Toletti – Romanelli : Souvenirs et avenir teintés d’Or (2ème partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Toletti – Romanelli : Souvenirs et avenir teintés d’Or (2ème partie)

Le 13 octobre 2012, Sandie Toletti et Marion Romanelli étaient sacrées Championnes du monde U17 avec l’équipe de France en Azerbaïdjan. Un peu plus de 4 ans plus tard, les deux joueuses du MHSC évoquent leurs souvenirs et croisent leur regard sur la Coupe du Monde U20 qui se profile en novembre prochain, car si Sandie Toletti l’a déjà jouée en 2014, Marion, d’un an sa cadette, s’apprête à la disputer dans quelques jours. Deuxième partie, regards croisés sur la Coupe du Monde U20.

 

Sandie, quels souvenirs gardes-tu de la Coupe du Monde U20 que tu as disputée en 2014?

Ça n'a pas été la même chose qu’avec les U17, déjà parce que ce n'était pas ma première Coupe du Monde, et bien sûr aussi parce que l’issue n'a pas été la même non plus puisque nous avons échoué en demi-finale. C'était forcément différent mais c'est déjà bien d'avoir ramené la médaille de bronze même si, évidemment, on aurait voulu plus. Dans ce genre de compétition il faut un brin de chance, nous l'avons eu en U17 mais pas en U20. Ça fait la différence en demi-finale face à l’Allemagne. Avec le recul, j'en garde tout de même de très bons souvenirs car nous avions vraiment une belle équipe. On a vécu des moments forts.

Quel est pour toi la plus grosse différence entre la coupe du monde U17 et celle des U20 sur le plan sportif ?

En U20 ça va plus vite, on est plus dans les duels. Physiquement ça n'a rien avoir.

Marion, comment abordes-tu cette Coupe du Monde U20 qui se profile ?

Il y a de la fierté, de l'excitation et un peu d'appréhension aussi. En U17, c'était l'époque des pôles donc on avait l'habitude de beaucoup se côtoyer ; là, chacun a pris son chemin, on s'est un peu dispersée. On a eu un stage en septembre dernier pour se retrouver et je me suis rendue compte que les individualités ont bien progressé. Le fait que beaucoup d'entre nous évoluent en D1 n’y est sans doute pas étranger. Concernant l’aspect collectif, je pense que cela viendra au fur et à mesure de la compétition. Le match amical contre l'Allemagne que nous avons disputé lors de ce stage nous a  permis de nous étonner et de laisser augurer de belles choses. On ne dispute pas une Coupe du Monde tous les jours donc il y a forcément une certaine impatience. J’ai hâte d’y être et j’espère que nous irons le plus loin possible.

Quel regard portez-vous sur la génération 96/97 qui va disputer cette Coupe du Monde ?

Marion : On a une bonne génération. Avec les  96  nous sommes allées jusqu'en demi-finale de l'Euro il y a un an et demi avec une défaite aux tirs au but face à l'Espagne, alors que nous avions dominé la rencontre de bout. D’ailleurs, il y avait déjà beaucoup de joueuses 97 dans le groupe lors cette aventure avant que cette génération remporte le titre européen de la catégorie l'été dernier. Du coup, je pense qu'il y a beaucoup de qualité et qu'il y a vraiment moyen de faire quelque chose de bien dans cette compétition. La cohésion de groupe sera déterminante.

Sandie : Je connais quelques joueuses je suis persuadée qu'elles peuvent faire une bonne Coupe du Monde. Ces deux générations ont fait de beaux parcours lors des deux derniers Euro et les associer peut faire une très belle équipe. La génération 97 contient de grosses individualités. Certaines 96  comme nos coéquipières au MHSC Marie-Charlotte (Léger), Sakina (Karchaoui) ou Valérie Gauvin ont déjà évolué en Equipe de France A et peuvent apporter leur expérience. C’est un plus.

Quel effet cela fait-il de porter le maillot de l'équipe de France ?

Marion ; C'est une fierté d'avoir été choisie pour représenter son pays. Jouer des matchs internationaux permet aussi de progresser. Tu rencontres différentes nations qui n'ont pas forcément le même profil, le même schéma de jeu. Le contexte d’une compétition internationale est différent aussi. J'ai hâte d’y être

Sandie : C’est une fierté. Quand on est footballeuse on veut atteindre le haut niveau et le haut niveau c’est l’équipe de France. Porter le maillot de son pays c’est quelque chose de fort. Les profils des équipes sont aussi différents. Une équipe asiatique n’a pas le même jeu qu’une équipe africaine ou européenne. Il faut tout le temps s’adapter. Ça aussi ça permet de grandir.

Sandie, si tu devais donner un conseil aux Montpelliéraines qui vont disputer cette Coupe du Monde U20, quel serait-il ?

Sandie : De rester concentré contre chaque adversaire quel que soit son niveau sur le papier, et de rester concentrée tout court car une telle compétition est très longue et quand tu vas loin, il faut trouver les forces pour s’arracher et arriver au bout. Ce qui est sûr, c’est que je vais les soutenir à fond. J’espère que Marion, Sakina, Marie Charlotte et Valérie ramèneront cette coupe. Le groupe est dur mais jouable.

L'une vu par l'autre ça donne quoi ?

Marion : On était à Clairefontaine ensemble. Sandie faisait partie de la promotion au-dessus de la mienne puisqu’elle est née en 1995 et moi en 1996. Lors de cette Coupe du Monde U17, elle  jouait déjà au MHSC et moi j’évoluais à Monteux. On s'entendait bien mais sans forcément être souvent ensemble. A Clairefontaine, Sandie faisait partie des cadres. Même en la faisant jouer avec des joueuses qui avaient un an de plus, elle ressortait toujours parmi les meilleures, en sélection c'était la capitaine… Elle a toujours été une locomotive, un exemple à suivre. C'est toujours le cas aujourd'hui d’ailleurs. Ça fait plaisir de se retrouver ensemble à Montpellier depuis bientôt 2 ans. En arrivant, j’ai pu mesurer combien Sandie avait encore progressé et la place importante qu’elle avait ici. Je suis contente pour elle.

Sandie : A Clairefontaine, on se côtoyait déjà quelque peu. Même si on avait chacune nos affinités, le groupe était très uni notamment pendant cette Coupe du Monde. Personne n'était à l’écart. C’est ce qui faisait notre force. Ça m'a fait plaisir de la retrouver en club en début de saison dernière. Marion est quelqu’un de timide et très discrète mais qui sait se lâcher lorsqu’elle est dans le groupe. Elle sait être marrante malgré cette discrétion et avoir ce brin de folie très sympathique aussi. D’ailleurs, c’est quelqu’un de très sympa. La première année dans un club du top 4 c’est toujours compliqué d’autant qu’elle a le courage d’allier ses études (de Kiné NDLR) et foot professionnel, ce qui n’est pas évident. Elle a fait un bon début de saison cette année et je pense qu’elle a franchi un palier. Il faut qu’elle continue et son travail va payer.

Revivez la première partie de cette interview croisée en cliquant ici

 

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