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« Savoir pourquoi on court » (3/3)

Le préparateur physique est parfois perçu comme un bourreau.  Mais derrière l’homme qui « fait courir » se cache un élément incontournable et indispensable de l’entourage du sportif de haut niveau. Première partie de notre dossier en 3 volets consacré à ce métier de l’ombre si important

BLESSURES, RÉATHLÉTISATION ET RELATIONS HUMAINES

La blessure, voilà l’ennemi du préparateur physique. « Un joueur blessé c’est un joueur qui ne s’entraîne pas donc ne progresse pas, explique Benoît Andrieu. Un blessé peut mettre à mal l’équilibre de l’équipe donc c’est un peu notre bête noire » « Chaque blessure est une remise en question, un moyen d’apprendre, une épreuve qu’il faut relever », ajoute Olivier Bernal. « On fait tout pour en avoir le moins possible, mais on ne peut pas éviter toutes les blessures, rappelle Stéphane. Certaines sont dues à des chocs et il ne faut pas oublier que la vie d’un homme lui appartient. On peut contrôler la charge entraînement, avoir une multitude de données grâce aux GPS qui nous permettent de faire un suivi quotidien des efforts de joueurs et d’individualiser le travail selon les états de fatigue, mais on ne maîtrise pas ce qui est fait en dehors. On touche là au travail invisible, la nutrition, la récupération, le sommeil. C’est primordial et c’est pour cela que nous avons beaucoup de communication et que dans ce domaine, il faut en avoir beaucoup, avant, pendant et après les séances pour avoir le ressenti du groupe. Il y a une concertation qui est faite avec le staff technique et le staff médical. Nous avons aussi des tests où le joueur donne son ressenti. C’est essentiel. On ne peut pas tout percevoir notamment si un joueur a mal dormi, s’il a un souci de famille, s’il a été malade et tout cela augmente le risque de blessure donc il faut être vigilant sur cet aspect-là.» L’aide au retour de blessure plus précisément appelé « réathlétisation » prend aussi de plus en plus d’importance. « Un aspect passionnant » selon nos témoins et qui cache aussi un aspect psychologique et humain. «  C’est là où tu créés des liens avec les joueurs car tu travailles individuellement avec eux au quotidien  et ils te le rendent bien », souligne Benoit « C’est quelque chose de très important, renchérit Eric Nicolas. Il y a aussi le côté confident et soutien du sportif qui est primordial car ce sont souvent des moments difficiles à vivre. » « En fonction de chaque blessure il y a un travail spécifique à faire avec le staff médical, les médecins, les kinés. L’aspect humain, la communication et l’écoute y sont primordiaux tout en sachant que parfois on est pris par le temps donc il faut savoir juger son joueur pour prendre les bonnes décisions », ajoute Stéphane.

Eric Nicolas

Passionné de sport, ce Breton de 38 ans a passé ses diplômes d’entraîneur, avant de se consacrer à la préparation physique et a rejoint le MHSC en 2008 pour effectuer un stage lors de son master avec la section féminine au niveau des jeunes. Il est entraîneur adjoint, en charge de la préparation physique et de la réathlétisation, de la D1 depuis 2012.

 

Tous les témoins de ce dossier se rejoignent sur un aspect : celui de la passion du métier. « Faire de sa passion son métier est un privilège, je m’éclate au quotidien, synthétise Olivier Bernal, repris en écho par Benoît Andrieu  « Chaque matin, je vais à l’entraînement avec la banane. Le dépassement de soi, trouver ses limites, aller au bout de soi, aider un groupe à progresser, c’est une sensation unique et quand la victoire est au bout, c’est encore mieux. Ce succès en Gambardella l’an passé avec des joueurs et un staff que je connaissais depuis les U14, je ne l’oublierai jamais. C’était un moment très fort ».
« Quand l’équipe gagne, il y a forcément un sentiment de joie car pour moi ce n’est pas le staff d’un côté et les filles de l’autre, on est une équipe, reprend Eric Nicolas. Je n’ai pas connu le haut niveau en tant que joueur et aujourd’hui, je le vis grâce à elles ; c’est une chance énorme » « La clé c’est bien sûr le contact humain, savoir faire passer un message à l’entraînement au quotidien, conclut Stéphane Paganelli.  Voir un joueur être prêt le jour d’un match, grandir, se développer, progresser, monter son niveau pour faire ensuite une belle carrière et que le club ait les meilleurs résultats possibles, car on aime gagner comme un joueur aime gagner » Hommes de l’ombre, les préparateurs physiques n’ont qu’un seul objectif : mettre en lumière la qualité des athlètes. Belle philosophie…

Olivier Bernal

Le plus jeune des 4 (27 ans) est né à Arles et a joué jusqu’en CFA à Arles Avignon. Il est arrivé au club il y a trois ans et est aujourd’hui en charge de la préparation physique des U15 aux U19 féminine sans oublier la DH séniors. Il intervient également sur la réathlétisation pour les joueuses de l’équipe de D1 en phase de retour de blessure.

 

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