MHSC 2-2 Dijon : Fin en queue de poisson et grosse déception

Après avoir réussi à inverser le score, les Montpelliérains ont concédé un nouveau match nul dans les ultimes secondes. Rangeant...

Après 4 résultats nuls d’affilée en championnat, le MHSC recevait Dijon ce samedi soir à La Mosson avec un objectif : ne plus être aussi « partageur » et décrocher enfin les 3 points de la victoire. Toujours organisé à 3 axiaux derrière (Mukiele, Hilton et Mendes), le coach pailladin Michel Der Zakarian devait cependant faire face à l’absence sur blessure de Jérôme Roussillon dans le couloir gauche. L’animation de cette aile était donc confiée à Morgan Poaty, tandis que Nordi Mukielé (qui a par ailleurs reçu son 3e trophée de joueur du mois en avant match) conservait sa place dans le couloir droit. Le Trio Skhiri, Lasne, Dolly prenait place au milieu derrière un duo d’attaque composé de Giovanni Sio et Casimir Ninga. L’attaque, c’était justement le point à surveiller du côté de Dijon puisque les Bourguignons possédaient avant la rencontre le 5e plus gros total de buts inscrits cette saison en L1, sous l’impulsion notamment de son artificier en chef Julio Tavares. Entre une équipe montpelliéraine obligée de jouer l’attaque et une formation dijonnaise au jeu offensif prometteur mais à l’arrière garde assez perméable (2e plus mauvaise défense du championnat), le public de La Mosson, venu en nombre en raison notamment d’une opération inédite avec des places à 2 €, pouvait s’attendre à vivre un beau spectacle.

Question spectacle, les supporters montpelliérains allaient d’ailleurs rapidement être servis. Reynet s’interposait d’abord sur une reprise de Sio sur centre de Ninga (4^e) ; comme un prélude à un premier acte aux allures de match de ping-pong où les deux équipes se rendaient coup pour coup. Benjamin Lecomte réalisait un magnifique arrêt sur une tête de Tavares, oublié par la défense (14^e) ; Sio lui répondait mais sa tête était captée par Reynet (15^e), puis le gardien dijonnais s’interposait des deux poings sur une superbe frappe d’un Keagan Dolly très actif (19^e). La réaction des Bourguignons ne se faisait pas attendre et Benjamin Lecomte devait se détendre de tour son long pour détourner la tentative de Saïd (20^e). Et lorsque Keagan Dolly réalisait une percée majuscule, on se dit que le Sud-Africain allait enfin être récompensé de ses efforts et que les Pailladins allaient ouvrir le score. Malheureusement, le n°20 montpelliérain ne parvenait pas à conclure et, sur le contre, Sliti servait Saïd qui ouvrait le score (0-1, 27^e). Un scénario extrêmement dur à avaler. Toujours est-il qu’entre manque de réussite, malchance et maladresse, les hommes de Michel Der Zakarian se retrouvaient menés à la pause.

Dès la reprise, Poaty plaçait une belle accélération sur son côté gauche mais Ninga était trop court pour reprendre (46^e) ; Après un bon quart d’heure à pousser, les Pailladins étaient enfin récompensés de leurs efforts : suite à une action de Casimir Ninga, le ballon revenait plein axe et Ellyes Skhiri envoyait une frappe pure qui finissait sa course au fond des filets (1-1, 59^e). Dans la foulée, l’entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian tentait le tout pour le tout en lançant Isaac Mbenza et Jonathan Ikoné en remplacement de Keagan Dolly et Pedro Mendes (visiblement touché). Un coaching gagnant puisque 4 minutes après son entrée, Jonathan Ikoné ponctuait une magnifique action collective en adressant un centre parfait vers Giovanni Sio qui doublait la mise (2-1, 67^e). Si le portier montpelliérain Benjamin Lecomte devait une nouvelle fois s’interposer sur un coup franc de Xeka (76^e), concluant ainsi une prestation personnelle très brillante, les Montpelliérains semblaient tenir le bon bout.. Mais à force de rater des occasions de se mettre à l'abri en contre, les Héraultais se faisaient piéger à l'entame du temps aditionnel sur un but de Saïd (2-2, 90e+1). Alors qu'ils avaient le match en mains, les Pailladins ont tout gâché. C'est une énorme déception. Prochain rendez-vous dans quinze jours à Caen. En attendant, il va falloir digérer.