe première. Ce mélange entre des jeunes joueuses talentueuses et les cadres expérimentées peut faire quelque chose de très bon. J’espère que cela nous permettra de faire un bon parcours lors de la Coupe du monde dans un an. Depuis que je suis toute petite c’est un rêve pour moi de jouer avec le maillot de mon pays sur les épaules et même si le temps a passé depuis ma première sélection, c’est toujours le cas aujourd’hui et c’est toujours une sensation particulière. Porter ce maillot à chaque match, à chaque entraînement, c’est quelque chose de fort, c’est un honneur pour moi. Je vis tous les matchs comme si c’était le dernier. Je travaille pour mon club bien sûr mais je travaille aussi en donnant le maximum au quotidien pour avoir la chance de porter ce maillot car c’est une chance de défendre son pays. En plus, je joue avec deux coéquipières du MHSC en sélection, Linda et Stina et si on pouvait faire un beau parcours ensemble lors de cette Coupe du Monde 2019, ce serait vraiment super
Stina : Nous avons un nouvel entraîneur qui est arrivé il y a peu de temps et avec qui nous avons démarré une nouvelle aventure. On s’appuie sur un jeu basé sur les côtés. Il y a beaucoup de nouvelles joueuses et c’est une chance de faire partie de cette aventure. Nous avons une équipe avec un très fort potentiel.  Sur un plan personnel, c’est difficile quand on est avant-centre de succéder à une aussi grande joueuse que Lotta Schelin qui a marqué l’histoire de la sélection suédoise et l’ensemble du football européen ; mais avant de penser à lui succéder, c’est surtout un plaisir de jouer à ses côtés, d’apprendre comment elle se déplace comment elle joue… J’ai également beaucoup de plaisir à évoluer en attaque aux côtés de Sofia qui est ma coéquipière en club. C’est quelque chose de très spécial.
Linda : Nous avons un groupe de qualité. Notre sélectionneur a changé, notre style de jeu est un peu différent mais c’est très intéressant.

Justement l’année prochaine il y a la Coupe du Monde en France. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?

Sofia : Ce sera forcément un moment très fort parce que c’est une Coupe du Monde bien sûr mais aussi parce qu’elle a eu en France où je vis depuis quelques années maintenant. Mais avant de penser à cette Coupe du Monde, nous devons d’abord parvenir à nous qualifier. Après il est certain que je rêve de gagner cette Coupe du Monde un jour mais c’est un défi très difficile car il y a énormément de très belles équipes dans cette compétition... mais on va tout donner pour le faire et si c’est en France l’émotion sera encore plus forte. Ça va être forcément spécial de jouer ici car je connais bien ce pays ce sera presque comme si je jouais chez moi d'une certaine faàon… J’espère que ce sera une grande fête, qu’il y aura beaucoup de monde dans les tribunes et que nous ferons un beau parcours. En plus, si on peut jouer un match à Montpellier, ce sera encore plus beau.
Stina : Nous avons une très bonne équipe et j’espère que nous allons nous qualifier pour la prochaine Coupe du Monde en France en 2019. Ce serait un rêve de la disputer, encore plus en France.
Linda : C’est déjà une fierté de porter les couleurs de l’équipe de Suède dans quelques circonstances que ce soit mais ce sera encore plus particulier de jouer ici en France. Je suis ici depuis un moment maintenant et c’est un pays que j’apprécie beaucoup. Ce serait un immense plaisir si je pouvais jouer cette compétition. J’espère y être !

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