En marge de la rencontre MHSC-SCO Angers de samedi dernier, Philippe Peybernes s'est exprimé pour www.mhscfoot.com. Le directeur administratif et financier pailladin évoque notamment la fréquentation du stade de la Mosson, le mercato et le centre de formation.
À l'occasion d'une rentrée des classes comme ce Montpellier-Angers, on se sent toujours comme un écolier qui entre en 6ème ? Le cartable était prêt et avec tout ce qu'il fallait dedans ?
En ce qui me concerne, ça fait longtemps que le cartable est prêt ! Et pour les joueurs, comme pour les dirigeants, une première journée de championnat c'est toujours l'heure de vérité.
L'heure de vérité est-ce aussi voir comment ce stade de La Mosson répond à l'évènement et la réception d'Angers après une intersaison assez calme ?
Ça en fait partie, oui, voir si les gens répondent un peu plus présents ou pas. L'été, c'est toujours un peu spécial. On va dire qu'on a les vacanciers et c'est toujours un plus pour la fréquentation du stade, mais en même temps, MHSC-Angers c'était un samedi de départs et de retour, cela aurait été peut-être mieux si nous avions joué le vendredi ou le dimanche. On attendait entre 10 000 et 11 000 spectateurs, cela a été le cas.
Combien d'abonnés espère le club cette saison ? Est-ce qu'on tend vers une baisse du nombre ?
Ça sera en baisse, on en avait 6 000 la saison dernière et aujourd'hui on est à peu près à 5 500 donc on a perdu 500 abonnés d'une saison sur l'autre. On l'avait anticipé mais, bon, cela ne fait quand même jamais plaisir. Désormais c'est à nous de récupérer des spectateurs au match le match.
Frédéric Hantz aimerait deux recrues si cela est possible et il concède aussi qu'il s'adaptera comme tous les entraîneurs de L1 et qu'il fera avec ce qui est possible de faire ou pas financièrement. Allez-vous tenir en haleine les fans du MHSC jusqu'à la fin du mercato et le 31 août ?
Concernant les recrues, je pense que cela va également dépendre de la cellule recrutement du club. On est peut-être sur certains joueurs effectivement, le coach doit le comprendre, et on a quand même perds beaucoup de joueurs en terme de nombre durant l'intersaison. Ça serait donc logique qu'on en recrute. Après, le MHSC fait partie des clubs qui sont obligés de « réaliser » de bonnes affaires entre guillemets. Alors encore faut-il qu'il y ait de bonnes affaires ! Mais c'est vrai que plus on se rapproche de la fin du mercato, plus on peut en réaliser.
Dans la presse locale, Louis Nicollin a annoncé le retour à la Paillade d'un de ses « historiques » : Robert Nouzaret. Pouvez-vous nous en parler ?
C'est vrai et j'ai bien connu Robert depuis que je suis au club. C'est quelqu'un que j'ai toujours beaucoup apprécié. Il était revenu ces dernières années sur Pérols donc on se voyait ponctuellement mais cela faisait quand même pas mal de temps qu'il avait quitté le club et qu'on ne s'était pas vu. J'ai cru comprendre qu'il allait s'occuper de « scouting » concernant le Centre de formation en liaison avec Henri Stambouli. Vu l'expérience qu'a Robert, c'est une très, très bonne chose.
Est-ce une inquiétude selon vous, comme le disait le président, le fait que le Centre de formation ne performe pas aussi bien que ce qu'il avait pu le faire par le passé ?
Si mais il faut savoir que le classement ponctuel d'une année reflète les manques et insuffisances des 4, 5 ou 6 dernières années. En fait, c'est toujours une inquiétude car Montpellier a toujours eu l'habitude de s'appuyer sur ses jeunes joueurs. Maintenant, il ne faut pas penser que dès l'an prochain les choses peuvent changer ! C'est un travail de longue haleine et les gens qui vont commencer à travailler à partir de cette année ne récolteront les fruits de leur travail seulement dans 5 ou 6 ans.
